Chapitre 26

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             Point de vue extérieur.

Djibril alla se coucher après avoir prier.
Ses pensées s'envolent vers cet endroit dont il parlait à Latifa. Cette belle endroit où il passait son temps pendant son enfance et même jusqu'à présent. Personne ne connaissait cet endroit hormis lui lui seul même pas sa famille.

Le lendemain il se prépare descend prendre son petit déjeuner avant de prendre sa voiture et partir pour le travail.
Vu que la route où il passait d'habitude était barrée, il emprunte un autre raccourci.
Il voit soudain un enfant traverser la route alors qu'il venait à cette direction. Sûrement il n'a pas fait attention à la voiture qui venait.
Il a klaxonné plusieurs fois, l'enfant ne savait plus quoi faire il paniquait au milieu de la route. Heureusement que Djibril a freiné avec rapidité étant sur le point de le toucher. Il sort de la voiture subitement pour attraper l'enfant qui courait.

Il se met à son niveau et le regarde.

- Hey petit ça va tu n'es pas blessé ? Lui demande Djibril.

L'enfant tourne la tête pour dire non.

C'était un petit garçon de huit à dix ans, portant un pot de tomate vide à la main.

- Tu es sûre je t'emmène à l'hôpital ?

- Non monsieur je n'ai rien. Même si votre joli bagnole m'avais touché j'aurais plutôt un accident haut de gamme ou luxueux. Dis le petit.

Djibril sourit face à la réaction du petit.

- Tu as faim on dirait. Demande Djibril lorsqu'il a entendu le ventre du petit gargouillé.

Il répond oui.
Il l'accompagne et il lui achète de la nourriture avant qu'ils ne s'installent dans la voiture.

- Tu devrais faire plus attention lorsque tu traverses la route. Alors comment tu t'appelles ? Commence Djibril.

- Je m'appelle Ibrahima Diallo. Rétorque le petit en se concentrant sur ce qu'il mangeait.

- Tu es d'origine guinéen ? Et tes parents ils viennent te voir ? Demande Djibril.

- Oui je viens de Conakry et mes parents la dernière fois que je les ai vu, c'était lorsqu'ils m'ont emmené ici à Dakar.
Ma tante qui vit ici vient souvent me voir et mon maître me permet parfois de parler avec eux au téléphone. Explique le petit.

- Où se trouve ton école coranique ?

- Ce n'est pas loin d'ici. C'est là-bas. Indique t-il le chemin à Djibril.

- D'accord je vois, moi c'est Djibril et on peut être amis si tu veux.

- Oui oui si tu me promets de me donner à manger ces choses délicieuses. Dit le petit garçon.

- C'est des croissants. Dis Djibril en se retenant de rire.

- À chaque fois que passerais ici et que je t'aperçois, je t'appellerai.

- Non ne vous inquiétez pas pour ça, je m'asseyerai ici sagement sur le trottoir pour attendre. Dis le garçon.

Après avoir tout manger, il dit un « dieureudieuf » (merci) et avant de partir Djibril le retient et lui tend de l'argent.

Ibrahima ouvra la bouche face à cette somme qu'il trouve beaucoup pour lui.

- Ya Cheikhal Ibrahima baba Lamine diassé. Je pourrai me payer beaucoup de choses avec ça. Dit-il.

- Prends le c'est pour toi.

Le petit lui fait des prières avant de partir.
Djibril le regardait partir jusqu'à ce qu'il disparaisse de son champ de vision.

On ne s'y attendait pas !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant