The End of The Beginning

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Thomas et Minho revinrent en hâte au Bloc pour faire part de leur trouvaille aux autres. La première personne qu'ils aperçurent fut Newt. Une boule se forma dans la gorge du brun ; le co-leader le déstabilisait. L'Asiatique se rua sur lui, l'objet métallique en main.

« Regarde ce qu'on a trouvé ! »

Newt le prit des mains de son ami. Il le tourna longuement dans sa main avant de lui redonner.

« Qu'est ce que c'est ? »

« Je ne sais pas.. » dit enfin Thomas. « On cherchera ce que cela signifie. Dont le 7. »

Le nouveau coureur avait un mauvais pressentiment. Ce nouvel indice le faisait se sentir mal. Affreusement  mal. Il ne disait rien, mais il avait le sentiment que c'était le début de la fin. Il avait l'une des clés de leur sortie. De leur escapade. Mais il ne savait dire si tout ceci allait mal finir, ou au contraire, bien se finir.

La nuit arrivait. Newt et Thomas n'avaient pas décroché un mot de la journée. L'un était perdu, l'autre tourmenté. Mais chacun se demandait que faire. Lorsque la clarté s'effaça du Bloc, la plupart des blocards se trouvaient à la cafétéria. Certains parlaient, d'autres riaient, et le reste ne pipait mot. Thomas picorait dans son assiette, l'appétit n'étant pas au rendez-vous. Cependant, avec son statut de coureur, il se devait de manger. De plus que Minho l'observait du coin de l'oeil. Il se décida de lui parler.

« Mec, qu'est ce que t'as ? »

Surpris, le brun sursauta. Il se tourna vers son ami asiatique. Et mentit.

« Rien. Fatigué. »

« Tu pourras dire ce que tu veux tocard, je ne te croirai pas. Mais bon, mens si tu veux. »

Thomas se leva, excédé, et partit de la cafétéria. Naturellement, il se dirigea vers le bosquet, à son endroit. Il s'y assit, et ferma les yeux. À peine l'avait-il fait, qu'une voix se fit entendre.

« Tom. »

C'était la voix de Teresa. Mais le brun ne savait s'il l'entendait dans sa tête ou bien en vrai. Il ouvrit les yeux, et la jeune femme se trouvait face à lui. Réveillée. Les bras le long du corps. Debout.

« Parle moi. »

« Je ne te connais pas. » répondit le brun en se levant.

« Regarde ce que j'ai noté. »

Elle lui mit son biceps sous le nez, et le força a lire. Une écriture au style était visible sur sa peau, écrit rapidement.

« Quand je me suis réveillée, c'était l'un des souvenirs que j'avais. J'ai préféré le noter au cas . »

Thomas pût y lire les mots "WICKED". Sa tête tourna. Ce mot.. Il le connaissait. Il l'avait vu, sur les plaques du Labyrinthe. Et il l'avait entendu. Dans sa tête. Dans ses rêves.

« Tu sais ce que ça signifie ? » demanda t-il.

« Non. Mais ça me dit quelque chose, comme toi. »

Thomas déglutit. Définitivement, cette fille le connaissait mieux qu'il ne l'imaginait, d'après ses propos.

« Tu ne te souviens vraiment pas de moi ? »

Sa voix était plus tendre, plus mielleuse. Elle s'approcha de quelques pas, et posa une main sur l'avant-bras du brun. Il l'observa longuement avant de reporter son attention sur Theresa. Il ne pouvait nier qu'elle était jolie ; ses longs cheveux de jais retombaient en cascade sur ses épaules, et elle avait des grands yeux qui obnubilait les gens qui la regardait. Alors qu'il était sur le point de lui répondre, un grognement étrange se fit entendre. Thomas n'eût pas le temps de réagir qu'il aperçut Gally, qui semblait être revenu, Newt et Alby. Ce dernier avait l'air totalement rétabli. Du moins, ce n'était que de façade. Les trois avaient l'air furibond. Gally attrapa brutalement Teresa par le bras et la tira en arrière.

« Vous foutez quoi les mecs ?! » s'exclama Thomas.

« Cette garce va tous nous tuer ! » cracha Gally.

« Mais c'est n'importe quoi ! Elle vient de se réveiller et elle est venu me voir pour.. »

Le coureur se sentit soudainement bête. Comment leur dire qu'elle venait lui parler du WICKED ?

« De ? » insista Gally.

« De ce qu'elle pensait ressentir pour moi. »

À cet instant, Thomas ne savait dire ce qu'il lut dans les yeux de Newt lorsque leurs regards se croisèrent après cette phrase catastrophique. Le visage du blond se décomposa. S'il aurait pu, il se serait laissé tomber à genoux. Mais il ne devait pas montrer ce qu'il ressentait. Il devait rester fort.

« En tout cas, on l'embarque. » dit Gally après un long silence pesant.

« Mais pourquoi ?! Qu'est ce qu'il se passe ?! » explosa Thomas.

« Les portes, guignol ! » dit enfin Alby sur le même ton que le brun. « Les portes ne se sont pas fermées ! »

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Je ne m'excuserais jamais assez du retard. Surtout qu'il n'est pas long, mais le prochain le sera beaucoup plus, car des tas d'idées me passent par la tête. Je n'ai aucune explication rationnelle. L'envie me manquait, probablement. Mais je suis de retour, et j'espère pouvoir poster régulièrement.
Ceux qui continuent de me suivre, je vous remercie infiniment.

Bloody NerveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant