-- Chapitre trente-et-un --

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Il explose de rire et passe sa main tatouée sur ma joue en plongeant son regard dans le mien, comme pour donner plus de poids à sa promesse. Avec un tendre sourire aux lèvres, il murmure un simple 'Promis' qui, je dois l'avouer, ne me rassure en aucun cas. Mais peu importe. Je lui fais confiance... La porte de la salle s'ouvre et nous sort de cette contemplation mutuelle (genre). Je regarde qui entre et aperçois Randy qui n'a pas l'air de très bonne humeur. Évidement, Phil se détache immédiatement de moi et arbore un air tour gêné tandis que Randy passe ses mains sur son visage, après ça, il nous adresse un large sourire. Il est schizophrène ou un truc du genre, c'est pas possible autrement.

Randy, souriant : Ha, Phil. T'es déjà là. Je suppose qu'elle est au courant pour la feud ?
Zélie : Oui, je le suis.
Phil : Elle m'a disputé parce qu'on ne lui a rien dit..
Randy, en riant : Ça ne m'étonne même pas.
Zélie, en ronchonnant : Nianiania. Partez, laissez-moi travailler maintenant !
Randy, souriant : Allez viens, Phil. Madame la duchesse nous fout dehors.
Phil, en sortant : Je rêve !

Phil quitte donc la pièce et Randy dépose un rapide et furtif baiser sur mes lèvres avant de sortir également. Je retourne regarder la fin du show et heureusement personne ne s'est blessé. Emma s'est occupé des quelques catcheurs qui avaient besoin d'étirement puis nous avons rangé la salle et vers 23h30, j'ai enfin pu rentrer à l'hôtel où Maryse m'attendait déjà, endormie dans mon lit. Oui, parce que cette blonde dort avec moi, squatteuse qu'elle est... Bref, je prends une douche, enfile un t-shirt que j'ai piqué à Phil il y a déjà quelques temps, un short et direction le lit pour une bonne nuit de sommeil, parce que je suis particulièrement fatiguée de cette journée et en plus, demain nous devons prendre le bus pour retourner dans le Missouri, à deux heures de chez moi, j'ai vraiment hâte !

[Le lendemain — 9h]

La sonnerie du téléphone, le soleil qui passe à travers les rideaux, Maryse qui crie pour que je décroche, autrement dit, un réveil en fanfarre.

Maryse : Décroche ce putain de téléphone, Zélie !
Zélie, en me levant : C'est bon, c'est bon... -Je décroche- Allô ?
..., hésitante : Ma chérie, c'est maman... Je ne te dérange pas ?
Zélie : Hm, je dormais, mais, c'est rien. Ça va ?
Maman : J'ai... Est-ce que... Est-ce que tu pourras passer...? À la maison, je veux dire. J'ai... vu que... La WWE était à Columbia et... Tu pourras venir ?
Zélie : Oui... Il y a un problème ? T'es bizarre.
Maman : On en parlera. Quand tu seras là... Papa est rentré.
Zélie : Il va bien ?
Maman, sèchement : Oui.
Zélie : Ok, bah... Je viendrais après l'enregistrement de ce soir, j'arriverais probablement pendant la nuit, c'est rien ?
Maman : Non, tu as tes clefs ?
Zélie : Oui, t'en fais pas.
Maman : Ok, je te passe Soan ?
Zélie : Oui s'il te plaît.
Soan, en prenant le téléphone : Allô ?! Zélie, tu rentres vite, hun ?
Zélie : Quand tu seras debout demain matin, je serais là mon ange !
Soan : Fais vite, s'il te plaît. S'il te plaît... Papa et maman arrêtent pas de se disputer et... c'est nul. Je veux que tu sois là.
Zélie, surprise : Pourquoi papa et maman se disputent ?
Soan : Je sais pas, mais maman arrête pas de pleurer et je dois raccrocher. Zélie, je t'aime, reviens vite, vite, vite...
Zélie : Promis mon cœur. Je t'aime aussi.

Je raccroche et secoue Maryse pour qu'elle sorte de son sommeil. C'est vraiment étrange cette affaire.. Mes parents ne se disputent jamais et pour que ma mère pleure, ça doit être vraiment important.

Zélie : Putain Maryse réveilles-toi.
Maryse : Mais quoi ?!
Zélie : Je sais pas, c'est le bordel chez moi.
Maryse, en se retournant : Comment ça ?
Zélie : Ma mère veut que j'aille chez moi, Soan me dit que mes parents se disputent tout le temps...
Maryse : Ha quand même... Bon, chérie, tu t'inquiètes pas, tu ne stresses pas, ça ne sert à rien. Tu verras quand tu seras chez toi et que tu sauras ce qui se passe, ok ?
Zélie, en soupirant : Ok...
Maryse : Et puis, tu sais des fois Soan il en rajoute aussi...
Zélie : Oui, c'est vrai, t'as raison..

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