le Sang

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Deux semaines plus tard.




Mes nuits de ces dernières semaines ont été d'un repos indescriptible. Victor est très souvent absent pour ses affaires, car Kev, le chef de la mafia opposée, a refusé de faire alliance.

Il a décidé de m'enfermer dans la chambre pour éviter que sa femme ou sa mère ne me touche. Sa vieille mère est d'une froideur incroyable.

Je me sens mieux enfermée dans cette chambre. Je mange à ma faim et je dors tranquillement.






Je me trouve couchée dans la chambre, terrifiée, quand Victor rentre furieux après plusieurs jours d'absence. Sa colère est évidente dans son regard alors qu'il déverse sa rage sur moi. Mes cris et les bruits emplissent la pièce.

Tremblante, je crie "Non... ne fais pas ça, Arrête !"

Victor, en colère, me lance des coups violents.

Pleurant, j'articule difficilement "S'il te plaît, je t'en supplie, écoute-moi !"

(Moment de tension, suivi d'un silence pesant)

Soudain, tout change. Des bruits provenant de l'extérieur attirent notre attention. Des cris d'hommes, des pas lourds, et avant que nous puissions comprendre, la maison est envahie par les hommes du clan ennemi. L'air est chargé de tension alors que la violence éclate autour de nous.

Victor me fait sortir de la chambre, il avance en me tirant par la main.

Les hommes sont armés et déterminés. Ils entrent brusquement, attaquant sans pitié.

La situation devient chaotique, le son des coups de feu et des cris remplit l'air.

Mon cœur bat la chamade, la peur me glace le sang.

Tout se passe si vite. Victor est sous le choc, tentant de réagir à l'attaque soudaine. Il essaye de m'emmener avec lui, mais le chef du clan ennemi nous rattrape.

Un homme imposant, ses yeux brûlant de haine et de vengeance.

Kev: (grondant) Victor, ton règne touche à sa fin !

Victor : (défiant) Jamais je ne me rendrai à toi !

Un combat commence entre eux, brutal et sans merci. Les coups résonnent, les grondements de colère et les bruits sourds d'impact.

Je sens mon cœur se serrer, mon souffle se couper alors que je regarde ces deux hommes s'affronter, leurs mouvements chargés de rage.

Je crie, pleure, supplie pour que ça s'arrête. Mais ils sont aveuglés par leur rivalité, consumés par la bataille. J'aurais voulu faire quelque chose, arrêter ce cauchemar, mais je suis figée, impuissante devant cette violence dévastatrice.

Et puis, tout se termine. Kev porte un coup final. Victor s'effondre, sa résistance brisée. Mon cœur se brise en même temps, la réalité de la tragédie m'envahit. Kev se tient là, triomphant, mais la victoire a un goût amer.

Choquée, je reste figée devant son corps lorsque les hommes de Kev me traînent jusqu'à la sortie.

Cette scène de combat marque la fin de Victor, la fin d'une histoire marquée par la vengeance et la destruction. La violence a pris le dessus, laissant derrière elle la douleur.

Dans la pénombre oppressante, après que Victor a perdu la vie, nous sommes contraints de nous rendre aux hommes de Kev, moi, sa femme, la mère de Victor et le fils, tous quatre portant les stigmates des coups impitoyables qui nous ont été infligés.

Rongée par la terreur et la douleur, j'avance avec détermination en direction de Kev, l'homme à la tête de ces agresseurs.

Là, dans ce coin sombre, la mère de Victor lui fait une proposition.

- Notre esclave en échange de nos vies.

Un sourire glacial se dessine sur les lèvres de Kev, comme s'il trouve une satisfaction malsaine dans ma détresse.

- Et c'est qui votre esclave ?

La femme de Victor me pointe du doigt.

Il accepte, secouant la tête de haut en bas. Il semble prendre plaisir à la situation.

Pour lui, avoir le contrôle total sur ceux qui avaient été autrefois ses ennemis est une victoire cruelle.

Les larmes me montent aux yeux alors que je vois ma vie réduite encore une fois à néant, témoin silencieux de cette négociation sinistre.

Mon cœur est déchiré entre la douleur de ma situation.

La scène atteint son point culminant lorsque Kev, avec une férocité brutale, prend le fils de Victor et lui coupe la tête.

Qui roule jusqu'à mes pieds.

Le choc et l'horreur me saisissent impitoyablement sous mes yeux.

Face à cette atrocité, je comprends que ma vie sera à jamais marquée par cette nuit funeste. Victor a été tué, son fils a été décapité, et j'ai dû me soumettre pour sauver ce qui restait de cette famille qui n'était pas la mienne.

Mon âme est remplie d'une colère profonde et d'une tristesse insurmontable, tandis que je prends conscience de la cruauté impitoyable de l'homme.

MOn ESCLAVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant