découverte et diverstion

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Ben :

Je me relevai douloureusement. Ma tête m'élançait terriblement à cause de la terre dur que je m'étais pris en chutant du véhicule. Éric était allongé à environ trois mètres de moi. Il avait les yeux ouvert et regardais le ciel. " Tu es blessé ? le questionnais-je.

- J'ai mal à la jambe droite, j'ai peur qu'elle soit cassée, m'avoua-t-il au bout de quelques instants.

- Fais-moi voir. "

Je me baissais pour regarder sa blessure de plus près en essayant d'oublier une des mienne dans le dos qui me faisait souffrir. Elle n'était pas belle à voir. Du sang coulait au sol, et on pouvait deviner la chaire meurtrie derrière. Je retins un haut-de-cœur en reculant. " Je vais chercher des pansements pour soigner cette vilaine plaie.

- D'accord, mais reviens vite. Je ne pourrais pas fuir si des dinosaures carnivores arrivent.

- J'en ai pour deux secondes, promis-je en me dirigeant dans les épaisses fourrées. "

Je retrouvais rapidement la carcasse abandonnée de la Jeep que l'on avait volée il y avait un peu moins d'une heure. Il devait forcément y avoir du matériel de soin dedans. je fouillais le tout-terrain et trouvai rapidement la mallette de sauvetage, rapidement. Je vérifiai que c'était bien ce que je cherchais. En effet, des bandages et des médicaments étaient stockés. Je refermais précipitamment la petite caisse et repartis en direction du lieu où était allongé mon ami.

Au bout de vingt minutes, je trouvai enfin la clairière où s'était réfugié mon ami.

Éric s'était déplacé dans une clairière un peu plus cachée pour être sûr de ne pas être repéré par un potentiel danger. Je fus heureux de voir que Natalie était agenouillée à côté du garçon blond. Elle semblait inquiète. En m'avançant, je fis frémir des fougères. La jeune fille se tourna vers moi. Son regard s'éclaira quand elle vit la mallette de soin. Elle se leva et me l'arracha des mains sans même me jeter un regard. J'eus l'impression qu'un couteau s'enfonçait dans mon cœur. Je savais que sauver Éric était important, mais qu'elle me remercie d'un regard n'aurait pas été de trop.

La nuit était tombée depuis peu, et je commençais à m'alarmer. Cela faisait cinq heures que nous recherchions Jeanne, mais nous ne trouvions aucune trace d'elle. Nous nous réunissons finalement de l'habituel feu de camp qui m'avait manqué pendant les deux jours où nous avions été détenus dans l'immense base du droïde. " Peut-être que Noeco n'a recapturée, hasarda Éric.

- Ce doit être pour ça qu'il a arrêté de nous poursuivre, déduisis-je. Nous devons aller la chercher sur le champs !

- Il fait nuit, temporisa mon père. Et il vous faut un plan d'évasion qui aura plus de cinquante pourcent de chance de réussir. En tout cas plus que la dernière fois.

- tu n'as pas tort, accorda Éric. Une bonne nuit de sommeil nous portera conseil pour notre plan."

Natalie hocha la tête en signe d'affirmation avant de se lever. Puis mon ami en fit de même, suivit d'Antoine. J'aurais bien voulu les suivre, mais je savais que je ne trouverai pas le sommeil. Je déambulais dans la forêt, créant mentalement un plan pour sauver mon amie des griffes du robot. Il devait être près de minuit lorsque je rentrais au camp. l'herbe était humide et un vent glacial soufflait en hauteur, faisant onduler la cime des arbres. Je montai rapidement l'échelle en bois de notre maison, espérant qu'il fasse plus chaud dans la cabane. Une fois arrivé en haut, je m'allongeais sur un nouveau lit d'herbes sèches, qui, contre toute attente, s'avérait très confortable. J'eus du mal à trouver le sommeil tant je m'inquiétais pour mon amie retenue à des kilomètres de nous. Je savais que je ne devais pas ressortir avant demain au risque de tomber malade, alors j'attendis patiemment le sommeil avant d'enfin m'endormir dans sa couchette.

Le soleil était à peine levé que l'on me secoua le bras. A moitié réveillé, je marmonnais quelques mots incompréhensibles. Puis, comme la personne qui me dérangeait continua, j'ouvris les yeux. Natalie se tenait au-dessus de moi, et je perçus dans ses beaux yeux bleus de la détermination. Je m'inquiétais aussitôt. C'était-il passé quelque chose de grave pendant que je dormais ? « Tu ne t'inquiètes pour rien, m'assura Éric en voyant mon regard angoissé. Nous allons sauver Jeanne, Antoine a préparé nos affaires, nous partons maintenant. Tu es prêt ? "

Comme j'avais dormi tout habiller, j'opinais. J'émergeais lentement de ma couchette, puis sortis dehors. Sur la table d'extérieur étaient posés trois sacs qui semblaient tous bien rempli. " Il y a des vivres, des vêtements, et des armes que j'ai essayé de construire, mais il faut tester leur fiabilité, donc je ne vous conseil pas de les utiliser pour le moment. Bon voyage, soyez prudent et revenez indemne ! "

Nous prenions nos affaires et reprenions le chemin que nous avions utilisés trois jours plus tôt.

Nous venions d'arriver devant le bâtiment blanc où nous étions encore enfermés dedans hier. Je tremblai. Sur le chemin, j'avais failli tomber dans un ravin qui se tenait non loin de là. ça m'avait rappelé qu'il fallait toujours rester sur ces gardes ici. Je me souvenais des vélociraptors qui nous coursaient dans les larges couloirs. Éric posa sa main droite sur mon épaule. " ça va aller, me rassura-t-il. Je voulais le croire, mais je n'en n'étais pas aussi sûr. J'avais expliqué le plan que j'avais conçus cette nuit. lors du trajet, mais je n'étais pas sûr qu'il réussisse. on allait bientôt le savoir. " Prêt ? " demanda mon ami décoiffé. Comme nous hochions tous de la tête, il donna le signal et nous partions tous les trois au-devant du danger. Dès que mes deux amis furent hors de portée, je me mis à hurler, essayant d'imiter le ton de la peur. Je savais que j'allais attirer tous les dinosaures du coin, et c'était mon but. Les têtes des dangereux reptiles ne tardèrent pas à se montrer. J'attendis qu'il y ait plus d'une vingtaine et je me mis à courir. Je savais très bien que je n'arriverai pas à semer mes ennemis de cette manière, et ce n'était pas mon but pour l'instant. Je devais les emmener le plus loin de leur base. Les bêtes me rattrapaient rapidement. Seul une dizaines de mètres nous séparaient. L'écart se réduisit encore lorsque les créatures accélérèrent. Quand trois mètre nous séparèrent, j'étais hors d'haleine et commençais à perdre de la vitesse, contrairement à mes poursuivants qui en gagnaient de plus en plus, sachant que j'étais à bout de force. Je sus que c'était le moment de me mettre à l'abri. J'essayais de grimper à l'arbre le plus proche, mais les branches basses étaient trop fines pour supporter mon pois et se cassaient dès que je les touchais. Je commençais à paniquer. Les arbustes autour étaient tout aussi friables et les vélociraptors étaient presque sur moi. Sans réfléchir, je sautai dans le ravin qui se situait juste à côté de la forêt, le même que tout à l'heure, espérant qu'une branche ou une cavité rocheuse puisse m'aider à ne pas tomber. Mes mains s'agrippèrent au mur inégal de la roche. Au-dessus de moi, j'entendais les cliquetis des griffes des dinosaures qui devaient sûrement sentir ma peur.

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