| Fuck you Blake || Bully to lovers |

- Chapitre 9 -

Laura Campbelle,
14:45.

Nous voilà à notre dernière heure de cours, Sport. Volley Ball, plus précisément.

Inutile de préciser que je ne suis pas très douée en sport, je suis sur le banc. Je regarde les gens jouer.

Et je regarde Finney jouer. Il joue vraiment très bien. Il n'a raté aucune passe, j'en aurai raté 9 sur 10 et celle que j'aurai réussi aurait été médiocre. Mais bon, chacun ses talents.

Même si je me demande le quel est le mien.

En fait, il existait simplement et il m'impressionnait alors qu'il en avait aucune idee.

Oh, non.

Je crois vraiment que-
Non, j'en suis sure.

Je suis encore amoureuse de Finney Blake.

...

Les cours viennent de se finir et je quitte le collège quand quelqu'un m'attrape le poignet.

Je me retourne et vois Finney.

Avec toute cette histoire, j'avais complètement oublier que je devais lui parler après les cours. Et avec ma réalisation de toute à l'heure, je ne me sens pas de lui parler maintenant.

- On devait parler, tu te souviens ? Demanda Finney confus de mon comportement.

- Hum, o- ouais, mais finalement, j'ai...j'ai quelque chose à faire. Donc on peut parler plus tard ?

- Hum, ouais. Bien sûr...

Je me défais de sa poigne et rentre chez moi, déboussolée.

Une fois chez moi, ma mère est là mais mon père, non.

- Salut maman, dis-je en prenant une pomme.

- Bonjour Laura, est-ce qu'on peut parler ? Demanda-t-elle l'air triste.

Ça m'inquiète.

Je repose ma pomme et me déplace vers elle.

- Hum, ouais, bien sûr.

Je m'assois sur le bord du canapé, au près d'elle et la regarde hésiter à parler. Puis finalement, elle se lance.

- Ton père et moi divorçons.

- Oh...

En effet, avec toutes les disputes et les problèmes que mon père a et est car oui, il est un problème, je m'en doutais un peu, beaucoup.

- Je m'y attendais un peu en fait.

Après ça, elle me fait un long discourt où elle m'explique qu'elle est là si j'ai besoin de parler ou je sais pas quoi. Et qu'en attendant le divorce officiel, il habiterait autre part.

Je ne sais pas vraiment si je suis triste mais disons qu'il n'avait pas l'air de m'aimer énormément. Mais ça à l'air d'affecter ma mère, et c'est ça qui me fait du mal.

- Aller, va faire tes devoirs, ma chérie.

Je monte donc dans ma chambre et sors mon cahier d'Histoire, sur la page de ma dernière leçon, dans le coin de la page est inscrit...un numéro ?!

« *numéro de téléphone*
Au cas où tu en aurais besoin !
- Finney Benjamin Blake. »

Finney venait vraiment de me donner son numéro de téléphone pendant que j'étais endormie, en Histoire ?

Visiblement, oui.

Mon cœur bat la chamade et mes mains sont moites.

Je crois qu'il n'y a plus de doutes. Si je réagis comme ça alors qu'il m'a simplement donné son numéro, c'est que...

...je suis encore amoureuse de Finney Blake.

Et merde !

Le réaliser une fois, c'est une chose.

Mais deux fois !

...

Nous sommes Jeudi et autant vous dire que j'ai ignoré et évité Finney toute la semaine. Et j'ai finalement dû éviter Donna et Gwen aussi.

Depuis que je me suis rendu compte que j'étais encore amoureuse de l'autre con, je l'évite. Je ne saurais pas quoi lui dire, quoi faire, comment agir.

Non, merci.

Après avoir finit mes devoirs, j'ai été mangé et j'ai pris une douche. Je pose mes coudes sur le rebord de la fenêtre et appelle Taylor grâce au téléphone fixé au mur juste à côté de ma fenêtre.

- Allô ? Taylor, je dois te parler.

- Oula, tu me fais peur. Dis moi.

- Je suis encore amoureuse de Finney.

Un silence règne quelques secondes et pour moi, ces secondes me paraissent être des heures.

- Bah la suite ? Demanda-t-elle au téléphone.

- Bah quoi, la suite ? Demandai-je à mon tour confuse.

- Bah, ça, je le sais, que tu es à fond sur lui depuis la sixième, c'est pas nouveau, annonça-t-elle en rigolant.

- Vas te faire voir, Tay' !

- Bon, sinon. Parlons sérieusement, tu compte l'inviter au bal ?

- Mais, jamais de la vie ! Je compte refaire la même chose que l'année dernière et celle d'avant et rester dans le silence !

- Mais regarde comment ça s'est passé.

- Je sais, dis-je en soufflant.

Je regarde par la fenêtre de la chambre de Finney, la lumière est éteinte et le volet est fermée, soudain, la lumière s'allume, je ferme rapidement mon volet.

Il ne faudrait pas qu'il pense que je le espionne.
Parce que ce n'est pas le cas.

- Tu devrais lui expliquer toute l'histoire et lui proposer. Bref moi je dois y aller. Ma mère m'attend pour regarder Massacre à la Tronçonneuse.

- Tu regardes ça avec ta mère ?! Demandai-je surprise.

Elle me répondit que oui, et c'était tout à fait normal. Je rigole et on finit par raccrocher.

Je m'allonge dans mon lit, sur le dos, et regarde le plafond. Mes pensées se dirigent automatiquement vers le divorce de mes parents. Je n'en ai parlé à personne, ni à Taylor, ni à...

Bah personne, quoi...

Ça me fatigue de voir que peut importe ce que je fais ou ce que je vais faire, n'aidera pas ma mère et ne changera pas le con qu'est mon père. Je suis une enfant et c'est une histoire d'adultes, comme ils aiment le dire.

Le problème, c'est qu'on ne peut plus considérer ça comme un problème d'adulte, si ce « problème d'adultes » concerne l'enfant.

Je décide de fermer les yeux et de m'endormir avec ce sentiment d'impuissance qui me tuera sûrement à petits feux.

C'était sans compter sur le fait que le sommeil n'était pas mon ami. Il n'est jamais là quand j'ai besoin de lui, c'est-à-dire : la nuit. Il n'est là que lorsque je n'ai pas envie de lui, c'est-à-dire : en classe ou le matin quand je dois me lever pour aller en cours.

Je me tourne pour la huitième fois à droite, puis à gauche, puis à droite, etc.

Avant de finalement, après une bonne heure qui m'a semblé durer des centaines d'heures, réussir à trouver le sommeil !

Un tonnerre d'applaudissements, s'il-vous-plaît !

J'ai trouvé le sommeil pour combien de temps ?
Très bonne question.

Est-ce que je vais, pour autant, très bien dormir ?
Très bonne question.

Mais ce sont des questions, aux quelles je n'ai pas de réponses.

--
1067 mots.

Hi !
Alors, vous aimez ?
Je sais qu'il ne se passe rien de spécial. Mais on a besoin de ce genre de chapitre intermédiaires dans chaque histoire, je suppose.
Enfin, bref.
Bye, bye 👋