Hittoman No Kazoku : Une Vie d'Assassin (Tome 1)

Épisode 4 : Naoko le vétéran

14/05/2032, QG Mutō.

Taiyo : Qui ?

Osamu : Naoko Ueda. Un ancien disciple à moi.

Taiyo : Mais... M'sieur Osamu... En 2 ans j'ai jamais vu un seul de vos anciens disciples... Même ceux qui m'ont sauvé de Yamamoto...

Osamu : C'est normal, ils ont beaucoup de travail et surtout, ils passent pendant que vous vous êtes chez vous, après les entraînements donc.

Taiyo : Mais... il est gentil au moins ? Ou alors, il est comme les autres qui sont ici...

Osamu : Ne t'inquiète pas il est très gentil ! Un peu trop même...

Taiyo : Ah...

Osamu : Je l'ai appelé hier soir, il t'attend en ce moment même. Donc tu vas pouvoir partir maintenant.

Taiyo : Oh, très bien !

Osamu : Mais bon, disons que là-bas les quartiers sont très peu fréquentables, donc tu vas y aller avec quelqu'un. *grand sourire malicieux*

Taiyo : Eeeeuh... qui ça ?

Leiko : *entre* Vous m'avez appelé le vieux ?

Taiyo : L-Leiko ?!

Osamu : Parle-moi mieux sale gosse... Mais oui ! Je t'ai appelé !

Leiko : Ok, mais pourquoi il est là ?

Osamu : Tu vas l'accompagner chez Naoko. Et à ce que je sache, le quartier de Kōgai, c'est là où tu vis, non ?

Leiko : Oui, c'est là, mais qu'est-ce qui doit faire chez ce type ? C'est qui Naoko ?

Osamu : Vous verrez quand vous y serez, maintenant, filez vous deux.

Taiyo et Leiko : Sympa...

Ellipse

Sur le chemin, Leiko et Taiyo, marche côte à côte, jusqu'au quartier de Kōgai.

Taiyo : Du coooup... tu le connais pas Naoko ?

Leiko : Non. Mais je connais la bande Ueda, c'est un genre de groupe de lycéens qui se bastonnent.

Taiyo : Ah oui...

Leiko : Mais ils essayent de faire de leur mieux pour rendre Kōgai meilleur, alors ils ont mon soutien.

Taiyo : Oh ! Ils sont sympa alors.

Leiko : Ouais !

S'ensuivit un long silence... très long...

Taiyo : Dis Leiko... Est-ce que je peux te poser une question ?

Leiko : Tu viens de le faire, mais vas-y.

Taiyo : Pourquoi tu me déteste ?

Leiko : Quoi ?

Taiyo : Bah oui... je veux dire, depuis qu'on se connaît, à chaque fois tu arrêtes pas de mal me regarder et tu me nargues sur le fait que je suis faible aux entraînement...

Leiko : Bah... Je te déteste pas. J'suis comme ça avec tout le monde.

Taiyo : C'est vrai ?

Leiko : Oui, c'est ma... manière d'être.

Taiyo : Même avec tes parents ? *rigole*

Leiko : *regard mauvais* Parle pas de mes parents, s'il te plaît.

Taiyo : Oh... désolé...

Leiko : T'inquiète.

Un silence encore plus triste et gênant s'ensuivit.