Dernière lune d'espoir tome 1 : Nouvelle chance

Chapitre 17

"Peu importe ce que tu penses de moi, ce qui importe, c'est ce que je m'accepte"

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La lueur du crépuscule baignait les arbres de magnifiques couleurs chaudes. Une légère brise s'abattit sur le visage de Cassie alors qu'elle profitait de la douce atmosphère accueillante de la forêt.

Elle marchait sans but précis, se laissant guider par les sentiers familiers, les arbres majestueux et le doux chant des oiseaux. Une apaisante mélodie d'eau s'écoulant dans un ruisseau dominait les autres bruits environnants.

Tout à coup, la luminosité du soleil commença à faiblir, cédant la place à une obscurité grandissante.

Un frisson parcouru l'échine de Cassie et elle ramena ses bras autour de son corps pour se réchauffer.

Au loin, elle crut apercevoir un léger brouillard, mais elle secoua la tête, pensant que son imagination lui jouait des tours.

Elle chercha la lune du regard, cet astre qui lui montrait toujours le chemin. Cependant, plus elle avançait, plus l'obscurité s'intensifiait.

Les ombres s'étiraient sinistrement sur les arbres, engloutissant la beauté paisible de son endroit préféré. Le chant des oiseaux cessa, laissant place à un silence oppressant.

Le brouillard se rapprocha d'elle, alors que les arbres semblaient vouloir l'engloutir. Leurs branches autrefois accueillantes étaient maintenant menaçantes, ressemblant davantage à des bras griffus.

Le cœur de Cassie s'emballa d'anxiété. La jeune femme tenta de faire demi-tour, mais le chemin qu'elle avait emprunté récemment n'existait plus. La forêt avait changé, se métamorphosant en un labyrinthe obscur.

Elle s'approcha prudemment des arbres et un murmure indistinct résonna à travers leurs écorces. Cassie chercha désespérément une sortie et se mit à courir lorsqu'un passage se dégagea à travers les arbres. Ses pas raisonnaient comme un écho dans le noir. Puis un rayon de lune guida son chemin pour atterrir au milieu d'une minuscule clairière. Les murmures devenaient de plus en plus distincts, jusqu'à ce qu'elle comprenne enfin ce qu'ils disaient.

Les voix prononçaient son nom.

Terrifiée, Cassie tenta de se reculer, mais ses pieds semblaient s'être collés au sol. Dans la noirceur de la nuit, trois lueurs se rapprochaient d'elle. D'abord complétement flou, les étranges lumières devinrent des silhouettes. Ils murmuraient son prénom d'une voix caverneuse en se dirigeant vers elle.

Les yeux de Cassie se remplissent de larmes lorsque les silhouettes se révélèrent.

Leurs yeux brillaient d'une lueur inquiétante comme des esprits envoutés.

- Maman ? Murmura Cassie.

- Tu nous déçois beaucoup, Cassiopée.

- Je n'ai pas élevé ma fille pour qu'elle finisse dans les bras d'une autre fille, continua le fantôme de son père.

- Je suis désolée papa, pleura Cassie.

- Tu me dégoutes, surenchérit son cousin. C'est toi qui aurais dû mourir en fin de compte.

- Tu ne le penses pas.

- Nous pensons chaque mot.

Cassie se mit à pleurer en leur implorant d'arrêter de parler.

- STOP, arrêtez !

Leurs phrases blessantes se répétaient en continu tel un écho.

Au bord du désespoir, Cassie sentit tout à coup une main douce sur son épaule. Elle se réveilla en sursaut, les draps ruisselant de sueur.