3: Entraînements

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Mercredi :

Madison

Ce matin, j'étais excité à l'idée de partir sur le terrain, cela faisait si longtemps que je n'avais pas pratiqué le football, malgré que j'adore ça.

Mais je perds aussitôt mon sourire, quand ma mère m'a dit que je vais revoir mon père ce week-end. Je détestais aller chez lui et je le détestais lui avec, il n'était pas un père exemplaire ou bien attentionné.

Lui, il montre son amour en me frappant.

Pourquoi, il ne voulait pas m'aimer ?

La sonnerie de mon téléphone me coupa alors dans mes pensées. mais le numéro ne me disait rien, je décide quand même de répondre.

- Allo ?

Mais personne ne répondit.

Après un silence de quelques secondes j'entends une voix assez sanglante.

- Surveille tes fenêtres ce soir. Fit la voix à travers le téléphone.

- Co..comment? Ma voix était tremblante.

- Mademoiselle Clark.

Je me fige quelques minutes, inquiète, je décide de raccrocher et de partir vers lycée.

Qui est-ce ?? Comment cette personne connaissait mon nom ? On veut me tuer ?

Toutes questions traversaient mon esprit.

Alors que je marchais dans les couloirs.

La tête complètement ailleurs, je sens alors que je me cogne contre quelque chose de dur, me faisant perdre l'équilibre.

- TU NE PEUX PAS REGARDER DEVANT TOI ?? La voix de Darrec résonnait alors dans ma tête.

Je me relève alors pour le faire face malgré ma petite taille.

- Arrête de gueuler, c'est le matin connard.

Après avoir dit cette phrase, il me poussa violemment par terre.

- Bouffon.

- Recommence pas avec moi sinon tu sais très bien ce qui peut arriver.

- Je n'ai pas peur de toi. Dis-je en me relevant.

- Tu crois que c'est parce que t'es populaire et que t'as toute une bande de suceuse à tes pieds, que tu peux te permettre de faire le grand ?! T'es rien ici, on t'aime juste pour ton physique et rien d'autre, si il voyait à quel point t'es stupide.

Avant même de le laisser me répondre, je pris direction vers mon prochain cours en prenant bien soin de le donner un coup dans le coude.

Mais il me prit par le bras et me regarda droit dans les yeux avant de rétorquer :

- Je veux bien que tu fasses ton discours à la noix, mais ce geste tu vas le regretter.

Il avait répondu avec une telle froideur, que ça me donnait des frissons glacial.

Quand je le vis regarder vers mon bras, je paniquais intérieurement.

- Lâche mon bras.

Il me relâche alors le bras en me laissant partir.

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15h00

Darrec :

La journée était passée assez vite après ce qui c'est passé ce matin, ni moi, ni Madison, s'était lâché un regard et c'était très bien comme ça.

Let's break this promise Où les histoires vivent. Découvrez maintenant