Au sein du lycée Amai, dans la préfecture de Shizuoka, une troisième filière a vu le jour depuis la rentrée : la filière psychologique. Composée d'une unique classe de cinq élèves, ceux-ci se verront être exploités pour leurs alters, en raison de le...
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ꨄ AISHUN ꨄ
Et enfin, la période des examens fut terminée. Ce premier trimestre aura été plutôt long, mais agréable. Comparé à mon ancien lycée, je pouvais vivre pleinement, ici. À l'occasion des vacances d'été, chacun avait de nouveau retrouvé sa famille. Enfin, excepté la filière héroïque qui continuait de s'entraîner ardemment même durant les vacances. Un camp d'été était prévu pour les 2-A et les 2-B, comme l'année dernière. Puisqu'ils n'étaient jamais à l'abris d'attaques des vilains, la sécurité a été renforcée plus qu'elle ne l'était déjà. J'espérai que tout se passera bien pour Shoto et les autres...
- À quoi tu penses, Aishun ? Me questionna Ihono. - À son kinder bueno, c'est évident. - Arrête de l'appeler comme ça, Otsune... - Pourtant, il y'a l'emballage et le chocolat en commun.
Afin de la taquiner un peu, je me mis à lui parler de sa propre relation avec Koan. Celui-ci a écouté mon conseil, et a directement confronté Otsune puis l'a embrassée... Lui rappeler ce moment-là arrivait à la mettre dans ton ses états. En plein milieu du film d'horreur que les filles et moi visionnions, mon téléphone se mit à vibrer, me signalant une notification de Shoto. À ce bruit, les deux se retournèrent vivement.
- C'est kinder bueno ? - Tu ne vas pas t'y mettre, Ihono... - Du coup, c'est lui ?
Je hochai la tête en guise de réponse. Elles se rapprochèrent de moi, voulant lire son message. J'appuyai donc sur la notification pour entrer dans la conversation.
« Ma classe a prévu d'aller à la piscine, mercredi. Vous devriez demander l'autorisation pour venir. Mais n'invite pas toute ta classe. »
- Par "classe", il entend "Takiji". C'est sûr et certain. - Je suis d'accord avec Otsune. Niveau jalousie, peut-être qu'il ne te bat pas, mais il est quand même fort.
Je ricanai à leurs remarques, les trouvant avérées. Pendant que Ihono appelait notre professeure principale pour lui demander l'autorisation pour la piscine, je me mis à taper sur mon clavier afin de lui répondre.
« Ihono est en train de demander. Mais, Shoto... Tu es obligé d'y aller ? »
« Non, mais je ne vois pas pourquoi je refuserai. Surtout si tu es là. »
Comment lui dire que je n'appréciai pas forcément que d'autres le verront aussi dévêtu sans que je ne puisse être là. Moi qui n'en ai jamais eu l'occasion, vais être devancée par ses camarades de classe... En réalité, j'étais jalouse de l'occasion qu'ils avaient, contrairement à moi.
