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Chapitre Cinq

Hello, bonjour, bonsoir !

Désolée pour le retard d'update je vous laisse avec le chapitre :) 

Lexique : (vive la bouffe)

Tteokbokki : hors-d'œuvre coréen composé d'une base de tteok, galettes de riz courtes et épaisses, de gochujang, une sauce pimentée et de différents ingrédients selon les variantes. Ils sont souvent vendus par les pojangmacha, marchands, ambulants ou fixes, de rue.

Mandu : ravioles dans la cuisine coréenne. Les mandu peuvent être cuits à la vapeur, bouillis, cuits à la poêle ou frits. Les styles varient également selon les régions de la péninsule coréenne.

Sundae :  plat coréen apparenté à la saucisse ou au boudin. Il s'agit de cuire à la vapeur des intestins de vache ou de porc et de les bourrer d'ingrédients variés, tels que nouilles ou légumes. Le résultat donne une sorte de saucisse de couleur marron-rouge.

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Apprécier quelqu'un était nouveau pour moi.

Apprécier ?

Je me fourvoyais en le disant ainsi. Désirer était sans doute le terme le plus adéquat vu comment mes pensées ne cessent d'être envahies par le visage, la voix, même l'odeur de Jimin. Cela en devenait troublant. Au point où, ce sentiment que j'avais toujours ignoré me faisait peur. De quoi ? De ce que ces changements pouvaient modifier dans ma vie.

Depuis que j'avais fui, depuis cette fichue tragédie, je m'empêchais de m'attacher à quiconque. Du moins, de cette manière-là. Tout n'avait pas été compliqué pour moi, je détestais simplement les sentiments amoureux, nous rendant faible, vulnérable.

Aujourd'hui, pourtant, mon cœur semblait agir sans ma permission, j'ignorais ce qui m'attirait tant chez ce Park Jimin, mais sa proximité à elle seule réussissait à m'ébranler. Surtout quand il me regardait ainsi. J'avais l'impression qu'il cherchait à lire en moi et je peinais à cacher le malaise qui commençait à gagner du terrain. 

Si bien que je dissimulais ma gêne en me goinfrant comme un affamé, peu soucieux de ce qu'il pouvait penser en me voyant dévorer goulûment tous ces plats qui nous faisaient face. Tteokbokki, mandu frits, sundae, tout y passait. Mais peu importait combien je mangeais, j'avais l'impression que cela ne réussissait pas à me rassasier.

Encore moins lorsqu'il me souriait de la sorte.

- Tu n'as pas de double paupière toi aussi ?

Je retenais ma baguette en l'air alors que je m'apprêtais à déguster un autre mandu. Ses yeux me fixèrent et je crus y déceler une lueur d'amusement bien que je n'en sois pas certain.