Épisode 12 : Triste réalité

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24/05/2032, Entreprise Katō.

Baru : Eh bien. Eh bien.

Leiko : Toi... Tu es le type qui a sauté par la fenêtre ce soir là...

Baru : Et toi tu es la gamine qui était avec Hidaka.

Il commença à lui mettre plusieurs coups de pied dans le visage, ainsi que dans le ventre, la faisant cracher du sang.

Il l'attrapa par les cheveux, avant de lui mettre un coup de genou au visage et de la jeter à terre.

Blessée, elle ne pouvait plus rien faire.

Baru sorti son arme et la pointa vers son visage.

Baru : Désolé de pas vouloir faire plus connaissance, mais j'ai un salaire à justifier moi.

Leiko : (C'est fini... Je vais vraiment mourir ici ? Je n'arrive plus à bouger...)

Baru : Adieu petite.

*tir*

Alors que Leiko pensait que c'était sa fin après avoir entendu le coup de feu, elle ouvrit les yeux et vit que l'arme de Baru ne fumait pas.

Ce dernier était comme pétrifié et laissa tomber son arme.

Il ouvrit sa veste pour découvrir du sang qui tâchait sa chemise, pile à l'emplacement de son cœur.

Les yeux de Laïko s'écarquillèrent en voyant la personne qui avait tiré.

Baru tourna la tête et ses yeux s'écarquillèrent tout aussi.

Taiyo, l'arme fumante, venait de tirer dans le cœur de Baru.

L'enfant tremblait.

Baru eu, comme un léger sourire.

Baru : Joli tir gamin...

Il s'effondra au sol, raide mort.

Leiko : Wow Taiyo ! Ce tir était incroyable ! Vraiment c'était- Taiyo ?

Le garçon tremblait et bafouiller des mots incompréhensible.

Taiyo : I-Il est m-mort... J-J'ai tué quelqu'un...

Il lâcha son arme au sol, tétanisé.

Leiko : Calme-toi. Si tu n'aurais pas tiré, je serai morte. Tu m'as sauvé !

Taiyo : J'aurais pu le blesser... comme Kazan !

Leiko : Si tu aurais pris ton temps pour viser je serai morte Taiyo ! Tu m'as sauvé la vie ! Tu as pris la vie de ton ennemi pour sauver celle de ton amie. C'était un sale type, alors n'y pense pas.

Taiyo : J-Je...

Elle le prit dans ses bras.

Leiko : Merci.

Il la serra aussi dans ses bras.

Ils rompirent leur étreinte quelques secondes après.

Leiko : Restons pas là !

Taiyo : Oui !

Du haut de sa grande tour Izanagi avait tout vu.

Izanagi : *abattu* Merde... Kazan... Mon fils...

Homme de mains : Monsieur ! Koizumi et Hidaka n'ont toujours pas été abattu ! Je refuse de rester ici !

Alors qu'il était sur le point de sauter par la fenêtre, comme l'avait fait Kazan plutôt, afin de fuir, Izanagi attrapa une bouteille de vin il la cassa sur une table puis le menaça avec le verre coupant.

Hittoman No Kazoku : Une Vie d'Assassin (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant