Chapitre 12

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"Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom
Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom
Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom
Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom
Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes maisons réunies
J'écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom
Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom
Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom
Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté."

Draco ne dit rien et partit, cependant son père le rattrapa et lui dit
-Fils, où compte tu aller ainsi ?
Draco sembla surpris
-Père, il y a un match de Quidditch aujourd'hui, nous y allons tous
Lucius le prit soudainement par le col
-Tu es vraiment un incapable ! Et tu crois, fils, que si la sang de bourbe reste ici, toute seule, elle va rester sage ou bien qu'a ton arrivé elle sera encore, gentiment assise dans ta chambre comme un chien ?! Je te rappelle, qu'elle était le cerveau du trio d'or, et qu'elle va profiter de ce moment pour s'enfuir, croit du que notre Lord appréciera cela ?!
Lucius le libera, il regarda son fils dans le blanc des yeux un instants puis Draco lui dit
-Mais père, alors que dois-je faire d'elle ...?
L'emmener avec nous ?!
-Que tu es bête ! Va tous simplement l'enfermer dans les cachot !
-Père je vous ai déjà dit, que je ne veux pas la mettre dans les cachots ...
-Bien alors va l'enfermer dans ta chambre avec un sort et met comme garde quelques elfes de maison !
Draco ne dit rien et hocha simplement la tête, il monta les escaliers Nonchalamment et arriva devant la porte en bois noir et souffla
-Collaporta...
Puis repartit prévenir deux elfes de maison pour la surveiller.
En arrivant devant la porte d'entrer il vit sa famille réunis, son père, sa mère et sa tante.
Il pensa quelques instants que ça vie aurait pu être différente si son père n'avait pas été un mangemort et s'il n'avait pas eu ce mauvais caractère et le besoin de dominance. Que si sa tante n'était pas dégénéré elle serait tout aussi gentille que sa mère, qu'elle l'aurait aimé comme elle et qu'elle ne l'aurait pas, elle aussi, maltraité comme son père.
Sa mère elle, aurait été la même, cependant elle aurait toujours eu un visage lumineux et souriant. Des fois, Draco pensait tous simplement qu'il était lui même le problème a tous cela,
Que s'il n'était pas né, ses parents serait surement en train de vivre chacun de leur côté, que s'il n'avait pas était a Poudlard Voldemort ne serait jamais réapparu, que s'il n'avait pas aidé les mangemorts, Harry serait toujours en vie ...
Que s'il n'avait pas tué cette petite fille moldu il y a 13 ans, elle serait toujours en vie et heureuse, que s'il n'avait pas existé, Hermione n'aurait pas eu a subir ses insultes.
Draco se sentait affreusement coupable et semblait avoir toute cette responsabilité sur ses épaules.
Bellatrix appela son neveu et transplanèrent dans le terrain de Quidditch. Le terrain était identique au souvenir de Draco, sauf une chose était différente, le public.
Le public était tous simplement constitué de mangemorts, formant une marrée noir. Dans le plus haut des gradins, se trouver les places des membres de sa famille et celle, de Voldemort.
Sa famille le quittèrent et il se dirigea vers la centre du terrain ou était réuni son équipe. Il aperçut de loin son ami, Blaise, et il baissa les yeux, il ne voulait pas l'affronter après avoir vu Maïlys Sarlange mourir.
Il savait très bien que son ami avait sûrement dû être au courant à cause du journal.
Blaise s'approcha de lui et posa une main sur son épaule et lui souffla a l'oreille
-Ne t'inquiète pas, je sais que c'est pas de ta faute
Draco ne se retourna pas, mais là tête toujours baissé il murmura a son tour
-Si Blaise, tous est de ma faute, absolument tous ...
Blaise n'eut le temps de répondre qu'une voix grinçante annonça
-Cher public ... My Lord ...
Aujourd'hui nos juniors vont affronter les Immundus !
Le public se mit soudainement à huer et les Immundus entrèrent dans le terrain.
Les membres des Immundus était pour la plus part très jeunes, des né-moldu ou des sang-mêlés certains avaient des cicatrices, des bleus, des plaies, boitaient et se tenaient la poitrine, surement des cotes cassées. D'autres encore semblait être hypnotisé, ne sachant pas se qu'ils faisaient ici, perdu dans le néant de la douleur.
En les voyants, le public se mit a rigoler et une explosion marqua le début du match.
Les Immundus, ne savaient jouer, ils se faisaient pousser, frapper par les joueurs de l'équipe des Mangemorts Juniors.
Cela rendait vraiment Draco anxieux et en colère car se ne sont absolument pas les règles du Quidditch et que les membres de son équipe ne faisait que tricher. Draco ne jouait pas sérieusement parce qu'il savait que de toute façon, ils allaient gagner.
Il était dans ses pensées et faisait simplement des cercles sur son ballet et percuté parfois, pour ne pas paraître bête, les Immundus.
Mais Draco, toujours perdu dans ses pensées fut soudainement bousculé par un des membres des Immundus Et tomba lourdement sur le sol, le vif d'or apparue, et par chance, entant donné que Draco était au sol, et avait tous les regards sur lui, le plus jeune de l'équipe adverse l'attrapa et les Immundus contre toute attente, gagnèrent.
A partir de ce moment, Voldemort devint rouge de colère et disparut dans une fumée noir et fut suivit par d'autres mangemorts. Draco lança a dernier regard a ses parents et transplana.

*oO0Oo*

Je montais les marches quatre à quatre et arriva dans ma chambre. En entrant, je vis Granger toujours assise devant la fenêtre, encore en train d'observer je ne sais trop quoi.
Je m'assis derrière elle et la regarda quelques instants puis dis
-Que regarde tu par cette fenêtre ?
je savais qu'elle n'allait pas me répondre, cependant je vis quelques choses de vraiment impressionnant. Granger leva sa main, et pointa son index dans le vide, et forma des lettre avec celui-ci qui fit apparaitre des étincelles. A la fin de son geste, les deux mots restèrent quelques secondes dans les aires avant de s'évaporer.
Ces lettres formaient un mot sans signification pour nous:
"La Liberté"
C'était ça réponse, et son bras retomba lourdement sur le sol, lasse.
Soudain ma porte s'ouvrit brusquement et mon père entra
-Fils ! A cause de toi, notre maître est furieux ! Par ta faute, notre équipe à perdu !
Je baissais les yeux et écoutais simplement la morale que me faisait mon père.
Il parla ainsi une bonne vingtaine de minutes et me cria
-Répond moi quand je te parle !
Et sous son élan de colère,
Il leva la main, je fermais les yeux et attendais simplement que sa main percute mon visage mais rien.
Je sentis, simplement deux mais s'agripper a mes manches et un claquement sur une peau, en ouvrant les yeux, je vis devant moi Granger, c'était elle qui avait reçu la gifle de mon père.
Mon père contracta sa mâchoire et en grinçant des dents dit
-Pourquoi-se-met-elle-entre-nous ?
Non, ceci n'était pas la bonne question, la question était
"Pourquoi m'avait elle défendu ?"
Mon père allait encore une voix ouvrir la bouche quand ma mère arriva et lui dit
-Lucius, Rosier t'attend dans le salon, vous avez une réunion il me semble ...
-J'arrive Narcissa
Il s'approcha de mon oreille et souffla
-On en reparlera tout à l'heure fils ...
Et il partit en jetant un regard de dégoût a Granger.
Granger lâcha mes manches et partit vers la petite fenêtre et se rassit .

Elle ne dit rien, Je ne dis rien.
On resta simplement assis, chacun de son côté,
Elle cherchant la "liberté" par la fenêtre,
Moi en m'interrogeant.
Pourquoi c'était elle interposer entre moi et mon père ?

Le Printemps refleurira Où les histoires vivent. Découvrez maintenant