Chapitre 6

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Minuit, il était maintenant minuit. L'église proche du manoir des Malefoy venait de sonner ses douze coups. Une nouvelle journée venait de commencer, le neuf mars et avec cette nouvelle journée qui commençait, une nouvelle vie aussi. Je savais, que mes dernières chances de survie et de venger les gens bien, morts pour rien étaient réduit à néant. Cependant, au fond de mon cœur j'espérais qu'un jour je pourrais faire se que j'ai promis. Mais pour cela il faudrait que je survive, et cela sera très difficile car aujourd'hui, "j'appartiens" aux Malefoy

Non, a Drago Malefoy et cette homme est vil et cruel je le sais mais je me suis aussi promis d'obéir et j'avoue, que la promesse faites a Harry avant sa mort, celle de détruire Voldemort ne met plus que souvenirs. J'étais déjà brisé par la guerre mais après la torture que j'ai vécu, les derniers morceaux de mon êtres brisés ont finit par disparaître eux aussi. Revenons a Drago Malefoy, il dit me détester, il l'a dit quelques minutes plus tôt a sa mère mais cela faisait aussi cinq bonnes minutes qu'il me serrait dans ses bras. Pourquoi ? Je ne sais pas mais il me faisait affreusement mal. Il me serrait très fort, comme si il avait peur que je ne m'évapore soudainement. Je sentait qu'il bougeait sa tête, son nez se faufilait dans mes cheveux. Je l'entendais inspirer fortement et expiré lentement. Était il en train d'humer mon parfum ? Non, mais j'avais l'impression qu'a chaque souffle, son poids sur mon corps me basculait en arrière et je sentais aussi sa prise se relâcher. Au moment ou je sentis que je pouvais me relever j'essayais de bouger mais il s'effondra soudainement sur moi.Je sentis mon visage devenir rouge et mais joues prendre feux. Pas seulement car j'étais gênée par la situation mais aussi parce que le corset de ma robe me serrait affreusement. En dernier recours j'ai essayé de me lever mais il avait tous son poids sur moi et ses bras me tenait fermement par la nuque et par la taille. Je finis donc par m'abandonner au sommeil qui me prenait petite a petit.

*o0O0o*

Le lendemain, je sentais quelque chose de chaud sous mon corps, et quelque chose de doux sous ma tête. Je ne voulais ouvrir les yeux mais au fur et à mesure que les secondes avançait, les souvenirs de hier me revenait a l'esprit. Je me relevais subitement et je vis avec stupeur que cette choses chaude, douce et agréable n'était rien d'autre que Granger. Je me mit les mains sur la bouche et sentis mes joues s'enflammer. Ce n'était pas de la colère mais plutôt de l'embarras. Pourquoi je me sentais ainsi ? Je me rendit soudain compte que la chose "douce", comme je le disais plus tôt, sous ma tête était la chevelure de la Rouge et Or et a cette pensé mon corps s'enflamma je n'avais jamais ressenti une tel chaleur. Granger bougea un peu dans son sommeil et sa robe remonta et dévoila sa cuisse. Ses beaux cheveux bruns étaient dispersés en éventail autour de son visage. Elle avait aussi la bouche légèrement ouverte pour respirer, ses sûre que dormir avec un corset ne doit pas être très confortable. Mon coeur s'emballa encore une fois quand je finis par poser ma main sur sa taille pour l'aider a mieux respirer mais je reculait quand je la vis ouvrir les yeux

-je ... Uh ... Her ... Granger ! Pourquoi est tu dans mon lit ?

Elle se leva, baissa sa robe et me regarda avec ses yeux rouges. Avait elle pleurait toute la nuit ? Oui, elle avait pleuré !

-Pourquoi tu as pleuré Granger ? Elle tourna la tête et fit non avec celle ci.
tu sais quoi ? fait comme tu veux ! pleures, hurle, meurt ! ça met bien égal !

Je finis par sortir de la chambre et en sortant vit mon père devant la porte. il avait toujours ses longs cheveux blonds coiffé en arrière. son visage toujours aussi couvert de rides me répugnait, mon père est un etre cruel, un assassin et il m'avait moi aussi rendut ainsi. Soudain un horrible souvenir me vint en tete. C'était il y a longtemps, je devais avoir entre huit et neuf ans, mon père comme toujours m'enseignait "l'art" de torturer et avait emmener une petite fille moldue de mon age et me disait de lui lancer plusieurs Doloris pour en finir avec un Avada Kedavra. je ne pouvais pas faire ça, elle était appeuré, elle appelait sans cesse son père, ses cries me déchiraient. Mon père la tenait fermement par les bras et ne la laissé pas bougé

-Vas y fils ! Torture la ! Puis tue la !

je tremblait et je voyais flous, je devais surement ressentir la meme peur que cete fillette. Je me souvient parfaitement d'elle. Elle avait des cheveux lisse et épais, sa peau mate faisait encore plus ressortir ses yeux verts émeraudes.

Elle cria une dérnière fois et je dis

-AVADA KEDAVRA !

la petite mourut sur le coup. Ses cries avaient cessait et son petit corps gisait par terre. Ensuite mon horrible père s'énérva

-Tu aurais dabord du lui lancer des Doloris et ensuite la tuer. Je dois te punir fils.

et il me jeta un Doloris. Les cries de la petite fille resonait a présent dans les miens.

"Monsieur Malefoy" me sortit de mes pensés

-Fils, pourquoi as-tu gardait la née-moldu avec toi ?
-Père, je ...
-Attend ! Allons dans mon bureau dit-il en montrant ma tante de la tête. Nous arrivâmes dans son bureau, s'assit et se retourna vers une grande fenêtre
-Alors fils, donne moi ton "excuse"
-Se n'est pas une excuse père, je la garde juste avec moi, dans ma chambre
-Pourquoi ?
Je réfléchis un instant et dis
-Pour mieux la faire souffrir
Mon père se retourna l'aire intéressé
-Comment ? Dit il avec un sourire fière
-On la consument petit à petit par l'envie
-L'envie ? Quel envie ? Mon père reprit un aire mauvais
-L'envie, la jalousie. Je vivrais bien, elle vivra mal, Je serais heureux, elle sera triste, je serai libre, elle emprisonnait, j'aurais tous, elle n'aura rien. De plus elle sera ... Torturé ?
Il se leva avec un sourire mauvais. Comme il pouvait être laid.
Je finis par sortir de son bureau pour monter dans ma chambre. En arrivant en haut de l'escalier je vis la porte ouverte, Granger en aurait elle profitait pour s'enfuir ? A cette idée, je me mis a courir et en entrant j'entendis
-Oh Drago, tu m'as fais peur
C'était ma mère, elle était assise sur mon lit, et semblait attendre quelques chose.
-Mère ? Que faites vous ici ?
-J'attend la demoiselle
-la demoiselle ? Dis-je interrogateur. Je vis finalement Granger sortir de la salle de bain. Elle s'était changé, elle portait à présent un longue robe noir, avec un col Claudine a strass argenté.
Elle avaient de belles boucles, de longs cheveux bruns, elle les avaient détachés. Sauf quelques mèches étaient attachés en une petite queue pour mettre son visage en valeur. Son visage,lui, semblait toujours aussi triste.
-Comment la trouve tu Drago ?
-Mmh ... Ça passe ...
Elle me fixait toujours aussi intensément, j'en avait assez, je voulais que cette Sang-De-Bourbe arrête de me fixait ainsi ! Je ne sais pas pourquoi cela me mettait en colère, au contraire, en temps normal si elle me fixait ainsi j'aurais été le premier à apprécier qu'elle ne m'ignore pas.
Pourquoi cela m'embêtait il tellement ? Me sentais-je coupable de quelque chose ?
Oui, elle me regardait ainsi, comme si j'étais une bête sauvage. Ses yeux semblaient être sans vies mais j'avais l'impression de ne voir que du dégoût et aussi une méchanceté à travers ses yeux chocolats.

Ils disaient: "Tu me répugne, tu es le point central de mon malheur"

Le Printemps refleurira Où les histoires vivent. Découvrez maintenant