Chapitre 18

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Latifa Zahra Aïdara !

Deux mois sont passés, depuis que je suis venue dans la villa des Yassir. Pendant ces deux mois, je me suis vite familiariser avec eux comme s'ils étaient ma propre famille. Ils sont vraiment gentils et accueillants.

Je me fais réveiller par une voix qui récite le Coran. Cette voix angélique qui se fait entendre jusqu'ici m'a fait sortir de ma chambre. Je me fais guider par cette douce mélodie puis me retrouve dans la chambre de Djibril. Je le trouve assis sur une tapis de prière, le livre saint entre ses mains. Sans réfléchir je m'assoie sur son lit et l'observe, sa voix c'est quelque chose !!! Des frissons me parcours tout le corps.
Il termine et se retourne vers moi puis fronce les sourcils. Je me lève automatiquement et m'assoie sur le sofa.

- Pourquoi tu es sortie ainsi? Me demande t-il.

Je porte mon attention sur mes vêtements qu'il regarde. Je ne me suis même pas rendu compte que je ne me suis pas changée. Je porte un petit top rouge qui ne cache que mes seins avec seulement un pantalon assez large. Même pas besoin de dire que malgré la largeur du pantalon mon derrière se fait remarquer.

- Euhh.., je ne savais pas que..,fin je n'est pas remarqué.... Je me regarde encore une fois et sors en courant.


Comme on est samedi et en période de Ramadan, moi et les filles nous étions dans la cour entrain de parler comme à notre habitude.
Amina est venue à la maison aujourd'hui. C'est la petite sœur de tata Fatima la mère de Djibril. Malgré qu'elle soit un peu plus âgée que nous, on papote tout le temps comme si nous étions des amies de longue date. On ne l'appelle même pas « tante ».

- Sassou quand est ce que tu vas enfin nous montrer ton copain que tu cache? Demande-je à Aïcha.

- Latifa douma sa morom j'ai 2ans de plus que toi. En plus je ne m'appelle pas Sassou mais Aïcha.

- Ce n'est même pas 2ans mais 1an.., fin et demi.... Et je préfère Sassou donc il faut y habituer. « Je hausse les épaules ».

- Indou dou nieuw ma mayko sama dome bi. ( Indou on doit lui donner en mariage à mon neveu). Commence Amina en faisant référence à moi.

- Indou 😂😂

- Ne recommence pas Amina. Souffle je.

- Nganilann yaw del précisé bann dome lassi ? ( Il faut préciser que quel neveu?) Se précipite Mounass.

- Mounachi calme toi, il n'y a que toi qui peut être folle de Rachid. Dis je.

En faite, elle m'a fait savoir la fois passée qu'elle et Rachid son ensemble mais il n'y que moi, Aïcha et Amina qui sommes au courant.
Et le père de bébé Na dans tout ça ?
Ils sont divorcés, puis son ex mari l'a abandonné elle et leur fille, raison pour laquelle elle s'est installée ici.

- Jimmy dafa beau deh, té bolenn saguané fi legui niou nieuw niane siko dieukeur mou seuyi. Wakhou ma deugu enh Zahra ? ( Si vous ne faites pas attention, les filles vont arracher Jimmy pour le marié, il est beau deh. Pas vrai Zahra?). Dis Amina avec une mine faussement sérieuse.

- Si jamais il t'entend dire cela sur lui. Dis Mounass entre des rires.

- Moh na nokou feulé ak guoudayam mouy melni bâtiment 7ème étage. ( Je m'en fou de lui avec sa taille on dirait bâtiment 7ème étage).

- Mangui nieuw deim sakh mann bala sama lathioum lathioum dima wo. ( Je rentre avant que mon lathioum lathioum ne m'appelle). Ajoute t-elle.

Je pense que Rachid tient sa folie d'elle, ils me dépassent !

Vers 18h, je termine de faire mes cours en ligne. Djibril m'a beaucoup aidé avec cela et je ne rate jamais des cours sous sa surveillance. Il me traite comme un enfant lui.

On ne s'y attendait pas !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant