The Arrival

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Un crissement long et assourdissant. Un jeune homme se trouvait dans un ascenseur qui montait à toute allure. Le brun émergea de son sommeil et ouvrit rapidement les yeux ; le noir l'envahissait. Cependant, quelques secondes plus tard, une lumière l'aveugla. Difficilement, il essaya de distinguer ce qui se trouvait à l'extérieur : de nombreuses silhouettes se trouvaient autour de lui, à l'observer telle une bête de foire. Nombreux chuchotaient mais le jeune homme ne pût rien entendre. Un homme aux larges épaules et à la peau noire s'avança.

« Encore un nouveau. »

Le dit nouveau n'attendit pas une minute de plus ; il s'extirpa de l'ascenseur puis bouscula la foule pour courir le plus vite possible. Malencontreusement, il tomba en avant, sous les rires des gens dans son dos. Sans perdre de temps, il se releva et cette fois-ci, regarda l'environnement. Il ouvrit la bouche, mais aucun mot n'en sortit. De grands murs entouraient l'endroit, et des ouvertures les coupaient en leur milieu. Quand le brun se retourna, deux hommes gaillards l'empoignèrent par les bras et le le trainèrent vers un endroit qu'ils disaient être le Gnouf. L'arrivant essaya de se débattre, en vain. Il observa donc les deux hommes ; l'un d'eux était brun, et plutôt petit. Il avait les yeux marrons, presque noirs cependant, et ses cheveux étaient courts. Il ne put pas observer l'autre car ils le jetèrent dans une sorte de prison, avant de refermer la porte et de partir. Le brun s'assit dans un coin, puis prit sa tête entre ses mains. Il voulait pleurer. Crier. Demander pour quelle raison était-il là. Il se contenta simplement de verser une larme, et essaya de s'endormir. Toutefois, quelques minutes après, le même homme a la peau noire qu'il avait vu en sortant de l'ascenseur apparut devant les barreaux en bois. Il offrit au nouveau un sourire qui se voulait rassurant et réconfortant.

« Désolé de t'avoir mis ici, au Gnouf. C'est habituel quand une nouvelle personne arrive. Tu veux sortir ? »

L'arrivant hocha la tête, et se retrouva dehors quelques secondes plus tard. Il regarda autour de lui et remarqua que les autres étaient retournés à leur occupation. Il souffla de soulagement. Son interlocuteur reprit.

« Je m'appelle Alby. Te souviens-tu de ton nom ? De ton âge ? L'endroit où tu habitais ? »

Le brun allait hocher la tête puis s'arrêta dans son élan. Non. Il ne se souvenait plus de rien. Ses souvenirs avaient disparus. Plus que le vide.

« Je.. Non. Non. Rien. Je ne me souviens de rien ! »

« Ne t'affole pas ! C'est normal. Garde ton sang-froid, ok. Sans courage ici, tu meurs. Dans quelques jours, tu retrouvera ton nom. Laisse moi te montrer les autres. »

Avec les termes qu'Alby avait utilisés, le brun sentit une peur prendre possession de lui. Mourir ? Il ne voulait pas. L'homme a la peau noire se tourna légèrement, imité par le nouveau, et montra du doigt un groupe près d'un feu éteint, tout en avançant.

« Jeff à gauche, Siggy à sa droite, puis Winston à droite. Chacun a un rôle ici. Je t'expliquerai tout ça plus tard. »

D'un signe de tête, il montra un autre groupe se tenant près des habitats. Du moins, l'abri que s'était fait les gens d'ici.

« Gally est celui se tenant contre le mur. Devant lui se tient Chuck. Celui qui est arrivé avant toi. A leurs côtés, Clint. »

Gally leva la tête vers Alby et le nouveau et lança un regard noir à ce dernier. Il se sentit presque gêné. Cependant, son interlocuteur le ramena vite sur terre.

« NEWT RAMÈNE TOI ! »

Le brun leva la tête pour voir quelqu'un courir vers eux. Il était assez grand, mais plus petit que lui en tout cas. Ses cheveux blonds étaient en bataille. Il offrit un chaleureux sourire à l'arrivant et lui tendit la main, le fixant dans les yeux. Il fut presque déstabilisé par ce regard sûr mais serra sa main.

Bloody NerveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant