Le secret des pierres

Chapitre 1 Point De Vue Amber

Il y a quelques jours, dans le village de Saint Antoine, une découverte incroyable fut déterrée des profondeurs de la terre. Alors que la chapelle portant le même nom était en travaux de rénovation. Par accident, un ouvrier tomba sur une pièce souterraine non répertoriée sur les plans. Pourtant, cette chapelle datait du moyen-âge et plusieurs chercheurs l'avaient étudié au peigne fin. Cela montrait que les vestiges de l'ancien temps gardaient toujours leurs secrets pour eux. Après cette découverte, les travaux furent suspendus. Aucun risque ne devait être pris pour éviter d'abîmer la nouvelle trouvaille. Et pour l'étudier de fond en comble, une équipe de chercheurs fut envoyé.

Amber Everlaine, chercheuse depuis dix ans dans le domaine des vestiges datant de cette époque, fut appelé pour élucider chaque mystère. Diplômée à l'âge de ses vingt-cinq ans, elle était reconnue, comme étant la meilleure dans son domaine, de la région. Aucun détail ne lui échappait, C'était pour cela qu'on la recommandait souvent pour ce genre d'expertise. Également passionnée d'histoire dès sa plus tendre enfance, elle connaissait chaque signification des symboles et leurs utilisations. Ce n'était alors pas étonnant qu'on ai fait appel à elle.

Avec son équipe, elle commença les fouilles trois jours après la trouvaille faite par les ouvriers. À l'endroit où la terre fut creusée, une trappe s'y trouvait. Voyant les détails, elle ne datait pas d'aujourd'hui. La jeune fille l'ouvrit, laissant place à une échelle qui s'enfonçait encore plus sous terre. Plusieurs marches les séparèrent de la pièce en question.

Avec les lampes frontales, ce parcours était moins difficile à franchir. Mais une fois arrivé, la luminosité demeurait insuffisante. De son sac, Amber sortit sa lampe torche et commença à étudier l'endroit, toujours en étant accompagnée.

L'endroit découvert était un genre de cabinet d'étude. Rien ne montrait l'identité de la personne qui faisait ces recherches à l'intérieur. Seuls des livres mal entreposés sur des étagères, et des écrits très anciens placés sur un bureau se trouvaient dans la pièce. Les ouvrages très poussiéreux étaient rongés par l'humidité. Néanmoins, quelques lignes pouvaient être lisibles grâce la lumière du jour. Cela pouvait être très utile pour les recherches.

—Ramassez ce que vous pourrez trouver ! ordonna la jeune femme à ces hommes. Surtout, n'oubliez pas le moindre objet.

—Entendu.

Tous se mirent à transporter délicatement chaque objet, sans exception.

À part cela, il n'y avait rien d'autre d'intéressant, du moins ce que tout le monde pensait. Alors que la jeune chercheuse commençait à quitter la pièce, elle sentit quelque chose d'étrange, une sensation dont elle ne connaissait pas le nom. Elle entendait comme une voix en train de l'appeler. Plus elle s'approchait, plus la voix devenait de plus en plus audible. C'était comme si elle était guidée par une entité suprême, voire même divine.

Elle se laissa donc guider et s'approcha du bureau. Elle ouvrit chaque tiroir, mais elle n'y trouva rien. C'était en étudiant de plus près qu'elle découvrit un compartiment caché à l'intérieur. Elle le tira et trouva un petit coffre rempli de pierres. Elles brillaient de mille feux malgré la poussière. Ce n'étaient pas des pierres ordinaires, et cela devait être étudié d'encore plus prêt. Amber mit le coffre dans son sac et se précipita vite à la sortie.

De nouveau sur terre, elle découvrit le travail réalisé par son équipe. Les trouvailles étaient entreposées dans le camion, dissimulées sous un draps, à l'abri de la lumière. Tous attendaient ses ordres.

—Retournons au laboratoire !

Tous hochèrent la tête pour lui répondre.

Le camion en marche, ils rejoignaient en un instant la destination de son choix. À peine arrivé, ils rangèrent les objets et commencèrent leurs études. La chercheuse de renom commença par décrypter les écrits. Avec sa brosse, elle dépoussiéra chaque page afin que cela devienne lisible. Le papier était plus rugueux que celui de maintenant. Les lettres étaient, quant à elles, écrites à l'encre grâce à une plume de l'ancien temps. Rien que d'observer les espaces et la précision justifiait cela, ce qui montrait bien l'âge avancé des écrits.