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(TW: CANNIBALISME)

Ezio

Mon putain de demi-frère était sur la scène.

« Bonsoirs à tous, désolé d'interrompre ces magnifiques danseuses, mais il est l'heure des donations, la caisse est au fond de la salle, merci ! » dit-il.

C'est l'organisateur de ce gala ? Merde, il a dû enquêter sur Neïla.

Il me fixa du regard avec son petit sourire narquois scotché aux lèvres, la musique repris, et les danseuses reprirent leur chorégraphie.

« Ça fait longtemps, Ezio. » me dit-il, alors qu'il venait d'apparaître à ma gauche.

Je ne répondis rien, je n'avais rien à lui dire, je me contentais de fixer Neïla et ses magnifiques pas de danse.

« Tu te maries et je ne suis pas invité ? » reprit-il « Les affaires avec les parents de Rosalia vont mal Ezio, et c'est ta faute. »

« C'est ta faute si ta mère et Léo sont morts ! »

« Je n'aime pas cette fille, c'est juste une couverture, car Rosalia n'en ai pas capable, avec elle c'est du sexe et rien d'autre. »

C'est juste une putain d'attirance sexuel.

La musique venait de s'arrêter, je repris mes esprits et applaudissaient, quelques instants plus tard Neïla vinrent à notre rencontre toujours avec sa tenue de danseuse.

« Tu as été majestueuse ! » m'exclamais-je en la prenant dans mes bras.

Elle me rendit immédiatement mon étreinte, elle avait compris qu'elle devait reprendre son rôle.

« Bonsoir, je suis Lorenzo Leone, le demi-frère d'Ezio. » se présenta-t-il en lui tendant la main, alors qu'il savait qu'elle jouait la comédie.

Elle lui serra la main, et lui souriait amicalement.

Lorenzo s'excusa et disparait instantanément.

« Tu ne m'avais pas dit que t'avait un demi-frère ! » s'exclama Neïla

Je me contentais de la dévisager, et elle grommela de mécontentement.

« Je vais me changer, j'arrive. » me dit-elle avant de disparaître.

J'attendais patiemment qu'elle revienne, quand je me suis rappelé que mon demi-frère était dans les parages.

Je me ruais donc vers la direction que Neïla avait prise, et en arrivant, je la vis plaquer contre un mur, en train de se débattre, tandis que Lorenzo lui mordait le cou.

La rage ne fit qu'un tour dans mon sang, et je le sautais dessus pour le ruer de coups de poing.

Neïla m'empêcha de continuer, et nous séparera, Lorenzo se releva et un sourire victorieux.

« Avec elle c'est du sexe et rien d'autre ? Hein ? » ria-t-il, en s'essuyant les lèvres, il lança un dernier regard à Neïla, puis me bouscula et reprit son chemin.

𝐋𝐚 𝐕𝐨𝐥𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐃𝐞́𝐜𝐡𝐮𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant