libération

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Natalie :

Je passai par la porte qui venait de s'ouvrir au passage des vélociraptors, qui pourchassaient maintenant Ben. Les couloirs étaient exactement comme la dernière fois. Ils se ressemblaient tous, et je me demandais si ce n'étais pas fait exprès pour perdre les gens qui allaient dedans sans les connaitre, comme nous. Comment allais-je faire pour retrouver la cellule où Jeanne était détenue. Si elle était dans la même salle, j'avais peut-être une chance de la trouver. Sinon, je n'avais aucun moyen de savoir où elle était... J'avançais prudemment dans le bâtiment, me cachant comme je pouvais à chaque fois que des dinosaures passaient en trombe, à la recherche de celui ou celle qui avait poussé le cri. Je recherchai la salle où Jeanne était prisonnière pendant encore vingt minutes, avant de perdre espoir. Je n'avais qu'à dire que je n'avais pas réussi à la retrouver, et voilà. Alors que je rebroussais chemin, j'entendis des pleurs venant de ma droite. Je sus immédiatement que c'était elle. Je ne pouvais pas la rassurer et lui dire que j'étais là car je ne pouvais pas parler. Elle était exactement dans la même pièce que là où nous avions été enfermés, mais les boulons n'étaient pas visibles de l'extérieur, donc je devais trouver un autre moyen d'entrer. J'inspectais la porte. Elle avait une serrure, pas un code électronique. Quelqu'un devait donc avoir la clef, mais qui ? C'était sûrement Noeco, donc je n'avais aucun moyen de l'ouvrir. Il fallait que je trafic la serrure. Heureusement, je connaissais plusieurs techniques pour ouvrir les portes, j'étais toujours prête à des choses improbables qui pourraient m'arriver., comme être enfermée chez moi lors d'un incendie. Je sortis une épingle de le poche gauche de mon pantalon et commençais mon travail.

Je réussie à déverrouiller la porte au bout de deux minutes. Mes mains étaient moites quand je passais par l'entre-bâillement par l'accès que j'avais bradé. A l'intérieur, Jeanne était bien là, recroquevillée dans un angle. Elle ne leva pas la tête à mon arrivée. Je dus lui tapoter l'épaule pour qu'elle se rende compte de ma présence. " Natalie, que fais-tu là ? me demanda-t-elle aussitôt, les yeux rougis. Ils t'ont aussi attrapé ? " J'expliquais comme je pouvais à mon amie la raison de ma venue, puis la suite du plan. Elle prit un peu de temps à comprendre, car elle n'avait pas l'habitude de lire la langue des signes. Nous sortions ensemble de la prison, et je vis que Jeanne semblait un peu moins stressée. La nuit avait dû être longue pour elle, toute seule dans un lieu qui lui était presque inconnu. J'aurais aussi été paniqué si j'aurais dû être à sa place.

La jeune fille m'expliqua pourquoi elle s'était faite recapturée pendant que je l'emmenais à la deuxième partie du plan. Nous devions aller voir Éric.


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