Sentiments Indécents

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CHAPITRE 1

 

Elle avait du mal à réaliser qu’elle y était. Se trouver dans le hall de Care Industrie rendait son rêve enfin réalité. Après plusieurs entretiens et une longue attente, Liloo avait décroché le poste d’assistante au service Animation d’une des marques les plus en vue du groupe de cosmétique. Une semaine après la signature de son contrat, son père lui avait déniché un joli petit duplex sur Paris au potentiel énorme que sa colocataire ainsi que meilleure amie et elle s’étaient empressées de retaper. Elles finissaient d’emménager le weekend précédent son premier jour de travail. Pour fêter leur nouveau départ une sortie entre filles s’imposaient. C’est ainsi qu’après une journée de labeur, Line et Liloo avaient troqué leurs salopettes à des robes sexy. Line avait choisi une sublime robe courte rouge à bretelles large et décolleté plongeant qui m’était sa silhouette fine, ses seins et son teint pâle en valeur. Sa tenue faisait ressortir ses yeux noisette et sa chevelure noire jais. Elle avait assortit son rouge à lèvres et ses escarpins hauts perchés Louboutin à la couleur de sa robe. Liloo, elle, opta pour une robe noire dentelée très sexy s’arrêtant à hauteur du genou qui lui permettait de cacher sa silhouette un peu trop ronde à son goût mais mettait subliment en valeur sa poitrine généreuse et ses fesses rebondit et pour donner une touche glamour à sa tenue, elle y avait assortit un porte-jarretelles avec des bas noir orné de dentelles avec des escarpins Louboutin en satin noir. Elles devaient se retrouver avec quatre autres amies, Emilie, la blonde survoltée, Carole, la belle black working girl, Emma la petite rousse déjantée et Lola la jolie brune à l’allure gothique chic. C’est cette dernière qui avait obtenu les passes pour l’une des boîtes les plus branché de Paris. Arriver là-bas, elles étaient toutes déchainées, l’envie de s’amuser et de se lâcher se sentaient dans chacune d’elles. Aux yeux de Liloo, cette soirée allait être mémorable. Elle ne se doutait pas à quel point. Après quelques Caïripihna et plusieurs tourner de shooter les filles étaient en effervescence. Elles bougeaient sur la piste de danse avec ferveur et sensualité. Elles riaient toutes et quand la musique latine vibra, Liloo vit chacune de ses amies danser corps à corps avec un partenaire aux rythmes du son sauf, bien sûre, Emma qui s’était trouvée une partenaire avec qui elle dansait langoureusement et sensuellement mêler à des baisers enfiévrés. Ce qui avait pour effet d’exciter toute la gente masculine aux alentours. Mais toutes deux étaient dans leur monde. Cela fit sourire Liloo. Emma, Emilie, Line et elle, se connaissaient depuis le collège et  elle pouvait rapidement repérer les stratagèmes de celle-ci et voir qu’elle ramènerait sa conquête chez elle, ce soir. Liloo se laissa peu à peu aussi envahir par la musique et l’ivresse de l’alcool, jusqu’à ce que deux mains viriles se posent sur ses hanches et déclenchent un courant électrique. Elle voulut se retourner mais fut arrêtée dans son élan lorsque son regard croisa l’intensité des yeux bleus qui l’observaient. Ils l’hypnotisèrent et la voix sensuelle qui lui parla ne fit qu’accentuer l’effet qu’il produisait sur elle. Elle se sentait posséder et son corps ne tarda pas à réagir. Les papillons entre ses cuisses firent enflammer son corps dont le cœur pulsait dans un rythme de en plus effréné et qu’elle pouvait entendre résonner jusqu’à ses tympans. Il lui ordonna de ne pas se retourner : «  Ta façon de danser est envoutante alors continue. ». Sans savoir pourquoi, elle s’exécuta. Il se rapprocha contre elle, la faisant frémir, quand elle sentit contre ses fesses le sexe dure sous l’étoffe du jeans de de son partenaire, ça la rendit d’autant plus excités. Ses tétons s’érigèrent avec le frottement du tissu qui donnait à cette sensation une réaction douloureusement bon. Il commença par caresser ses hanches puis son ventre d’une manière si sensuelle qu’elle en oublia vite les complexes liés à ses rondeurs. La danse devint de en plus enfiévrée et les mains du beau brun aux yeux azur plus inquisitrices. Liloo cru qu’à cet instant elle aurait pu être capable de faire l’amour sur le champ, en plein milieu de la piste danse bondée de monde, tellement elle le désirait. Etait-ce l’alcool, l’ivresse des évènements récent, ou tout simplement lui qui la mettait réellement dans cet état ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Tous ses sens étaient en émoi et son corps presqu’en feu. Alors quand les mains de son danseur atteignirent ses seins qu’il caressa à travers le tissu de la robe, son corps devint passion. Elle pressa ses fesses contre celui de son partenaire encore plus avide. Ça réaction ne se fit pas attendre, son sexe pris une proportion volumineuse, tendue comme un arc. Liloo se demanda comment son jean faisait pour ne pas craquer. La sensation de ce membre contre ses fesses, prêt à rentrer en elle, empêcher seulement par la barrière de leurs vêtements la rendait dingue. Elle était prête à défaillir. Ses gestes étaient si précis et si virils, et cette odeur ambrée qui émanait de lui, était tout simplement divine. Il commença à lui mordiller l’oreille, puis d’une main, il écarta ses créoles et ses anglaises dorées qui lui couvrait la nuque pour tout d’abord y laisser un tendre baiser qui la picota légèrement, et laissa ensuite place à un dévorant suçon. Cette bouche avide contre sa peau, la légère pression de ses dents ainsi que cette langue qui la caressait, donna naissance aux creux de son intimité une perle qui descendit le long de sa jambe. Elle avait envie d’hurler tellement c’était bon. A croire qu’il lut dans ses pensées car il releva la tête et croisa le regard enfiévré de Liloo, qui put lire la voracité dans les yeux de son brun d’azur, il emprisonna ses lèvres contre les siennes et y inséra sa langue. Elle perdit pied, elle n’était plus que sensation, chaque parcelles de son corps frémissait et était en feu. Aucun homme ne lui avait jamais fait ressentir cela. Le goût de sa bouche, la chaleur de ses lèvres et cette langue qui l’explorait, à la fois douce et virile, l’odeur enivrante que lui dégageait, mélanger à l’alcool, la mettait dans un état d’ivresse total. Quand ils émergèrent doucement de leur baiser, elle se rendit compte qu’il en avait profité pour glisser sa main sous sa robe et avait atteint la chaire de son sexe. Il s’appliquait habillement à la caresser. Pour retenir un gémissement, elle colla ses lèvres contre son torse. Il releva son notre main, lui caressa tendrement la tête. Au moment où elle la releva, leurs regards se croisèrent, il pressa sa main contre sa nuque, puis lui dévora la bouche sans jamais quitter son regard. Elle ondula encore plus fort pour accompagner la main insinuée entre ses cuisses. Lorsqu’un fulgurant orgasme l’atteignit, elle sentit son corps tremblé. Et avant que ses jambes ne la quittent, les bras virils de son amant l’entourèrent pour la presser plus intensément contre lui. Ils gardèrent ainsi leurs lèvres celer pour lui permettre d’étouffer son crie de plaisir. Elle en était toute étourdie, le temps de reprendre un tant soit peu ses esprits car l’alcool faisait toujours effet. Elle prit conscience de la scène qui venait de se passer en plein milieu de la piste de danse. Et sous les yeux de ses amies. Par chance, la piste était dans l’obscurité et ses amies trop occupées pour s’apercevoir de quoi que ce soit. Lorsque leurs deux corps se séparèrent. Elle sentit comme un vide. Puis elle entendit Line crier son nom. « C’est magnifique Liloo. », ces quelques mots de son bel âtre aux yeux d’azur la firent frissonner. Quand elle voulut se retourner pour lui demander son nom, son amant avait disparu. C’est alors que Line apparut devant ses yeux. Elle avait l’impression que c’était irréel, qu’elle avait rêvé cette scène torride. Line était fatiguée par la journée et la soirée bien arrosée. Elle voulait rentrée et Liloo n’était pas contre non plus de retrouver le calme de leurs appartements pour remettre de l’ordre dans son esprit. Elle repensa à cette soirée et à ce bel inconnu le reste du weekend. Elle ne comprenait pas comment il avait pu avoir un tel effet sur elle. Elle se réjouissait de commencer son nouvel emploi. Cela lui permettrait de passer enfin à autre chose et de lui occuper l’esprit. Alors, quand le lundi matin était arrivé, le trajet vers son nouveau lieu de travail fut mêlé d’anxiété, de joie et d’euphorie. Alors à ce moment précis, dans ce hall, un avenir plein de promesse s’ouvrait à elle.

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