combat finale

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Éric :

Je me dirigeais lentement mais sûrement vers la salle principale de la construction, le bureau de Noeco. Il se trouvait au centre du bâtiment pour, avec l'aide des vélociraptors, rendre la salle impénétrable pour les intrus. Mais ben s'était occupé des dinosaures, donc la voie était totalement libre pour moi.

Je trouvai vite le bureau du robot, tous les couloirs menaient à lui. J'avançais d'un pas détendu. Je savais que je devais avoir peur d'affronter un robot super dangereux armé de vélociraptors, mais étrangement, j'étais sûr que tout allait bien se passer. J'avais confiance en mes amis et j'étais sûr qu'ils donneraient le signal qu'on avait défini au bon moment.

Arrivé au bureau, je pris une grande inspiration. J'entendais des bruits métalliques, comme si on arrachait quelque chose. Je frissonnais. Que faisait mon ennemi ? Quoi qu'il en soit, ça avait l'air dangereux et de très mauvaise augure. Noeco avait l'air d'avoir beaucoup de forces. J'ouvris tout de même la porte avec bravoure. J'essayais de donner une impression sûr de moi, alors que je perdais de plus en plus confiance en moi. En voyant la porte s'ouvrir, le droïde relâcha son intention du morceau de métal qu'il arrachait avec la force de ses mains et posa son regard impassible sur moi. " Bonjour, commença-t-il. Ne t'a-t-on jamais appris à toquer avant d'entrer ? "

Pris au dépourvu, je m'arrêtais net. " Quelle est la raison de ta venue ? continua-t-il. "

Je ne sus que répondre. Ça ne se passait pas comme ça dans les films normalement ! Je voulais faire comme dans James Bond, mais j'allais devoir changer de programme. Il voulait me déstabiliser, compris-je. Je ne me laisserais pas aller dans son petit jeu. Je m'asseyais sur une petite chaise de bois à eux mètres de lui, pour être sûr d'avoir le temps d'agir en cas d'urgence. Faisant semblant de baisser ma garde, je répondis : " Je suis là pour vous demander de libérer Jeanne. Je ne sais pas pourquoi vous nous poursuivez, mais nous n'avions rien fait de mal.

- En parlant de votre amie, elle m'a attaquée alors que je rentrais chez moi.

- Vous nous avez poursuivie, me défendis-je.

- Vous ne savez pas pourquoi je vous poursuivais, contra-t-il.

- Peut-être, mais vous nous avez enfermés juste avant. Et vous avez la Pierre bleue, le seul moyen de de revenir dans notre époque.

- Vous voulez que je trouve un moyen pour que la terre ne soit plus polluée, en voilà un. Si nous vivons avant que l'humain ne la détruise, j'aurais fait ce pourquoi on m'a construit.

- Mais nous avons une vie et des amis en 2041 ! Nous voulons sauver la terre entière, pas seulement nous cinq ! Il faut à tout prix que nous retournions de là où on vient.

- C'est bien là le problème. J'ai besoin de cette pierre pour vivre. Voilà donc ma raison de vous séquestrer. "

Sur ces paroles, Noeco se jeta sur moi, comme je m'y étais douté. Vif comme l'éclair, je m'écartais de sa trajectoire. il se releva, surpris. Il croyait vraiment que j'avais baissé ma garde pour me faire surprendre par une attaque, mais il s'était trompé.

poussant un cri de rage, je me ruais vers le droïde, qui m'esquiva sans effort. Je me retournais et envoyais mon pied en l'air, pile dans la tête du robot. Pendant un instant, rien ne se passa. Puis il émit un sifflement sonore qui dura cinq secondes, et se retourna, plus énervé qu'endommagé. Je pris peur lors qu'il envoya son poing dans mon visage, là où se trouvai mon nez. " Tu l'auras cherché, " siffla-t-il avant de me marcher sur la jambe droite qui était encore fragile. Je sentis les os se casser sous le poids de Noeco, et je me mis à hurler. Je roulais sur ma jambe, essayant de ne pas penser à ma jambe cassée. Je me relevais sur un pied et assenai une belle droite à mon ennemi, ce qui le paralysa pendant quelques secondes. J'en profitai pour récupérer un peu. Mais mon adversaire s'en remit plus rapidement que je ne le pensais. Il courut vers moi et me pris par la gorge. " Je suis désolé de devoir en arriver à ce stade, mais c'est le seul moyen pour que tous mes projets marchent comme prévu, annonça-t-il de sa voix sans émotion. "

Je me débattis, mais sa prise était trop forte et je commençais à étouffer. Ce qui semblait être mon futur assassin me souleva du sol. Je paniquai. J'allais mourir asphyxié sans que personne ne sache ce qui s'était réellement passé. La main froide du robot se relâcha soudainement. S'il pensait que j'étais déjà mort, il faisait une grosse erreur. Ma vue était un peu brouillée, mais j'aperçus la silhouette indistincte de Ben, Natalie, Jeanne et Antoine. Je fus immédiatement soulagé. Mes amis étaient là, je savais que j'étais sauvé. " Donne-nous la Pierre, ordonna le père de Ben.

- Jamais ! se rebella le robot.

- Tu n'as pas le choix, " expliqua Jeanne en s'approchant de Noeco. Celui-ci reculait petit à petit, vaincu. Puis il siffla. Je compris qu'il appelait ses dinosaures, mais aucuns d'eux ne vinrent. Antoine s'approcha à grands pas du droïde, appuya sur un bouton invisible, et retira la Pierre bleue du corps du robot. " Non ! " hurla ce dernier en tombant au sol. " Je refuse de mourir ! "

Mais il ne se releva pas.


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