CHAPITRE 12

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CHAPITRE 12

Lorsqu'Antoine revint dans la chambre, Liloo dormait encore. Il avait eu le temps d'aller chercher son fils, lui raconter une histoire et le coucher. Juste après, il commanda japonais car lors de ses recherches il avait appris que sa douce et tendre en raffolait. Ne voulant pas la réveiller de suite, il installa en silence les plateaux sur la table. Ne sachant pas ce qu'elle préférait, il avait choisi de prendre un peu de tout donc la table se retrouvait chargé de nourriture, il avait ajouté du vin blanc, du coca zéro et des jus de fruits. Après avoir fini son installation, fière de lui et ayant hâte de voir la réaction de sa belle, Antoine alla rejoindre Liloo à pas feutrés. Il enleva ses chaussures se glissa à ses côtés et pris quelques instants pour la regarder dormir. Sa première pensée fut « qu'est-ce qu'elle était belle ». Il était tellement heureux de l'avoir rencontré et encore plus qu'elle est acceptée qu'ils construisent une histoire malgré la difficulté de la situation.

Il caressa ses cheveux puis son visage, lui donna un baiser sur l'épaule et au creux de l'oreille lui glissa :


« Réveille-toi mon ange, j'ai couché Christopher et je nous ai commandé à manger. »


La première chose qu'elle fit c'est de lui sourire puis elle lui demanda :


« ça c'est bien passé avec ton petit loup ? »


Antoine sourit et répondit :


« Oui, mon cœur, il s'est assez vite endormi. Maintenant il dort comme un ange. Il a le sommeil lourd donc il est peu probable qu'il se réveille, mais par sécurité, Margarette à un babyphone, comme ça, s'il y a besoin, cette nuit, elle pourra s'en occuper et elle a mon numéro si c'est urgent. Tu as bien dormi ? »


Liloo s'étira, se retourna pour lui faire face et dit :


« Oui, j'ai dormi comme une marmotte mais j'étais un peu fatigué. C'est incroyable, tu es jamais pris au dépourvue, tu planifies et prévois tout. »


Il la serra contre lui et lui expliqua :


« Je plaide coupable, c'est un défaut professionnel mais avec mon boulot, un enfant à charge et ma notoriété, il ne vaut mieux pas être prit au dépourvue. Tu as faim ? »


La jeune femme lui sourit et lui dit avec enthousiasme :


« Je meurs de faim. Qu'est-ce que tu as commandé ? »


Le regard malicieux, il se leva du lit, alla chercher dans la salle de bain un peignoir pour Liloo. Lorsqu'il revint, il lui tendit une main pour l'aider à se lever. Elle enfila le peignoir moelleux et embrassa son homme. Serrer l'un contre l'autre, il l'emmena jusqu'à la table. Elle resta bouche bée devant toute cette nourriture, soupe, bols de riz, diverses sortes de sashimis, sushis, makis et brochettes étaient disposés devant elle.

Liloo regarda Antoine et lui dit :


« Mais t'es fou, il y en a pour un régiment. Pourquoi tu en as pris autant ? Ça fait beaucoup trop. »

Sentiments IndécentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant