Qu'est-ce qui vient de se passer ? Je suis dans l'incompréhension la plus totale. Ce n'était pas censé se dérouler de cette manière, il ne devait pas m'embrasser. Non, il ne devait pas ! Je ne pensais pas qu'il avait cédé à ma provocation, surtout pas pour un défi qui était imposé uniquement pour le provoquer. Le rebeu de cité qu'il est ne devait pas faire ce qu'il a fait, il est à lui seul la représentation de l'homophobie. Au cours de notre discussion, Ianis a quand même employé des termes comme Pd, pédale et j'en passe. Quand je dis discussion, je veux bien évidemment dire dispute. Dès le premier jour de notre rencontre, notre échange était déjà compliqué. Pourquoi ? Pourquoi faut-il toujours que ça dégénère quand on est ensemble ? Et pour avoir dégénéré, aujourd'hui c'était vraiment le cas. C'était... torride. Il m'a embrassé et je l'ai fait en retour. Je n'allais pas me défiler. Si lui il l'a pu le faire, je me devais de le faire. Il le fallait. La survenue de ce baiser est en elle-même déjà un problème néanmoins cela n'est pas problème. Du moins, pas le problème principal. Il m'a embrassé et je l'ai fait en retour. Nous étions en compétition au début de ce baiser, chacun essayait de montrer qu'il était le meilleur. Malgré le fait que nous étions en compétition, cela n'explique pas la douceur et la tendresse de ce baiser. Nos lèvres se sont mélangées, entrecroisées, ne faisant qu'un pendant un moment.
Pour la deuxième fois de ma vie, nos corps étaient très proches. L'un contre l'autre, nous pouvions respirer l'odeur et l'haleine de l'autre. Il sentait son parfum, le joint, l'homme. Il sentait lui. Son odeur a envahi mes narines, mes sinus, me faisant perdre le contrôle. La douceur et la tendresse ont laissé place à la fougue. Je n'ai pas d'excuses cette fois, l'excuse de l'alcool ne marche pas. J'étais sobre, je n'ai rien pris depuis hier. Sa grande ressemblance avec ma défunte épouse n'y est pour rien. J'étais sobre, du moins j'étais sobre d'alcool mais pas de son odeur. Je n'ai pas vu Iman, j'ai vu Ianis. Un homme d'origine magrébine d'environ 1 mètre 80 qui se tenait debout devant moi. Mes mains ont entouré sa taille, le rapprochant ainsi de moi, sa peau collant la mienne, ses lèvres se plongeant dans ma bouche. Toutes ces choses ne sont pas la raison de mon incompréhension. La cause de mes tourments est l'érection dans son jogging. J'ai senti sa bite gonflée sous son putain de jogging ! Deux hommes hétéros ne peuvent pas bander en s'embrassant, c'est impossible n'est-ce pas ? Oui, j'ai également eu une érection. Ianis l'a senti, il m'a repoussé et il s'est enfui après m'avoir regardé avec de l'incompréhension ? Non, c'est pire que ça. C'était de la peur. Il a eu peur. Je n'avais jamais vu ce regard auparavant. Il s'est enfui. Comportement de pédale comme il dirait. Ironique ?
Mon pénis est toujours aussi dur dans mon caleçon, très dur à m'en faire mal. Je suis là, assis sur mon canapé en caleçon, ne sachant quoi faire. Mdr je mens, je sais quoi faire mais je n'ose pas le faire. Je n'ai pas éprouvé de plaisir sexuel depuis le décès de ma femme, avec une partenaire ou en solitaire. Ce n'est pas un simple baiser avec un homme qui va me faire craquer. Un simple baiser... ses lèvres charnues, rosées, caressant les miennes, ses mains saisissant mon visage de part et d'autre, son souffle chaud caressant ma peau. Ma main a glissé lentement vers mon boxer sous les souvenirs de cet instant, elle a caressé la bosser à travers le caleçon ce qui m'a procuré du plaisir. Et puis merde. En un geste rapide, j'ai retiré mon caleçon. Après avoir craché sur ma main, j'ai commencé à me branler activement. Qu'est-ce que c'est bon, sentir ma main remonter et descendre le long de mon sexe, insistant de temps et autre au niveau de mon gland, repensant à cet échange de salive avec ce jeune rebeu viril. C'est trop bon, je ne vais pas tenir longtemps. Je sens que je vais venir. Au bout de quelques secondes de plaisir, le plaisir laissa place à un plaisir encore plus grand. L'éjaculation. Je suis resté là, assis tout nu sur mon canapé savourant ce moment. Mes yeux fermés, repensant à la bite de Ianis contre la mienne. Il faut que je me ressaisisse, je ne suis ma gay et c'est mon beau-frère. En ouvrant les yeux, je me suis rendu compte qu'il n'a pas que mon plaisir qui est énorme. La quantité de ma semence partout sur moi et sur tout ce qui se trouve autour de moi l'est aussi. Mon abstinence sexuelle a été productive.
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Mon beau frère
RomanceIanis, un jeune homme d'origine arabe qui a grandi dans une cité, a vu sa vie changée avec l'arrivée de Maximilien. À l'inverse de Ianis, Maximilien est un jeune homme blanc qui a grandi loin des banlieues. Un évènement inattendu sèmera le chaos dan...