Sister // VF

Chapitre 44

«  J'étais un bon gars, Katherine. Je l'étais vraiment. Je vivais avec ma mère et ma sœur, Gemma. Mon père est parti quand j'avais 3 ans. Je ne l'ai jamais revu. Nous vivions heureux à Holmes Chapel. Gemma était toujours la plus intelligente, elle a toujours bien étudié à l'école, et moi aussi. Louis était mon meilleur ami, nous déconnions tout le temps, et il vivait juste à côté de chez moi. C'était bien au début, puis sa belle-sœur, Annabelle a emménagée chez lui et depuis, tout a changé »

«  A-Annabelle ? » Je parviens à demander, mon cœur battant.

«  Ouais, celle que tu connais. Elle était.. » Il sourit tristement « Elle était mon premier a..mour » Je vois combien c'est difficile pour lui de dire ce mot. Comment ça peut être aussi difficile pour quelqu'un ? L'amour est beau, l'amour est bon.

Peut-être pas pour lui. Mon subconscient ajoute.

" C'était l'amour de mon enfance. Eh bien, c'était enfantin, j'avais 15 ans" il veut couvrir le fait que, en réalité, il était vraiment amoureux pour une fois.

"Je traînais souvent avec Louis et donc Annabelle aussi. Elle ne connaissait personne dans la ville au début, voilà pourquoi. Alors, une nuit, elle est venue dans ma chambre. J'étais seul. Louis n'était pas avec nous. Cette salope a su faire un très bon travail. S'il te plaît, Kathy, ne me fait pas dire chaque putain de détails. Nous étions en couple et avec tous les hauts et les bas, nous avons été ensemble pendant 2 ans. Puis elle m'a trompé et nous avons rompu après ça. Je l'utilise comme mon esclave sexuel, parce qu'elle n'est rien de plus pour moi."

Il a été blessé. Ses yeux le montrent. Outre le fait qu'il essaie de le cacher, je peux voir combien ça l'a brisé. Maintenant, je comprends pourquoi il joue avec tout le monde, pourquoi il utilise tout le monde, pourquoi il ne sort pas.

«  Tu penses que tout le monde est comme elle, n'est-ce pas ? » Je demande. Il regarde loin, ne voulant pas de contact visuel avec moi.

"Hey " je touche sa mâchoire doucement pour qu'il me regarde.

"Arrête " Il me surprend en repoussant ma main et en se levant immédiatement

" Tu es la toute première personne à qui je raconte cette histoire et tu sais pourquoi je le gardais pour moi ? Parce que je n'ai pas besoin de pitié. Oui, ça fait mal mais j'avais 17 ans et tout a changé, je ne suis plus faible désormais. Je ne suis plus le garçon du passé." Son sang est en ébullition, je vois son visage devenir rouge de colère.

«  Tu sais quoi ? » Je reste debout « Je ne sais pas qui tu étais dans le passé, mais tout de suite, je sais que tu es le plus grand trou du cul de la planète. J'en ai marre de toi, Harry ! Merde ! » Je crie encore plus fort « Une minute tu es agréable et attentionné et je pense que nous pouvons arranger les choses, mais la minute d'après, tu me cries dessus comme si je ressemblais à Annabelle ! Je suis fatigué de tout cela. J'étais si heureuse que tu te sois finalement ouvert à moi, mais nous revoilà, criant l'un sur l'autre ! » Je suis à bout de souffle, mais je ne peux plus supporter cela désormais.

«  Tu es la seule fille qui ose me crier dessus » Il répond silencieusement, comme si rien n'était arrivé. "Mais le problème c'est..." Il fait deux pas vers moi, regardant le sol et souriant d'un air satisfait. "Que j'aime ça " Il prend un autre pas vers moi et en quelques secondes, nos corps sont écrasés l'un contre l'autre. Il pousse mes cheveux loin de mon visage avec son index.

Je tiens à protester, mon esprit me dit que je le devrais, mais je ne peux pas. Je ne peux me passer de lui. J'ai besoin de lui, j'ai besoin de son doux touché.

«  Tu me rends fou » Il chuchote, pressant son front contre le mien.

«  Tu l'es » Je marmonne. Son sourire se creuse. Il mord sa lèvre inférieure et je lèche mes lèvres de désespoir. Dieu, je veux tellement l'embrasser.

«  Embrasse-moi » Je prie

«  Non » Il sourit. Mon cœur bat instantanément et quand je suis sur le point de le repousser, il met soudainement ses longues mains sur mes hanches, me soulevant et en me poussant contre le mur. Il écrase ses lèvres contre les miennes et m'embrasse grossièrement, en prenant tout le souffle qui est en moi. Il m'embrasse voracement et ça fait mal mais j'aime, Dieu, j'aime la façon dont cette douleur me plaît.

« Je te veux, Katherine » Il chuchote contre mon oreille, embrassant et suçant mon cou. Je roule ma tête en arrière et gémit de plaisir, glissant mes doigts dans ses cheveux en bataille.

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J'ai fais de mon mieux pour ne pas vous faire attendre longtemps en attendant que l'auteur poste la suite mais elle n'a rien mit depuis 6 mois parce qu'elle a des examens, elle reprendra vers Août. Donc venez lire mes autres histoires pendant cette longue ( ou pas ) attente.

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