Everyone likes speed car

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Je me dépêche de ramener la couette sur mon corps et croise le regard de Pierre toute gênée.

Pierre à la bouche en «o» sûrement gêné lui aussi de la scène qui se présente à lui.

- Dé-désolé je me suis trompé de chambre, dit-il sans me quitter des yeux.

Il devait véritablement avoir trop bu pour se tromper mais j'ai comme l'impression que cette situation l'a fait dessouler d'un coup.

- Pierre tu es vraiment bête ma foi notre chambre est à côté, dit Arthur mort de rire avant de débarquer à côté de Pierre.

Une fois devant nous il se stoppe net.

- Attendez je je j'interromps quelque chose ? Autant pour moi non sérieusement désolé promis je ne dirais rien, dit-il mort de rire avant de disparaître de la chambre.

- Arthur c'est pas ce que tu crois, crie-je alors que j'entend ses rires plus loin.

Je me lève d'un coup en criant :

- Arthur Leclerc revient ici tout de suite il faut que je t'explique, mais la couette reste bloqué et je tombe en avant et me retrouve au sol en sous vêtement toujours face à Pierre.

Ce dernier ne m'a toujours pas quitté des yeux.

- Tu es toujours aussi belle, marmonne-t-il avant de s'approcher pour venir m'aider à me relever et de cette fois-ci détourner les yeux lorsqu'il est trop près de moi.

Mais à ce moment du bruit se fait entendre dans le couloir et la panique se fait ressentir.

Je n'aurai pas le temps d'aller fermer la porte à temps.

Alors Pierre le fait rapidement pour moi avant d'enlever son pull qu'il enfile rapidement au dessus de ma tête.

- C'est mieux comme ça n'est ce pas ? Dit-il faiblement alors que sa tête est beaucoup trop proche de la mienne.

Des flashbacks de quelques mois plus tôt me reviennent en tête puis des flashbacks de ces trois derniers mois avec Kyle me reviennent en tête également un au le cœur me prend tant s'est douloureux de penser à l'acharnement dont mon copain fait part. Je m'éloigne instantanément de Pierre m'étant plus d'un mètre de distance entre Pierre et moi.

- Tu peux sortir s'il te plaît, articulais-je à l'intention de Pierre.

- Camille ça va ? Demande-t-il perturbé par mon soudain changement de comportement.

- Sort, dis-je fermement le faisant sortir dans la seconde après avoir reçu un regard triste de sa part.

Avec un soupire je retire le sweat que Pierre m'a prêter et je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'œil à mon reflet et un énième soupire sort de ma bouche.

Je grossis c'est indéniable. Toute la panique constante qui m'abritte m'a amenée à commencer à manger n'importe quoi contrastant avec l'alimentation parfaitement saine que j'avais avant, tout comme le sport que j'ai arrêter de pratiquer par manque de moral.

Je sais que je devrais penser autrement parce que je m'enfonce dans un cercle vicieux mais je crois que je ne suis pas encore prête.

C'est les pensées toujours plus sombres que je vais me coucher.

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Je suis réveillée par un brouhaha infernal qui se fait entendre dans la maison, je me lève encore fatiguée m'attendant à me retrouver face à la troisième guerre mondiale.

- Lando idiot de Norris ! crie ma meilleure amie à travers le salon en regardant sont frère figé dans la cuisine. Tu te rends compte dece que tu viens de faire n'est-ce-pas ? demande-t-elle visiblement très énervée.