Chapitre 9

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« - Ta chambre est super belle ! S'exclama Roméo. »

Je le remerciai en lui indiquant de ne pas parler trop fort étant donné la porte ouverte, sous peine de réveiller les gars.

J'avais emménagé la pièce de façon à que tout sois en noir et blanc. 

Le sol était un carrelage en damier, et mes murs étaient sombres. Mon lit fut à baldaquin, drapé de noir et d'oreillers blancs, cela donnait un style se rapprochant du gothique que j'adorais.

Roméo se rapprocha du mur de verre contre lequel mon lit était posé. Cela donnait vu sur la piscine, ma chambre était juste au-dessus de la terrasse.

« - Je n'avais jamais vu ça, un mur composé uniquement de grandes fenêtres comme ça, c'est magnifique, dit-il. »

Je le dirigeai vers la porte située sur la gauche de l'entrée.

« - Ici, c'est ma salle de bain personnelle, expliquai-je. »

Je possédai une grande douche qui faisait toute la largeur du mur, ainsi qu'une baignoire rétro sur pieds. Tout était orné de marbre noir et blanc ainsi que d'éléments argentés.

« - Je suis la seule à utiliser cette salle de bain, mais si tu as besoin, tu es autorisé à t'en servir aussi, lui souris-je. »

Je précisai que même Zayn n'avait pas ce droit, je considérais que cette partie de la maison, avec ma chambre, était mon espace privé et intime.

Pourtant, je voulus laisser Roméo y avoir accès, lui aussi.

« - Dans ce cas, je vais finir par croire que tu me dragues vraiment, plaisanta t-il.

- Mais... je te drague, répondis-je innocemment. »

Je fis demi-tour sans attendre de réponse de sa part, le laissant déconcerté.

« - Hum... tu veux que je t'aide ? Je veux dire, pour te démaquiller. Tu as l'air fatiguée... demanda Roméo. »

La façon dont il semblait stressé fut adorable.

J'aurais très bien pu le faire seule, mais je n'ai su résister.

Je m'assis sur le lit en fermant les yeux, tandis qu'il s'agenouilla devant moi, avant d'attraper mon menton pour me maintenir.

Ses gestes furent délicats. Il retira mon mascara avec une telle douceur que je dus lui dire d'appuyer un peu plus pour tout enlever.

« - Je ne veux pas te faire mal, dit-il.

- Ne t'en fais pas, souris-je, toujours les yeux fermés, tu peux y aller plus fort, chuchotai-je. »

Je me rendis compte du double sens de ma phrase seulement lorsque je ne sentis plus le contact de Roméo.

J'ouvris alors les yeux, et le surpris en train de fixer mes lèvres. Il releva son regard vers le mien, confus.

Nous nous regardions pendant quelques secondes, sans rien dire. Chaque détail de son visage y passait.

J'eus terriblement envie de l'embrasser.

« - Je crois que... je me raclai la gorge, je ferais mieux de terminer dans la salle de bain, souris-je. »

Je m'y dirigeai précipitamment en fermant la porte derrière moi, essayant de me calmer en soufflant.

Je luttai sincèrement pour ne pas succomber à l'attirance que j'avais pour lui.

A fleur de ton âme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant