CHAPITRE 13

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CHAPITRE 13

La matinée fut chargée et passa à toute vitesse. Lorsqu'une de ses collègues l'invita à déjeuner, elle déclina prétextant sortir manger avec une amie. Arriver 12h15, elle fit un dernier raccord maquillage dans sa voiture et prit la route de l'hôtel d'Antoine. Plus elle approchait et plus l'excitation montait. Toute la matinée, la vision du corps nu de son homme se dirigeant vers la salle de bain, la hanta. Alors, quand elle arriva à la porte de l'appartement de son amant et qu'il l'ouvrit, elle se jeta sur lui, lui dévorant les lèvres à pleine bouche. Antoine ne laissant pas la surprise le dérouter, toujours scotcher à Liloo, il lancera plus fort pour la faire tourner et ferma la porte derrière eux.

Il s'obligea à s'écarter pour lui prendre son sac et son manteau, les déposa par terre et lui dit :

« Maintenant, laisse-moi voir cette tenue dont je n'ai pas pu profiter ce matin. Je compte bien la contempler de plus près. »

Sur ses mots, il lui fit un sourire ravageur qui dévoilait pleinement ses attentions. Liloo gloussa. Antoine la reprit dans ses bras. La jeune femme le regarda droit dans les yeux avec un sourire coquin et se dévêtit de sa veste d'un mouvement d'épaule séducteur. Elle la lança sur son sac. Les yeux de son homme la convoitaient totalement. Il caressa ses courbes et la fit virevolter pour mieux l'observer. Puis reprit son emprise sur elle, en la serrant tout contre lui et compressa ses lèvres contre les siennes. Ils entamèrent un baiser passionné. Antoine en profita pour repousser Liloo contre la porte.

Il s'écarta un instant de sa belle pour lui dire :

« Ce haut et ce jean te vont définitivement très bien, mais malheureusement, je vais devoir te les retirer car je ne peux plus attendre. Parce que j'ai rêvé de te les enlever toute la matinée et je rêve encore plus de te prendre contre cette porte d'entrée, depuis la dernière fois qu'on s'est retrouvé ici dans cette position. »

Liloo lui sourit, et lui répondit :

« Moi, c'est ton corps nu allant à la douche qui m'a hanté toute la matinée. »

Antoine lui rendit un sourire coquin, car il avait bien espéré lui faire cet effet.

D'une voix enjôleur, il lui dit :

« Melle Maltes, je serais ravie de vous offrir de nouveau la vue qui vous a tant plus. De mon côté, je compte aisément profiter de la volupté des formes de votre corps et la douceur de votre peau. »

Sur-ce, il resserra son étau et ils reprirent leur baiser. Les mains d'Antoine caressaient les courbes de Liloo alors qu'elle en était déjà à déboutonner sa chemise. Ils ne mirent pas longtemps à ce retrouvé tous deux en sous-vêtements devant la porte d'entrée. A chaque fois qu'elle posait les yeux sur son amant, elle se demandait comment c'était possible qu'un homme puisse être aussi beau et surtout pourquoi lui, était tombé amoureux d'une femme telle qu'elle ? Mais dès que son regard croisait le sien, ses inquiétudes s'envolaient. Son amant avait un regard empli de désir et de convoitise pour elle. Ça allait même au-delà du côté charnelle, elle le voyait bien. Alors son cœur se gonfla douloureusement mais submerger aussi par un sentiment apaisant de gratitude, d'amour et de désir. Sans s'en rendre compte ses caresses s'étaient faites plus présente, plus entreprenante, plus vorace. Les yeux d'Antoine étaient devenus comme des flammes attisées par la passion. Ses attentions à lui aussi se faisaient de plus en plus pressantes et inquisitrices. Leurs bouches cherchaient à dévorer chacune des parcelles du corps de l'autre qui se présentaient. Ils se retrouvèrent enfin tous les deux complétements nus adossé à l'entrée. L'idée que quelqu'un puisse vouloir s'introduire dans l'appartement ou les entendre derrière la porte traversa l'esprit de Liloo et elle en eut les joues encore plus rouges qu'elles n'étaient déjà. Elle écarta vite ses pensées de sa tête pour ne pas interrompre ce moment intense. Elle se sentait si bien dans les bras d'Antoine. Il l'a fit sursauter en la soulevant et la replaçant contre la porte.

Sentiments IndécentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant