AVANT TOI

Six

■ Chapter six : Trio  ■

UNIVERSITY OF LAS VEGAS
LAS VEGAS

Aramis Hartley

La sonnerie se déclenche.

Tous les élèves de l'amphi se lèvent sans même attendre la fin de la phrase de la professeur.

Je range mon ordinateur et quitte la salle.

Je m'engouffre dans les couloirs de l'université, rejoignant mon casier respectif pour récupérer mon sac de sport que j'ai mis ce matin dedans.

Maintenant que ma journée de cours est terminée, il faut que j'aille à la salle de sport de la fac pour me rendre aux cours de boxe et de musculation auxquels je me suis inscrite au début de l'année, il y a déjà deux semaines.

J'arrive rapidement devant le gymnase et ne voyant personne dans la salle, je me rends directement aux vestiaires féminins d'où sort un bruit monstre.

Je pénètre la pièce blanche, remplie de femmes toutes plus belles les unes que les autres.

Quelques têtes se tournent vers moi à mon arrivée, mais je ne boise pas un mot, préférant fermer la porte derrière moi et poser mon sac sur un coin livre du banc.

Le regard posé sur la dizaine de filles qui m'entourent, je quitte ma veste et mes baskets.

La plupart de ces femmes ont l'air superficielles. Des garces. Tandis que deux ou trois ont l'air d'être vraiment ici pour travailler, si j'en crois leur corps musclé et leur mine déterminée.

Mon tee-shirt passe par-dessus ma tête et mon jean tombe à terre, avant de se retrouver ranger en boule dans mon sac de sport.

J'en sors une brassière noire et un legging de la même couleur que j'enfile à la vitesse de l'éclair.

Bandages dans mes poches, je monte mes cheveux en une queue de cheval, tout en quittant les vestiaires en première pour retourner dans le gymnase.

Désormais, assis en tailleur, quatre garçons discutent. C'est la bande que Jonah et Maywen cherchent à approcher.

À quelques mètres seulement devant moi, Kipling, Kay, Elvis et Aace parlent tranquillement, tous habillés d'un jogging noir et d'un tee-shirt blanc.

Je m'assois à bonne distance de ces garçons, les mains posés sur le crâne à la recherche d'une quelconque bosse qui m'obligerait à refaire ma coiffure du début.

Quelques minutes plus tard, une fois la dizaine de filles et la quinzaine de mecs sortis des vestiaires, le professeur de sport arrive.

Je regarde ses cheveux bruns qui commence lentement à devenir gris, son visage qui se ride, et ses vêtements dignes d'un prof de sport : jogging à grosses poches, débardeur tâché par la sueur et sifflet autour du cou.