Chapitre 10

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Latifa Zahra Aïdara

Je me réveilles difficilement la tête qui tourne, je clignes les yeux pour essayer de les ouvrir.
Je fais voyager mes yeux tout au long de la pièce où j'étais, tout me semble bizarre et nouveau ici.
J'ai passé la nuit ici...

Les événements de la dernière fois me reviennent à l'esprit. J'étais sur le point de rentrer attendant le chauffeur à côté de la route et ensuite on m'a... Oh non !

J'essaie de me lever et me dirige vers la porte que j'ai vu en première. J'appuie sur le poignet mais elle était fermée à clé.
Je me retournes pour chercher mon sac ou un téléphone peu importe, une chose qui pourrait me faire sortir d'ici. Je fouille partout mais ne trouve rien. Je commence à paniquer. Mais me dis qu'il faut que je sortes d'ici.
Je retournes à la porte frapper bien fort et crier à l'aide pour savoir s'il y'a quelqu'un dans les lieux ou voir peut-être la personne qui m'a « kidnappé » .
Soudain, quelqu'un ouvre la porte et un homme à la cinquantaine apparaît avec un autre qui me paraît plus jeune.
L'homme à la cinquantaine son visage m'est familié mais je ne le reconnais pas.
Celui de derrière vu qu'il portait un masque je voyais pas son visage.

- La princesse décide enfin de se réveiller. Me dit-il avec un sourire diabolique.

- Qui êtes vous ? Pourquoi vous m'avez emmené ici ? Dis je

- Ce n'est pas à toi de poser des questions, tu as intérêt à la fermer avant que je t'en colle une.

Je restes silencieuse un moment me demandant s'ils m'ont confondu peut-être avec quelqu'un d'autre.

- C'est mieux comme ça, tu es plus mignonne quand tu es calme. Dit-il en caressant mon visage.

Je le repousse subitement en le bousculant.
Étant sur le point de m'enfouir, il me rattrape de justesse et me fais entrer dans la chambre, me bousculant sur le lit.

- Tu restes ici petite effrontée. Crit-il presque

Avant que j'essaie de faire quoi que ce soit, il sort et referme la porte.

Je me relève pour partir essayer d'ouvrir la porte en criant toutes mes forces mais c'était inutile, ils sont partis.

Les secondes passaient, les minutes, les heures je ne sais plus. En tout cas tout ce que je sais c'est que je veux sortir d'ici.

Quelques temps après, la porte s'ouvre sur une femme portant un chemisier blanc et une jupe noire, elle a une assiette qui contient de la nourriture des mains et une bouteille d'eau. Elle vient vers moi déposant le plateau et dès qu'elle me tourne le dos je l'interpelle.

- Attendez ! S'il vous plaît je veux sortir d'ici aidez moi.

Elle me regarde enfin un moment et commence.

- Je ne suis qu'une employée ici. Je ne sais pas beaucoup de chose sur ces gens mais je te demande de t'enfuir si l'occasion se présente. La maison est sécurisée donc impossible de sortir sans qu'on nous chope.

Elle hésite en regardant derrière elle comme pour vérifier si quelqu'un ne l'entend pas.

- En nettoyant le bureau du patron, je les ai entendu dire qu'ils allaient t'emmener dans une maison close. Et qu'en t'emmenant là-bas, ils auront ce qu'ils veulent sur ton père. Reprend t-elle en partant sur ces mots.

Je me laisse tomber sur le lit aux bords des larmes. Ils veulent me faire prostituer ? Qu'est-ce que je leur ai fait et quel est le rapport avec mon père ? Ces questions me trottent l'esprit avant que je m'endorme fatiguée des événements qui se présentes.



                 Djibril Cheikhna Yassir.

Si quelque chose arrivait à Latifa je ne me le pardonnerai jamais et je faillirai à ma promesse.
Cette fille je ne sais pas ce qui m'arrive avec elle mais l'envie de veiller sur elle et de la protéger m'envahît toujours quand je la vois. Ce n'est pas seulement le fait que son père m'a chargé de veiller sur elle.
Elle est si douce et innocente malgré qu'elle soit audacieuse et ne se laisse jamais faire.

Dès l'instant où j'ai su sa disparition, je suis partie direct à sa recherche. J'ai préféré ne rien dire à son père ni à sa tante. Je l'a remmènerait sain et sauf et par tout les moyens.


    
                   Latifa Zahra Aïdara .

A mon réveil, je constate qu'il fait noir dans la chambre, il fait nuit. Mon ventre gargouille, je n'ai rien avalé. Je me retournes et vois le plateau que la dame m'avait apporté posé là où elle l'avait laissé. Je m'y dirige et remplie mon ventre ensuite bois l'eau. Peu importe la situation moi je manges !

La porte s'ouvre sur le monsieur à la cinquantaine portant avec sa main un sachet de je ne sais quoi. Je le regardes venir vers moi avec haine.

J'étais sur le point de lui cracher que j'étais déjà au courant de ce qu'il prépare mais je me retient me disant que si je parles, il va savoir que c'est la dame qui m'en a informé.

- Tu entres dans la salle de bain, tu te fais belle et tu mets ça. Me tend t-il le sachet.
Tu me fais pas attendre, j'arrive dans quelques minutes.

Je prends le sachet sans un mot, il me dévisage avec son sourire sarcastique avant de me tourner le dos.
S'il y'avait une vase prés de moi, je n'hésiterai pas à lui casser la tête.

Aprés qu'il soit sortit, j'ouvres le sachet qui contenait des habits. Je restes bouche bée lorsque je les ai étalés. Une jupe en cuir noir m'arrivant à mis cuisse avec un body bijoutier qui ne cache presque rien, ainsi que des talons dont je suis sûre de ne pas pouvoir marcher correctement dessus. Seigneur je ne peux pas porter ça !

Si c'est le seul moyen pour que je sors d'ici et pour la même occasion m'enfuir je le porterai.

Je me diriges vers la salle de bain, me rafraîchit et me prépare et mets du rouge à lèvre qu'il m'a forcé à mettre. Je sors le retrouvant assise sur le fauteuil. Je pris intérieurement qu'il ne pose pas ses mains sur moi.

- Mais quelle bombe! Fit-il en se mordant la lèvre inférieure.

Il reçoit un appel par la même occasion.

- Oui on arrive. Dit-il à son interlocuteur.

Il vient vers moi et me tire vers la porte.
On sort de la maison accompagné d'un autre homme assez clair. Je regardes de partout et cet air frais me fais vraiment du bien. On avance et je penses. Une idée m'est venue en tête lorsque j'étais de dos à cet homme. En me faisant entrer dans la voiture, je piétine l'autre derrière moi et donne un coup à ce con entre ses jambes. J'ai vite couru malgré les talons que je portais mais ils ont été plus rapide que moi, ils m'ont vite chopé avant que ce con me gifle.

- Fait la vite entrer dans la voiture. Crit-il

Comme dit, l'autre m'entraîne dans la voiture puis démarre... .

On ne s'y attendait pas !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant