6: Papa..

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Week-end :

Madison

Le week-end est arrivé plus vite que je ne le pensais, je ne veux pas y retourner mais malheureusement, si je n'y vais pas ma mère aura de sérieux problème.

Je n'étais pas prête à subir encore des coups, c'était de trop et j'allais craquer.

J'aurais aimé pouvoir dénoncé mon père mais de nos jours on croit beaucoup plus les parents que les enfants donc bon et puis je ne voulais pas que ma mère le sache pour ne pas l'inquiéter, j'étais encore mineur pour porter plainte malheureusement

Pourquoi moi ?

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4 heures plus tard :

J'étais arrivé, devant sa maison un frisson me monta jusqu'à la tête, je me suis préparé physiquement et mentalement.

J'avais toujours un double des clés donc, je la tourne alors dans la serrure et pénétra dans la pièce la maison était spacieuse mon père était un homme assez riche, j'ai jamais compris ce qu'il faisait comme métier, mais il était chef dans un endroit je crois.

Il n'étais heureusement pas là, je me précipite alors dans ma chambre et ferma la porte à clé.

Alors que je rangeais mes affaires, des bruits de pas se font entendre en bas, il était déjà arrivé je sentais le pire maintenant.

Avant même de comprendre quoi que ce soit, il se mit à frapper violemment contre ma porte.

- CONNASSE, JE T'AI DÉJÀ DIT DE NE PAS FERMER CETTE PUTAIN DE PORTE SALE MERDE, SI TU N'OUVRES PAS DANS LES PROCHAINES SECONDES, CROIS MOI TU VAS ENDURER BIEN PIRE ! Cria t'il derrière la porte.

Alors que je me lève en tramblant, des larmes venaient coulées sur mes joues, j'ouvre enfin la porte mais avant même de dire où faire quelque chose, il me jeta violemment contre le mur se qui fit résonner ma tête.

- TU VAS PAYER D'AVOIR OSÉ FERMER LA PORTE DANS MA PROPRE MAISON !

Après avoir dit cela, il tend sa main en hauteur avant de me mettre une grosse gifle sur la joue gauche et de me tirer les cheveux brutalement en arrière.

Mais heureusement, son téléphone venait de sonner ce qui le fis arrêter tout action.

- T'as de la chance ptite pute. Cracha t'il avant de se diriger vers les escaliers.

Alors que je tremblais encore sous le choque, un soupire de soulagement s'échappa de ma bouche..

- Je suis nulle, pourquoi j'existe... je n'ai même pas le courage de faire face à mon père, je veux que ça s'arrête. Me disais-je.

Alors je pris un compas et commença un trait puis deux mais je m'arrête quand une voix me disait de ne pas faire ça. Mais je n'en pouvais plus je voulais partir tout le monde a seulement pitié de moi c'est tout.

Je sentis alors le lit vibrer, c'était mon téléphone, quelqu'un m'appelait alors que je me tends pour l'attraper, le numéro était inconnu pour moi.

J'avais peur de decrocher imagine, que c'est comme la dernière fois..

Mais si c'était important ?

- Allo ? Fis je d'une voix tremblante en essayant de cacher mes sanglots.

- Tu pleures ? S'exclama la voix à travers le téléphone.

Une voix que je connaissais depuis longtemps. Mais qu'est-ce qu'il voulait encore.

Let's break this promise Où les histoires vivent. Découvrez maintenant