Everyone likes speed car

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Je ne sais pourquoi mais je suis vraiment très étonnée de trouver Charles Leclerc devant moi.

Je ne lui ai que très peu parler à Spa mais d'un autre côté je sais que Bonnie lui fait confiance donc ça ne devrait pas trop m'étonner.

J'avance en poussant un soupir de soulagement en réalisant que ce n'est pas la personne que je craignais.

- Charles salut, étonnante surprise et étonnante pancarte, dis-je avec un petit rire avant de lui faire la bise.

- Pas tant que ça, Bonnie Norris est ma copine, dit-il en désignant la pancarte à l'écriture que je reconnais vite être celle de ma meilleure amie. Et puis, j'ai ordre de la part des jumeaux de bien m'occuper de toi jusqu'à ce qu'ils aient fini ce qu'ils ont à faire.

Je rigole. Bien évidemment mes jumeaux préférés ce sont occupés de tout.

- On devrait y aller si tu n'y voit pas d'inconvénient. Pierre nous attend dans la voiture, dit Charles en attrapant ma valise.

Je manque de m'étouffer avec ses paroles.

Pierre est dans la voiture... et merde.

Je suis Charles de près en ayant l'estomac noué, la gorge serrée et l'esprit ailleurs.

Cette soirée se rejoue dans ma tête ainsi que tous les mois qui ont suivis.

Je suis ailleurs et je reviens à la réalité lorsque Charles m'appelle.

- Cam ça va ? Demande-t-il. Camille ?

Je me tourne vers lui en le regardant perdue.

- Oui ça va. Tu m'as parler ?

- Oui je te demandais si tu skiais bien.

- Euh oui ça va enfin j'y suis toujours aller au moins une semaine par an avec mes parents, explique-je à Charles. Et toi ?

- Oui et là j'ai plus qu'hâte d'y aller. Lors du dernier grand prix je ne pensais qu'au fait qu'après j'allais pouvoir skier.

- Au fait, félicitations vice champion ça commence à être du lourd, dis-je avec un petit sourire.

- Oui mais ça ne me suffit pas, un jour j'y arriverais, dit-il pensif alors que nous arrivons devant la voiture où Pierre est au volant.

Au moment où ses yeux bleus croisent mon regard je me fige. Plein de frissons parcours mon épiderme tandis que mon cœur ne cesse de battre pendant 1 sec avec que ses battements ne s'accélèrent.

Des flash back me reviennent en tête et malgré le fait que ce ne soit pas bien je ne peux m'empêcher de me dire que c'était incroyable.

Je rentre dans la voiture et Pierre me salue le plus naturellement du monde. Comme si nous avions pas fait la plus grosse connerie du monde 3 mois plus tôt.

Peut être qu'il a l'habitude après tout, peut être qu'il s'en fou, peut être que Bonnie avait raison et qu'il est volage.

Un faux sourire est plaqué sur mon visage comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes.

En même temps ce n'est pas si faux je m'apprête à passer 2 semaines au ski avec mes amis dont des pilotes de f1 je ne suis pas en mesure de me plaindre.

Alors je me force d'oublier que l'un d'eux est Pierre Gasly et je me concentre sur les 2 semaines de folie en vue.

J'ai l'impression que le trajet passe horriblement lentement dans cette voiture coincé avec Pierre Gasly