Chapitre 16

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               Latifa Zahra Aïdara.

J'ai une grave envie de voir ma tante aujourd'hui. Elle me gronde toujours car selon elle, je ne la rends plus visite ces temps-ci. Je penses qu'elle veut que je vienne déménager chez elle pour de bon.

Je me prépares et mets un pantalon jean et un vêtement collant blanche avec des manches longues. Aujourd'hui il fait un peu froid mais pas comme la fraîcheur de décembre. C'est sûrement à cause de la pluie. J'enfiles mes baskets et sors de la maison.

...

Je sonnes et c'est elle qui m'ouvre la porte.

- Titaaaa. Commences je.

- Zahra ? Mais je ne savais pas que tu allais venir si vite. Me dit-elle en fuyant mon regard.

- Tita qu'est-ce qui ce passe? Demande je  remarquant qu'elle a les yeux rouges.

Elle a pleuré ?

- Non rien. Souffle t-elle en se décalant de la porte pour me laisser entrer.

J'entre et m'installe, elle me rejoins avec un petit sourire aux lèvres.

- Tu ne sais pas à quel point tu m'as manqué.

- Tu m'as manqué aussi. Tita ça va ? Pourquoi j'ai l'impression que tu pleurais ? Demandes je.

- J'ai juste appelé une vieille amie qui vit au Sénégal. Elle était souffrante mais son état devient stable maintenant. J'en étais heureuse jusqu'à y verser des larmes.

Je sais qu'il y'a quelque chose qui ne va pas, elle ne me convaint pas. J'acquiesce juste la tête.

- Comment ça va à la maison. Ton père m'a appelé ce matin. Mais ana oustaz Djibril mome. (Où est oustaz Djibril). Rigole t-elle. Ce qui me fait rire aussi.

- Mongui keureum. (Il est chez lui). Rétorque je.

- Khamnga yaw danga rew. Tu comprends la langue mais refuses de le parler pourquoi ?

Je restes silencieuse.

- Je sais que ça a un rapport avec ta mè.., avec Alimatou. Mais essaye juste de ne pas te laisser emporter. Rew nga tropp.

- Tita tu ne vas pas me gronder pour ça quand même. Bref ! Où est mon bébé Hamid ? Demandes je.

- Il est entrain de dormir.

J'ai passé le reste de la journée avec elle jusqu'à ce que je décides de partir.
Avant de rentrer à la maison, je décide de passer dans le magasin habituel pour m'acheter de nouveaux peintures et entre autres.
J'emprunte directement le chemin du magasin. Au moment où j'étais sur le point d'avancer, j'ai senti un objet plaqué sur mon dos et une voix qui me dis : « tu me suis calmement et si tu tentes quelque chose, je n'hésiterai pas à tirer ».
Prise de panique, je m'exécute et il me fait monter dans une voiture et démarre.

Pas encore ce cauchemar ! Me dis-je intérieurement.


              Djibril Cheikhna Yassir.

J'étais chez moi, jusqu'à ce que Cheikh m'appelle pour me dire que Latifa n'est pas rentrée. J'ai pris mes clés et je suis parti chez lui.

- Elle est partie depuis quand? Sors je en partant à l'encontre de Cheikh.

- Depuis ce matin et il est tard. Je l'appelle sans cesse mais je n'arrive pas à la joindre. Ils l'ont emmené. S'inquiète t-il.

- Bon j'y vais maintenant. Dis en me précipitant pour partir.

On ne s'y attendait pas !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant