CHAPITRE 6

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CHAPITRE 6

Liloo était livide. Sa colère, ses ressentiments, tout avait disparu. Des larmes coulèrent sur ses joues, sans s'en rendre compte, elle s'était mise à pleurer. Antoine affolé, s'approcha d'elle et s'accroupit. Leurs visages se rencontrèrent puis leurs yeux. Il caressa d'une main sa joue pleines de larmes.

Et lui dit :

- Je suis désolé. Je n'ai jamais eu l'intention de te faire pleurer. Je ne pensais pas déclencher une telle émotion. S'il te plait, arrête de pleurer, Liloo.

Elle lui sourit et dit dans un sanglot :

- Mais je ne peux pas. J'arrive pas à contrôler mes larmes. Je sais même pas pourquoi je pleure. Bien sûre que je te veux dans ma vie, pourquoi est-ce que tu crois que j'ai réagi aussi violement quand tu m'as parlé de me rajouter à cette liste. Le soir de notre rencontre, j'ai ressenti quelque chose qui ne m'était jamais arrivée au par avant et l'idée que pour toi cette instant n'avait été qu'une distraction, m'as mis hors de moi. Mais avec ce que je viens d'entendre, cela change tout. Sache que je n'ai cessé de penser à toi depuis cette soirée. J'étais tout autant obsédée par toi.

Liloo posa sa main sur celle qu'Antoine avait mis sur sa joue. Leurs regards se firent plus intenses. Ils se dévorèrent des yeux, contemplant chacun la chose qu'ils avaient tant désirés. La vue ne suffisant plus, Antoine prit la main de Liloo qui était sur la sienne et l'emmena jusqu'au canapé du salon. Debout l'un en face de l'autre, les yeux dans les yeux. La tension entre eux s'intensifia. Main dans la main, les doigts entre croisés, Antoine porta celle de Liloo à ses lèvres et de son autre main repoussa une mèche rebelle de son visage tout en profitant pour en caresser les courbes.

Il finit par dire :

- Comment t'y es tu pris ma belle Liloo ? Telle une ensorceleuse, tu as envoûté mon cœur. Chaque fois que je te regards, j'ai envie de posséder chaque parcelles de ton corps. J'ai envie que ton cœur m'appartiennes.

Sur ses mots, il se rapprocha d'elle jusqu'à ce qu'il ne reste plus aucun espace entre eux, gardant toujours sa main entrelacée à celle de Liloo, il la passa derrière sa taille pour resserrer son emprise et de son autre main, il caressa d'un air rêveur ses cheveux attachés puis regarda avec envie ses lèvres bombées. D'un coup, il emprisonna la tête de Liloo contre la sienne et captura ses lèvres par les siennes. Un baiser enfiévré s'en suivit, il lui dévora littéralement la bouche. Emparée par la passion qui animait Antoine, Liloo raffermit la prise de sa main entrelacé et de l'autre agrippa ce corps qu'elle avait tant désiré, soulevant la chemise pour empoigner ses fesses à travers son jean, instinctivement elle bomba le torse puis entrouvrit ses lèvres pour inviter la langue d'Antoine à entrer, créant une danse endiablée entre eux deux. Leurs corps et leurs sens étaient en émois. Antoine fit reculé Liloo jusqu'à ce qu'elle tombe sur le canapé. Il lâcha sa prise, elle se retrouva à moitié allongée. Elle regarda Antoine et fronça les sourcils en voyant sa position.

Elle se mit à rire et lui dit : 

- Tu sais que je m'étais promis de ne pas coucher avec toi ce soir et de ne pas céder à tes avances.

Il La regarda les yeux étincellent et pleins de malice et répondit : 

- Je crois mademoiselle que vous allez devoir rompre la promesse que vous vous étiez faîte. 

Sur ce, il se positionna au-dessus d'elle. Tout aussi malicieuse, elle lui dit : 

- Mais vous comprenez cher monsieur, je voulais vous démontrer que je tenais à m'engager dans une relation sérieuse et coucher avec vous dès le premier soir, ne serait pas en ma faveur pour valoriser ma demande.

Sentiments IndécentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant