effrayante découverte

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Éric :

Je ramenais encore du bois, car, malgré le fait que nous étions au milieu de la nuit, nous devions absolument avoir un abri pour passer la prochaine soirée. La petite brise qui soufflait la pointe me faisait du bien, car je suais beaucoup. Je posais mon fardeaux sur les autres branches que j'avais déjà apportées, et, fatigué, je m'asseyais sur le sol. " Il nous en faut plus si tu veux pouvoir dormir à l'intérieur, commenta Jeanne en sortant de l'abri, qu'elle et Natalie construisaient avec les matériaux que moi et Ben apportions.

- Peut-être, mais je suis à court d'énergie.

- Nous le sommes tous, intervint Antoine en apparaissant de la pénombre. Mais nous devons tous participer à la fabrication de notre refuge, car nous sommes un groupe.

- Facile à dire pour toi, grognais-je. Pour l'instant, tu cherches juste une pierre qui pourrait soi-disant nous ramener chez nous. "

Le père de Ben ne dit rien. Intérieurement, je m'en voulus un peu de m'énerver contre lui, mais je n'eus pas le courage de le lui dire.

" Courez ! " Le hurlement de Ben me réveilla immédiatement. Dans la cabane à demi construite, une lueur aveuglante m'éblouit. Je fermais les yeux le temps e m'habituer aux rayons du soleil qui passaient à travers les branches mortes. " Attention ! "s'écria mon ami alors que le toit sous lequel j'avais passé la nuit s'envolait. Je vis alors quelque chose que je ne pensais pas voire un jour : un dinosaure broyait la toiture dans ses énormes mâchoires ! Je reconnu de quel espèce il était malgré la terreur qui me paralysait. C'était un tyrannosaure ! En chair et en os ! Je sentis quelqu'un me tirer la manche, et je frémis de stupeur avant de me rendre compte que c'était simplement Jeanne. " Il faut partir d'ici avant qu'il ne se rende compte que nous sommes là ! " m'avertit-elle précipitamment. Je la suivis à travers les décombres de la constructions. Nous avions pris toute la nuit pour construire cette cabane, et voilà que ce dinosaure cassait tout en quelques instants ! Ravalant la rage qui ne me servirai à rien contre ce reptile géant, je me cachais sous les arbres avec mes autres amis. Pendant que le dinosaure détruisait d'éventuelles branches qui auraient pu survivre à l'attaque, Antoine notais quelque chose sur un petit carnet qu'il traînait toujours avec lui. " Tu fais un dessin de notre maison ? dis-je pour blaguer.

- Non, je prends note de son comportement. Je te rappel que je fais tout pour être un scientifique. Et les scientifiques font souvent des observations de ce qu'ils voient.

- Je ne serais jamais scientifique, déclarais-je.

- Je sais, répondit le père de Ben. Les scientifiques doivent être polis et tenus, deux choses que tu as encore à apprendre. "

Je grognais, mais rigolais en même temps. Il n'avait pas tort après tout, mais je n'étais pas sûr de vouloir approfondir ces disciplines un jour.

Un mois complet était passé depuis que nous étions arrivés dans le monde du Jurassique. Nos looks avaient changé. Nous étions plus faméliques, mais nous ne mourrons pas de faim non plus. Nos tenues étaient déchirées de partout à force de se coincer dans les ronces. Nous avions rapidement appris à chasser et à reconnaitre les plantes médicales par rapport à celles plus dangereuse comme certaines qui émettaient du poison dangereux. Ben et moi chassons et rapportions du matérielle pour l'agrandissement de la cabane, que l'on avait construit dans les arbres par suite de la destruction de l'ancienne du début. Jeanne et Natalie s'occupaient d'améliorer notre habitation. Ne pas être dans le même groupe que cette dernière me déchirait le cœur, et j'étais soulagé de voir qu'elle allait toujours bien quand je rentrais. Elle m'avait promis en langage des signes que nous aurions tous notre espace personnel d'ici la fin de la journée, ce dont on attendait tous depuis que nous étions arrivés. Alors que je ramenais tranquillement un lapin mort, je vis Antoine, les cheveux tout ébouriffés, raconter quelque chose aux deux filles. " Je vous assure que c'est vrai ! s'exclama-t-il devant le regard stupéfait de mes deux amies.

- Que se passe-t-il ? demandais-je.

- Je sais où se trouve la Pierre Bleue. Noeco l'a récupéré et il fonctionne au moment où je vous parle ! "

Je restais muet de stupeur. " Où se trouve-t-il ? questionnais-je le banquier.

- Je vais vous le montrer, mais j'attends Ben avant d'y aller, expliqua-t-il. "

L'intéressé arriva juste quand son père finit sa phrase. Nous lui expliquons tous tour à tour les découvertes d'Antoine. " Nous devons y aller, fit aussitôt mon ami.

- Oui, je prépare les bagages. Nous en aurons peut-être pour plusieurs jours, déclara l'adulte.

- J'aimerais que tu restes ici, révéla Ben. Je te sens plus en sécurité, et il faut bien que quelqu'un reste pour surveiller la base. "

Son père s'apprêtait à dire quelque chose, mais il se retint." D'accord, accepta-t-il finalement en soupirant. Bonne route, et surtout, restez prudent."

Il finit de préparer nos bagages et nous partions tandis que le soleil était haut dans le ciel.

Il faisait presque nuit lorsque nous trouvions un grand bâtiment blanc et lisse derrière une falaise, à environ trois kilomètres de notre camp. Je déduis que Noeco devait avoir établi sa base ici. Ben me tapota l'épaule. Quand je me retournais, il me montra quelque chose du doigt. Au début, je ne vis rien. Mais en regardant mieux, j'aperçus deux formes élancée. " Ce sont des vélociraptors, m'apprit-il d'une voix tremblante. Ils peuvent courir jusqu'à cent kilomètres par heure ! A pied, nous n'avons aucune chance de fuir contre eux.

- Ils ont l'air de se déplacer d'une certaine manière, comme s'ils étaient coordonnés. Tu crois que Noeco a des alliés ?

- S'il devait en avoir, je ne souhaiterai jamais que ce soit eux. Ils ont un moyen spécial de communiquer et une intelligence très développée. "

Je frémis. Comment allait-on faire pour entrer si le bâtiment était surveillé par des dinosaures intelligent ? C'était une mission suicide ! " Nous devons tenter notre chance et y aller, déclara Jeanne. " Je rechignais à accepter, et je me rendis compte que Ben aussi. Mais comme Natalie était d'accord, je changeais d'avis. " C'est décidé, on y va. " Nous descendons tous les quatre à pas de loup, espérant ne pas nous faire repérer. Au bout de deux ou trois minutes, nous atteignons une des nombreuses portes d'entrées de l'imposante architecture. J'étais sidéré qu'il était possible de créer cela le temps que nous construisons une cabane dans les arbres ! Lorsque Natalie appuya sur le bouton pour ouvrir la porte, une voix retenti d'un haut-parleur : " bienvenue visiteur, soyez les bienvenus ! " Nous nous raidissons instantanément. Des bruits de pas se firent entendre derrière nous. Quand je me retournais, je perçus des vélociraptors se rapprocher vers nous. " Courez ! " hurlais-je en partant sans laisser le temps à mes amis d'agir. Je tentais de fuir aux dinosaures, et j'entendais derrière moi le bruits surpris et étouffés de mes amis. Ils avaient dû se faire attraper. Je continuais tout droit. Alors que je sentais l'haleine chaude des alliés de Noeco sur mon cou, je bifurquais soudainement à droite, abandonnant mes adversaires. Mais je n'avais pas prévu ce qui m'arriva ensuite. Je tombai nez-à-nez sur un autre groupe vélociraptors. Ils m'encerclèrent et, en faisant des bruits bizarre, m'emmenèrent auprès de mes camarades, qui étaient dans une petite cellule de fer. Je ne savais pas combien de temps nous allions rester enfermé, mais j'étais sûr d'une chose : nous n'étions pas près de revoir la lumière du soleil.

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