Au sein du lycée Amai, dans la préfecture de Shizuoka, une troisième filière a vu le jour depuis la rentrée : la filière psychologique. Composée d'une unique classe de cinq élèves, ceux-ci se verront être exploités pour leurs alters, en raison de le...
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❆ SHOTO ꥟
À 19 h, Aishun était allée se changer, puis m'a rejoint devant la vitrine du café. Mais tout ce qu'elle avait enlevé était simplement son tablier et son badge, voulant garder sur elle les oreilles de chat.
- Shoto, tu es fâché ? - ...Non. - Pourquoi tu ne me regardes pas quand je te parle, alors ?
Comment lui dire qu'elle n'a jamais été aussi mignonne qu'à cet instant ? Pour attirer mon attention, elle glissa sa main dans la mienne.
- D'ailleurs, tu sors d'un entraînement ? Pourquoi est-ce que tu ne t'es pas changé avant de venir ? - Je voulais arriver rapidement avant qu'ils ne te causent des soucis.
Elle sourit à ma réponse, puis se rapprocha pour m'embrasser la joue, mais je reculai vivement avant qu'elle ne puisse le faire. Je vis qu'elle fut blessée de mon action, au point qu'elle retira sa main de la mienne. Et avant que je ne puisse lui présenter mes excuses, elle arriva déjà devant chez elle, insérant les clés dans la serrure de la porte.
- Aishun... - Tu veux rentrer ?
Voulant me faire pardonner, je n'avais pas réfléchi plus que ça avant d'accepter. Si j'avais su que c'était dans ses plans depuis le début, peut-être que je n'aurais pas autant cherché son pardon. Rapidement, nous laissâmes nos chaussures à l'entrée. Nous partîmes nous laver les mains rapidement, et après avoir déposé ses affaires dans sa chambre, elle vint me rejoindre sur le canapé où elle me confronta sans détour.
- J'ai fait quelque chose de mal ? - Non, rien. - Pourquoi tu étais aussi distant, tout à l'heure ? C'est pourtant toi qui m'as embrassée au café...
C'était désagréable de la voir vexée, mais je n'arrivais toujours pas à la regarder dans les yeux, bordel. Et en me mettant à regarder les chats jouer dans le jardin, Aishun a soufflé bruyamment. Je l'entendis se déplacer, puis, un poids survint sur mes jambes. Mes yeux s'écarquillèrent en la voyant si près, au point que ma mâchoire en tomba.
- Je dois faire quoi pour avoir ton attention ? - Je... Aishun...
Ses jambes de part et d'autre des miennes et ses mains à mes épaules peu couvertes... Putain, c'était la première fois que je ressentais ce genre de choses pour elle. C'était la première fois que mes pensées devenaient aussi vulgaires, me faisant rougir rien qu'avec mon imagination.
- C'est ma tenue, le problème ? Tu l'aimes bien ? Pourtant, ce n'est qu'une jupe et un top.
Pourquoi était-elle aussi perspicace...? Ce n'était qu'embarrassant qu'elle puisse lire en moi aussi facilement. J'en oubliai presque que c'était ce qu'on lui apprenait, au lycée. Étudier les autres pour les comprendre.
