Le journal du frère du cheikh Abdel-Samad.Et maintenant que j'y pensais ; la mosquée aurait dû être la première place où j'aurais dû m'enfuir. Là-bas, il y avait le cheikh et Qulsum. La seule vraie famille dont je me suis réellement entendue avec. Mais pourtant, il n'était pas tard.
Je déposai le livre à sa place originale et me dirigeai vers la cuisine. Je n'étais pas le type qui mangeait des nouilles ou que sais-je, donc je pris une pomme. Je jetai au même moment, un œil vers la fenêtre ; la nuit s'approchait et soudain, une étincelle vint me frapper le cerveau.
Ma prière !
Je dévorai la pomme en moins de cinq minutes et trascinai vers la chambre où m'avait antérieurement amené Jannaane. Une porte était liée à la chambre, sûrement celle de la salle de bain. Une fois que j'eus fini mes ablutions je me précipitai pour chercher un tapis de prière.
En vain.
C'est la maison de Jannaane enfin, elle n'est pas musulmane...
Mais juste parce qu'elle n'a pas de tapis de prière ne veut pas dire que je ne peux pas prier ?
Le drap joliment répandu sur le lit me servit de tapis de prière. Je l'ôtai et le déposai sur le sol.
Mais... je ne connais pas la direction de la Mecque !
Je fronçai les sourcils au même moment ; si je ne connais pas la direction, je ne peux pas effectuer ma prière... Sauf qu'une idée émergea de nulle part.
Une boussole.
Je m'approchai du table de chevet près du lit, je me mis à fouiller dedans à la recherche d'une boussole. Alhamdoulillah, j'eus trouvée en fouillant le premier tiroir. Je la pris donc et fixai la position pour trouver la direction de la Mecque. Quelques temps après, je l'eus trouvée et effectuai enfin ma prière.
Une fois que j'eus offerte ma prière, j'acheminai vers le lit et m'affalai dessus ; sous une envie de sommeil très forte.
༻༺
Je dormais profondément jusqu'à que j'entendis un coup violent heurter la porte de l'entrée. Je me redressai en sursautant et me frottai les yeux. Au début, je croyais halluciner mais un autre coup heurta la porte une nouvelle fois.
Et il était très brutal.
J'avais grandi avec l'idée de ne jamais ouvrir la porte aux inconnus. Mais en ce moment, ce qui me pétrifiait le plus était que la porte se casse en étant percuté. Donc, je sortis de mon lit, mis mon hijab maladroitement et faufilai vers la cuisine en évitant d'échapper le moindre bruit.
— OUVRE LA PORTE, ON SAIT QU'IL Y A QUELQU'UN ICI ! cria une voix inconnue.
Je ne l'avais jamais entendue. Et c'était celle d'un homme ; une voix rauque et tyrannique. Je la sentais tel une menace de mort.
Mais bon, on va tous mourir un jour donc c'est rien.
Je saisis un couteau et lâchai un autre se baigner dans un sirop empoisonné. J'enfonçai mon couteau désintoxiqué dans la poche arrière de mon pantalon et m'approchai de la porte d'entrée ; plus mes pas avançaient vers la porte, plus les coups devenaient de plus en plus violent.
— OUVRE OU JE VAIS CASSER CETTE PUTAIN DE PORTE !
Je serrai le couteau.
— Qui est-ce ? demandai-je en tentant une voix âpre.
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𝐴𝐿𝐼𝐹
AkcjaJe croyais m'être débarrassée de mon frère qui a préféré sa mafia à nous et entamer une nouvelle vie en étudiant ma religion... mais visiblement, ce n'était pas le cas. (Histoire se passant à Montréal, Québec, Canada) ⚠️TW⚠️ : Si vous êtes sensible...