Brisement

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"Lorsque nos rêves se brisent,

 cela fait un bruit si sourd que même notre âme en tremble."

Victor Hugo

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Reo ouvrit les yeux sentant la lumière du soleil brulé sa peau. Il était dans son lit, sous la couette épaisse et douce, même si, cette douceur ne lui apportait pas le moindre plaisir sensoriel. Voir la lumière du jour lui donnait envie de pleurer, puisque c'était la preuve qu'il n'était pas mort. Il se frotta les yeux avant de remarqué les bandages sur ses bras, alors qu'il en avait pas la veille.

 C'était le signe qu'il allait passé une mauvaise journée.

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- J'y crois pas que t'ai recommencé ! avait crié son père en le baffant violemment.

Reo sentait sa joue devenir douloureuse, il n'avait pas bougé continuant toujours de regarder le sol sans vraiment de penser.

- Tu ne vois pas toute la responsabilité qu'il y a sur ton dos ?! Si tu meurs tu as conscience des problèmes que tu nous créerais ?! Tu es mon successeur ! N'oublis pas ton rôle dans cette société ! Tu dois reprendre notre entreprise familiale après ma mort, l'oublis pas !!

Sa mère était en larme derrière, mais il restait silencieux.

- Tu as vu comme tu fais pleurer ta mère ! Tu n'as pas honte !

-Je m'en excuse...

- Oui, tu as bien raison de t'excuser ! Tu avais promis de ne pas recommencer !

- Je ne recommencerais plus...

- T'a intérêt à respecter ta promesse cette fois ! J'en ai marre que tu nous déçois ainsi Reo ! Tu as intérêt à penser à te calmer !

- Désolé...

- Vraiment c'est assez, j'en ai marre de toi. J'ignore si tu es en crise d'ado ou quoi, mais c'est assez ! De plus t'a littéralement aucune raison valable de vouloir crever, tu as un avenir, tu peux avoir ce que tu souhaites. Aussi Ba-ya m'a raconté ce qui s'était passé à l'hôtel. Peut-être que si tu avais pas écarter les jambes si facilement, ça ne serait pas arrivé. Alors ce n'est pas non plus une raison valable pour te tuer, car tu l'as cherché ! Et tu vas pas me dire encore que c'est à cause de ton stage de je sais plus quoi pour apprendre à taper et courir après une balle comme un chien. Car ça va mal aller. Alors maintenant tu mûris vraiment et cesse de me décevoir ainsi.

Vraiment à ce moment,

il regrettait de ne pas d'être mort.

- Maintenant hors de ma vu, j'ai du boulot.

- D'accord... Il sortit de la pièce toujours sans aucun bruit, juste avec cette mélodie que son cœur jouait depuis toujours et qu'il ne supportait plus.

***

Avec un blender, Reo recouvra la marque bleu/violet sous son cou, il ne pouvait pas aller au lycée avec ça. Il se regarda dans le miroir il avait vraiment une tête de déterrer. Mais bon le fond teint allait tous cacher sous une peinture chaire, tous ce qui c'est passé hier soir, ce qui c'est passé samedi, tous son mal être.

[ Bluelock FF ] - HOPEless ( pov Reo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant