Chapitre 11

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Le matin arriva vite, Draco c'était endormie après avoir aperçu l'ombre de Hermione. C'était un dimanche, et ce dimanche, Draco avait un tournoi de Quidditch très important cette après-midi. Il se leva lentement de son son lit et ses pieds touchèrent le parquet noir glacé. Un frisson parcourra son corps a se contacte mais il se dirigea vers la salle de bain. La première chose qu'il fit en pénétrant dans la pièce c'est ce regarder dans le miroir,
"Comme si de hier à aujourd'hui mon apparence avait changé..." Pensa-t-il.
C'était devenu une habitude pour lui de regarder son reflet dès le matin, non pas car il voulait s'admirer mais pour penser,
Penser à tous ce qu'il faisait, a tous ce dont il pourrait faire, si il était libre, si ils étaient tous libres, mais il se regardait aussi le matin, pour voir son horrible visage de meurtrier, ses cheveux blonds, "décoloré", comme le disait le trio d'or, ses yeux gris, "des icebergs" et son visage blanc, "un cadavre" ...
Oui, Draco se répugnait lui même.
Il soupira longuement puis enleva ses vêtements pour prendre une douche. En ôtant ses habits, il vit, encore une fois, les cicatrices sur sont corps
"C'est qui de fait de toi un homme" lui disait son père plus jeune, mais en grandissant il avait compris et se disait
"Cela fait de moi un martyre".
Il entra dans la douche et laissa l'eau chaude couler sur son corps, puis il changea la température,
l'eau est tiède, mais il tourna encore une fois le robinet en argent,
L'eau était maintenant gelé.
Peu importe la température de l'eau, Draco, n'arrivais plus à profiter de ses douches, et ne prenait d'ailleurs plus de bain. Ses plaies lui brûlaient la peau sous le contact de l'eau ruisselant sur lui.
Cependant, il aimait cela, car ça lui faisait souffrir, il se punissait pour toute les choses mal qu'il avait faite.
Et les larmes coulaient, comme toujours sans arrêter, silencieusement, imperceptible sous la douche.
Il sortit vingt minutes plus tard et vit Hermione fouiller dans la bibliothèque près de son bureau
-Tu fais quoi Granger ?
La rouge et or se retourna précipitamment et fit tomber en même temps quelques livres qui lui atterrir sur la tête et la rendirent légèrement étourdie.
-Voilà ce qui arrive quand on est trop curieux ... C'est aussi un défaut des Griffondors n'est-ce pas ? Surtout de tes deux meilleurs amis, Weasley et Potter ... Ou plutôt anciens meilleurs amis, vu qu'ils sont. Morts.
Hermione aurait voulu lui sauter dessus et l'étrangler mais ne fit rien et baissa les yeux pour essayé de retenir ses larmes.
Draco rigola sournoisement et avant de sortir de la chambre ordonna à Hermione
-Range les livres ...
Et il claqua violemment la porte.

*oO0Oo*
Je descendis les escaliers et arriva dans le salon où ma mère et ma tante, Bellatrix prenaient un thé devant la cheminée essayant de se réchauffer.
Ma tante m'aperçut et posa son verre et se leva précipitamment
-Draco, mon cher neveu ...
Elle s'arrêta un moment puis me fit de grands yeux, qui la fit sembler encore plus dégénéré
Qu'a tu fais de la fille ? Finit elle par me dire avec une voix grinçante.
-Ne vous inquiétez pas pour elle ma tante ...
J'allais partir mais ma tante m'attrapa par le poignet, et avec les mêmes grands yeux elle dit
-Comment la torture tu ?
Veux tu que je te donne des conseils ?
Ma mère se leva et dit a ma tante, toujours collé a mon bras
-Ne t'inquiète pas Bellatrix, je suis sûre que Draco se débrouille... Très bien
Dit ma mère en faisant une grimace.
Je me détachais de ma tante et partit vers la salle a manger.
Mon déjeuner était près, il était treize heures et quart, il me reste encore quarante cinq minutes avant mon match de Quidditch.
Un elfe de maison s'approcha de moi et m'appela doucement en tendant le bras
-Monsieur, le journal d'aujourd'hui
Je le pris de ses mains et lui dis
-Bien, va-t-en ! Je ne veux pas que l'on me dérange aujourd'hui.
J'ouvris le journal et vu en première page
"La destruction de Salem"
Je me levais furieusement et lança le journal dans le feu, je ne voulais plus penser à ça, ou alors, j'essayais tous simplement de fuir
La vérité. Je savais au fond de mon que c'était cela, mais je ne voulais l'admettre, ah cette p*tain de fierté ...

Treize heures moins le quart

Il me reste quinze minutes avant le match. Je pris mon verre et monta les escaliers pour allais me changer.
J'ouvris le porte de ma chambre et vis Granger regarder par le petit orifice rectangulaire qui me servais de fenêtre. Je ne savais pourquoi, mais cette fille ne faisait que regarder par cette "fenêtre" depuis son arrivée ! Et cela, il faut le dire, m'énervait mais vraiment !
Elle ne m'accorda aucune attention et j'en fis de même.

Treize heures cinquante cinq

Mes habits mit, je me dirigeais vers mon lit pour prendre mon balai, mais je vis, juste à côté de lui, un petit boue de parchemin. J'attrapais le petit papier et l'ouvrit.
Il y avait écrit, avec une encre noir et une belle calligraphie
"Bonne Chance".

Je me retournais doucement vers la bibliothèque, et vis Granger, dos tourné, occupé a encore et toujours,chercher un livre.
Elle était la seul qui aurait pu écrire cela, j'en était sûre, car de un je savais très bien qu'elle avait une très belle écriture et de deux, qu'elle était probablement la seule personne assez "gentille" dans cette maison pour accorder une tel attention, même à son pire ennemi, même si depuis qu'elle est réapparu chez moi je doute encore qu'elle tienne son statut.

Mais je ne me fais aucune illusion, elle fait cela simplement par pitié, car je suis dans une "période difficile" et que j'ai besoin d'un peu de réconfort.

Mais je ne comprends vraiment pas pourquoi elle fait ça, même si elle a pitié, ne pourrait elle pas me laisser ainsi pour se venger ?

Le Printemps refleurira Où les histoires vivent. Découvrez maintenant