retour à la maison

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Jeanne :

Je sortais enfin du grand bâtiment blanc, accompagné du père de Ben et de mes amis. Le vent froid qui se levait faisait voler mes cheveux. Nous nous étions perdus dans les couloirs et il nous avait fallu presque une demi-heure pour trouver la sortie. Après avoir passé la nuit seule et enfermée, l'air de l'extérieur me faisait du bien. " Nous allons enfin pouvoir rentrer chez nous ! s'extasia Éric. Manger du chocolat m'a tellement manqué ! "

Je levai les yeux au ciel. Certaines choses ne changeraient jamais. " Récupérons nos affaires au camp et rentrons chez nous, annonça Antoine avant d'ajouter : Ma maison m'a manqué et j'ai hâte de pouvoir reprendre de vraies douches.

- Moi aussi, renchéri son fils.

- Et moi, j'ai surtout hâte de pouvoir dormir dans un vrai lit qui ne sens pas mauvais.

- Tu exagère, fit Éric. Le lit ne sentait pas toujours mauvais, juste qu'il était mouillé quand on récupérait les tiges après la pluie. "

La discussions continua ainsi pendant tout le reste du chemin. Nous n'avions pas été aussi détendu depuis longtemps.

Arrivé à la cabane, nous prenions tous nos affaires dans de petits sacs qui avaient été prévu exprès pour. Nous n'avions pas grand-chose à emmener, nous n'avions pas emmené grand-chose ici. Nos sacs étaient donc légers, sauf celui d'Antoine car il avait bien évidement voulu mettre un maximum d'objets pour pouvoir les analyser une fois revenu en 2041. Son sac débordait de plantes, d'os et même de photos qu'il avait imprimé avec con nouveau smartphone imprimante. " Vous êtes prêt ? Vous n'avez rien oublié ? demanda-t-il une dernière fois.

- Oui ! répondions-nous en chœur.

- Bon, alors c'est parti ! "

Il jeta la pierre et sol et un éclat bleuté m'aveugla. Puis je ne vis plus rien, exactement comme la dernière fois.

Quand je rouvris les yeux, je me retrouvais dans le garage du père de Ben, au même endroit que là où j'avais disparu. Ça faisait si longtemps que je n'étais pas venue ici ! Je fis quelques pas et me pinçais pour vérifier que tout cela était bien vrai. Eh oui ! Mon cœur faillit exploser de joie. J'attendais ce moment depuis si longtemps ! Comme Éric boitait encore, Antoine lui fit un pansement et promis d'expliquer ce qui c'était passé à ses parents. " D'ailleurs, vous devez tous rentrer chez vous, nous dit-il. Vos parents doivent être mort d'inquiétude depuis que vous avez disparu.

- Que leur dire s'ils nous demandent où on était ?

- Dites-leur la vérité, fit le père de Ben. Ils vous croiront s'ils le veulent. "

Je rentrais chez moi, essoufflée. J'avais couru sans m'arrêter de chez Ben à chez moi, pressée de revoir ma famille. Ils m'avaient tous manqués, même mon petit frère qui faisait toujours des bêtises. Quand j'entrais dans la maison, je crus que je m'étais transformée en déesse lors de mon absence. Il y avait des photos de moi à tous les âges, avec toutes les têtes possibles : des plus ravies aux plus colériques du monde ! Je ne savais même pas qu'on m'avait prise autant de fois en photo. " Maman, il y a Jeanne qui est revenue, tu peux enlever toutes les photos d'elle, annonça la voix trainarde de mon frère, Gabrielle.

- Jeanne ? Tu es rentrée ? Mais où étais-tu donc passé ? Tu nous as fait une peur bleue ! Nous avions cru que tu avais fuguée pour ne jamais revenir ! s'exclama ma mère en se précipitant pour voir si j'allais bien.

- Non, pas du tout. Je vais t'expliquer la raison de mon absence. "

Elle se tut pendant que je récitais tout ce qui nous était arrivé depuis le fameux jour où je rentrais du lycée jusqu'à maintenant, sans oublier le dinosaure qui avait détruit notre premier abri.

Quand je finis de raconter mon histoire, et m'appris qu'elle était enceinte. Je me réjouis, en espérant que le futur né serait moins embêtant que celui que j'avais maintenant.

Le lendemain, au lycée, tous nos camarades de classe et certains autres se jetèrent sur nous pour nous demander où nous étions passé. Nous répondions simplement la vérité, même si peu d'entre eux y crurent vraiment.

Plusieurs semaine plus tard, les médias virent m'interroger avec Natalie, Éric, Ben et son père, qui fut ravi de l'interview. " Au fait, fit Antoine alors que nous nous apprêtions à rentrer chez nous. J'ai dupliqué la Pierre bleue, et le conseil des scientifiques pense que nous pourrions inventer une machine capable de retourner dans le temps ! Ils m'ont dit que si cette expérience fonctionnait comme prévue, je serais admis dans le conseil !

- Félicitation, dit aussitôt Éric. Tu as toute les chances pour réussir et rejoindre les grands savants d'aujourd'hui ! "

Il reçut aussi plusieurs autres encouragements, et, une semaine plus tard, apprit que les premières machines à remonter dans le temps étaient enfin sorties dans le monde entier.

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