Chapitre 8

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Coucou, avant que vous commençiez à lire, je voulais m'excuser d'avoir mit autant temps à écrire le chapitre 8. J'espère qu'il vous plaira et que la nouvelle couverture faite par mon demi-frère aussi.

CHAPITRE 8

Le téléphone de Liloo sonna, elle se défit du confort des bras d’Antoine pour aller répondre. Elle avait reconnu la sonnerie de Line. Avec tout ce qui c’était passé, elle en avait oublié de l’appeler et si elle ne répondait pas, Line allait être dans tous ses états et ne manquerait pas de lui faire une scène à son retour. Elle décrocha, entendit son amie pousser un soupir de soulagement et lui dire :

« Tu vas bien ? »

Elle lui répondit :

« Oui, t’inquiètes pas, tout vas bien. »

Sur ses mots, Liloo lança un sourire radieux vers Antoine. Il fronça les sourcils d’incompréhension mais lui répondit par un petit sourire du coin des lèvres. Line s’énerva :

« On avait dit que l’on gardait contact, tu n’as même pas envoyé un texto, j’ai commencé à m’inquiéter. Comment est-il avec toi ? Ça se passe bien ? »

Liloo s’excusa et la rassura :

« Je suis désolée, j’étais très occupée et j’ai oublié de t’envoyer un message. Ne m’attends pas, je ne sais pas à quelle heure je vais rentrer mais on se voit pour le petit déjeuner demain matin, on pourra en reparler. »

Lorsqu’elle raccrocha, le regard interrogateur d’Antoine la scrutait toujours. Liloo la gorge serrée, tripotait son téléphone, se demandant si elle devait lui expliquer ou pas, puis elle pensa à la sincérité dont il venait de faire preuve avec elle et elle se dit qu’elle lui devait bien cela. Elle s’assit  puis lui expliqua :

« C’était ma meilleure amie Line. On se connait depuis qu’on est toutes petites et, depuis peu, on vit en colocation. Tu l’as peut-être aperçu en boîte. On fêtait notre emménagement, ce soir-là. On se dit quasiment tout, elle est comme une sœur pour moi, elle est ma confidente et connait tous mes secrets. »

Elle joua une dernière fois avec son portable, tiraillée par l’anxiété qui montait, quand elle sentit les mains d’Antoine sur les siennes. Il plongea son regard dans le sien et lui dit d’une voie encourageante :

« Et ?… »

« Bah, il faut que tu saches qu’avant ce midi, Line n’était même pas au courant de ce qui c’était passé entre nous à la soirée de samedi. Mais lorsque je t’ai vu la première fois ce matin devant l’immeuble, j’allais justement la rejoindre pour déjeuner et j’étais tellement déboussolée que je lui ai tout raconté. Le plus ironique, c’est que je lui ai rapporté les craintes que tu sois un de mes collègues et qu’elle avait essayé de me rassurer. On était loin de s’imaginer toutes les deux que tu allais devenir mon boss. »

 Antoine qui avait les bras croisés et qui jusqu’à présent l’écoutait d’un air sérieux, ne put s’empêcher de sourire en entendant la manière dont sa douce évoquait son niveau hiérarchique. Liloo prit soudain un air plus sérieux.

« Tu te doutes bien qu’après la journée que j’ai passé, mon angoisse avait monté d’un cran et d’autant plus après ton invitation à diner. Line me connaît tellement bien que lorsqu’elle est rentrée, elle a tout de suite vue que quelque chose clochait. »

Elle plongea son regard dans celui d’Antoine, inspira un grand coup et dit :

« Je lui ai donc tout déballé, ta position dans l’entreprise ainsi que sociale, notre entrevue et ton invitation à diner dont par ailleurs, elle a essayé de me dissuader d’aller. »

Sentiments IndécentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant