𝐋𝐚 𝐕𝐨𝐥𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐃𝐞́𝐜𝐡𝐮𝐞

Épilogue

Neïla

Un an plus tard

Résidence Leone, Florence
15h00

« Neïla ? Où es-tu ? » entendais-je derrière la porte.

Assise près de la fenêtre, je regardai le temps printanier chasser l'hiver.

Depuis qu'il m'avait passé la bague au doigt, je ne pouvais plus respirer, il me chouchoutait de toutes les manières possibles et imaginables.

Enfin, nous.

Après être revenue, j'ai assisté au mariage de ma meilleure amie, Aurora.

La vie dangereuse que je craignais retrouvé, n'était pas du tout celle que je vivais actuellement.

Ezio avait réparé les erreurs de son père auprès des autres gangs d'Italie.

Il avait présenté des excuses à des familles que son père avait détruites.

Il avait réparé tous les dommages qu'il avait pu causer, avant de venir me chercher, il y a maintenant un an.

Étant celle qui avait attrapé le bouquet, il en avait profité pour me demander en mariage, et celui-ci était grandiose.

Il avait tout orchestré pour que ce soit le plus beau jour de ma vie.

Et il a réussi.

Il entra dans la pièce et un grand sourire apparut.

« Tu me fuis ? » demanda-t-il en s'approchant de moi.

« Peut-être bien ? » rétorquais-je.

Il embrassa mon front avant d'embrasser mon ventre.

J'étais bientôt à la fin de mon huitième mois, et j'allais enfin entamer le dernier !

« T'auras enfin une autre princesse à chouchouter. » soufflais-je.

« Je te chouchouterais toujours, d'une manière ou d'une autre.» répondit-il, sourire éclatant aux lèvres.

Ce qui me donna rapidement l'idée qu'il avait derrière la tête.

« Pervers ! » criais-je en le repoussant, tandis qu'il ne put s'empêcher de rire.

Je me levais avant de m'étirer, avant qu'une vive douleur me fasse vaciller, Ezio me rattrapa avant que je ne puisse tomber.

« Tout va bien ? » demanda-t-il, l'inquiétude présente sur son visage.

J'allais répondre quand je sentis que mes jambes étaient dorénavant humides.

« Je crois qu'elle veut sortir... » dis-je entre deux inspirations, sentant que le travaille avait commencé.

Le mélange de peur et d'excitation sur le visage d'Ezio me fit sourire.

Il m'avait déjà exprimé ses peurs quant à son arrivée, la peur de ne pas savoir gérer la pression, la peur de ne pas être un bon père pour notre fille.