Chapitre 43

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(nda : merci beaucoup pour les 10k de vues ! Je vous avoue qu'en écrivant cette fanfic, je n'aurais jamais pensé qu'elle aurait tant de succès... Donc un énorme merci à tout ceux qui me soutiennent, sachez que vos commentaires me font extrêmement plaisir 🧡)


Le propriétaire de la voix s'approche, et, bientôt, je reconnais...

Giyuu !

Akira - Salut Giyuu ! Ça faisait longtemps !

Celui ci continue sur sa lancée, sans se soucier de moi.

Giyuu - À moins que tu soit suicidaire, ce qui ne m'a pas l'air d'être ton cas, Kaigaku, je te déconseille fortement d'attaquer la première Lune supérieure sans préparation au préalable.

Kaigaku remarque enfin le chiffre présent dans mes yeux.

Kaigaku - Ah, oui, en effet, mieux vaut pas.

Soudain, il fronce les sourcils.

Kaigaku - Attend... Comment connait elle ton prénom ?

Le pilier de l'eau me regarde enfin dans les yeux.

Giyuu - Avant d'être un démon, c'était une pourfendeuse... Un pilier, même. Cependant, elle nous a trahis et a préféré se ranger du côté de Muzan.

Je l'interromps.

Akira - En fait, j'étais déjà un démon quand je vous ai rencontrés...

Pour la première fois depuis que je le connais, un semblant d'émotion apparait fugacement sur son visage.

Giyuu - Quoi ? Qu'est ce que tu racontes ; je t'ai vu tuer des démons de mes propres yeux !

Akira - En effet, c'était nécessaire pour ne pas attirer l'attention. Mais, puisque je vois que tu doutes encore, laisse moi te poser une question ; m'as tu déjà vue me tenir au soleil une seule fois durant tout ce temps ?

Giyuu - Non ; maintenant que tu le dis, je me souviens que tu t'arrangeais toujours pour rester à l'ombre la journée...

Il ne laisse transparaitre aucun sentiments, mais je vois bien qu'il est bouleversé par cette découverte.

Je reviens à Kaigaku.

Akira - Tu vois ? Les humains sont stupides ; rejoins nous ! Puisque t'es donné la peine de m'adresser la parole (ce qui n'est pas le cas de tout le monde) et que je suis d'humeur généreuse aujourd'hui, je suis prête à te laisser la vie sauve.

Je ne sais pas pourquoi, mais ce type me fais penser à Douma en moins casse couille.

Il s'apprête à décliner, mais je ne lui laisse pas le temps de me donner sa réponse.

Akira - Réfléchis bien ; je ne fais pas ce genre d'offre tout les jours. De plus, si tu refuses, je vous tuerais tous dans d'atroces souffrances, mais, si tu accepte, j'éliminerais tes camarades rapidement.

Bon, en vérité, je compte dans les 2 cas les faire souffrir avant leur mort, mais, ça, il n'a pas besoin de le savoir.

Giyuu - J'imagine que je n'ai pas besoin de te rappeler qu'elle te manipule, et que tu ne dois en aucun cas accepter.

Je soupire.

Akira - Rohh... quel rabat joie, celui là ! Tu n'en a pas marre ? Mais bon, ne t'inquiètes pas, je ne m'appelle pas Akaza, donc, quelle que soit ta réponse, je n'insisterais pas 30 000 fois. Je te demande juste de bien considérer ma proposition.

Je vois bien que le jeune hommeaux yeux turquoise hésite, et je souris.

C'est gagné d'avance.

Akira - Après, tu peux très bien mourir inutilement juste pour défendre des idéaux, qui, j'en suis sûre, ne te préoccupent pas plus que ça.

En effet, vu son caractère, il ne s'est pas engagé chez les pourfendeurs pour défendre la veuve et l'orphelin...

De plus, aucune animosité ne perce dans sa voix quand il s'adresse à moi, seulement de la détermination, ce qui signifie que ce n'est pas non plus pour la vengeance (ce qui est d'ailleurs le motif de la plupart des recrues de l'Armée des pourfendeurs).

Kaigaku - Tu as raison, je ne veux pas mourir ; je préfère devenir un démon.

Giyuu tente de le raisonner.

Giyuu - Ne fais pas ça, imbécile !

Kaigaku l'ignore et s'avance vers moi.

Malgré les apparences, je suis toujours sur mes gardes ; son brusque changement de camp pourrait bien être une technique pour me faire baisser ma garde et me tuer, d'autant plus que je ne connais pas son souffle.

Cependant, il n'a pas l'air de préparer une attaque, donc je me coupe l'index et le laisse boire un peu de mon sang, sous les yeux effarés du pilier de l'eau, trop surpris pour réagir.

Visiblement, il pensait vraiment que Kaigaku déclinerait mon offre (c'est ça le problème des gens qui ont un bon fond ; ils sont persuadés que tout le monde est comme eux. Oui, Tanjiro, c'est bien toi que je vise en plus de Giyuu).

Les 4 autres pourfendeurs (je les avais oubliés tellement ils étaient silencieux) sont également sous le choc, et j'en déduis qu'ils devaient être assez proche du jeune homme aux yeux turquoises avant sa trahison.

Giyuu ne semble prendre conscience de la situation uniquement une fois sa transformation achevée, et il se jette sur lui, katana à la main.

Giyuu - Traître... Nous t'avons recueilli, aidé, et c'est comme ça que tu nous remercie ?

Akira - Ah la la, Giyuu... Ne laisse pas la colère influencer ton jugement, ou tu y perdras la vie.

Cependant, c'est trop tard ; Kaigaku a utilisé son souffle pour invoquer un éclair qui laisse le pilier de l'eau affalé par terre, mourant.

Le souffle de la foudre, hein ?

Intéressant.

Akira - Bon, je m'occupe du Hashira restant et du Kinoe, et je te laisse te charger des 2 autres, ok ? Cependant, ne prend pas trop la confiance ; si tu as battu Giyuu, c'est parce qu'il était trop aveuglé par la haine pour exploiter son plein potentiel.

Dis je à Kaigaku.

Ce dernier acquiesce, et nous nous élançons chacun de notre côté.

Je met peu de temps à me débarrasser de mes adversaires (ils étaient néanmoins plus coriaces que les 2 que j'avais affrontés un peu plus tôt dans la nuit), et constate que le nouveau démon a lui aussi presque fini.

Akira - Le soleil ne va pas tarder à se lever ; je file, et tu ne devrais pas tarder à en faire autant, Kaigaku.

Kaigaku - De toute façon, j'ai bientôt terminé.

Je ne prend pas la peine de lui répondre, et je m'en vais.

Je pense qu'il a du potentiel, peut être même assez pour espérer un jour rejoindre les Lunes démoniaques. En tout cas, il fait passer sa survie avant tout, et c'est une qualité de poids chez les démons.

Cependant, son arrogance pourrait bien lui couter la vie, surtout s'il se retrouve face à Muzan.

Mais bon, ça, ce n'est pas mon problème.


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KNY - Muzan X Reader : Un sourire dans l'ombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant