AVANT TOI

Thirty-one

■ Chapter Thirty- one : Anniversaire ■

MAISON DES MAYFIELD

LAS VEGAS

Aace Mayfield

Mon regard se pose dans le rétroviseur intérieur de ma voiture, sur le petit garçon qui regarde ma maison par la fenêtre. 

- Aace ? Du coup maman elle a dit oui pour que je t'appelle papa ? Me demande-t-il. 

Je souris. 

- Maman a dit que c'était à moi de décider si je voulais bien être ton papa. Lui dis-je. 

Un sourire vient se poser sur son visage, et saute dans son siège auto. 

- Et toi tu veux bien ? 

Est-ce que je veux bien être sa figure paternelle ? 

Bien sûr. 

Mais est-ce que m'en sentirait capable de le rester jusqu'à ce qu'il n'en ai plus besoin ? Est-ce que je me sens capable de rester son père même si notre couple, à Aramis et moi ne tient pas ? 

Je pense que oui. 

- Oui. Lui dis-je. 

Son sourire s'agrandit encore plus, et ses fossettes sont la chose la plus mignonne visible sur son visage angélique. 

Je descends de voiture, et détache Jasiah à l'arrière. 

Je le prends dans mes bras, et nous pénétrons ma maison. Ses yeux vont partout, divaguant de gauche à droite. Un boucan monstre provient du salon, alors j'y entre pour découvrir toute ma famille, avachis sur la table à manger, pour regarder les photos de famille qui sont éparpillés sur la table en bois. 

Ma mère est la première à relever son regard et à me voir. Néanmoins, elle fronce les sourcils à la vue de Jasiah. 

Elle se lève et m'encercle dans ses bras tandis que désormais, toute ma famille à le regard tourné vers nous. 

Soudainement, le regard de Mila tombe sur celui de Jasiah. 

- Jasiah ! S'écrit-elle. 

Jasiah gigotte pour descendre alors je le laisse tomber à terre pour rejoindre ma petite soeur. 

- Que fais-tu là Aace ? Me demande ma mère. 

- Je viens offrir le cadeau d'anniversaire à Jasiah. Souris-je. 

- Son cadeau d'anniversaire ? Demande Noah en fronçant les sourcils. 

- Ma moto que j'avais quand j'étais petit. Répondis-je. 

Ma mère hoche la tête. 

- Et qui est ce gamin ? Demande mon père en se posant devant Jasiah. 

Jasy pose son regard sur mon père, et lui sourit de son plus beau sourire. 

- Qui es-tu ? Demande mon père. 

- Jasiah. Répond-t-il. 

- Pourquoi es-tu avec mon fils ? Continu mon père. 

Jasiah fronce les sourcils, posant son regard sur moi. 

- Jasiah, je te présente Jack, mon père. Dis-je à Jasy. 

Il hoche la tête. 

- Pourquoi es-tu accompagné de ce... Jasiah ? Crache mon père. 

Un petit silence prend place, jusqu'à ce que Jasiah le casse. 

-  C'est mon papa. Avoue-t-il alors que tous les regards de la famille tombent sur moi. 

Sentant la merde arriver, je demande à Mila d'aller jouer avec Jasiah en haut dans sa chambre. 

- Tu n'avais pas un fils, Cameron, déjà ? Peste mon père. 

J'inspire un grand coup. 

- Je vais tout vous raconter, mais ne me couper pas. 

Ils hochent tous la tête. 

- Au repas de famille, Aramis n'était en réalité qu'une amie, et Cameron était son neveu, qui s'appelle en réalité Tom, d'ailleurs. J'ai inventé cet histoire car Harry m'a toujours chercher aux repas de famille, se moquant de moi car lui avait déjà une femme et une fille et que moi je n'avais rien. J'ai inventé cet histoire pour qu'il me laisse tranquille. Mais plus le temps passait, plus Aramis me faisait de l'effet. Un jour, elle a débarqué avec Jasiah, son fils, et là, je me suis mis à m'occuper de Jasiah comme s'il était mon vrai enfant pour qu'elle s'attache à moi d'une façon ou d'une autre. Finalement, Aramis et moi nous nous aimons, nous sommes en couple, et j'ai accepté d'être le père de son fils jusqu'à ce qu'il n'ai plus besoin de figure paternelle. Il a eu un père avant qui l'a laissé tomber, mais moi je serais le dernier qu'il connaitra. 

Ma famille hoche la tête. 

- Et donc tu es son père dans ton coeur ou sur papier ? Demande ma mère. 

- Dans nos coeurs, pour l'être sur papier, il faut que soit je l'adopte, soit je me maris avec Aramis, soit on lance une procédure juridique pour que je sois le père avec tribunal et tout ça. 

Mes parents acquiescent. 

Je monte rechercher Jasiah et l'emmène dans le garage. 

- Trésor, regarde. Lui dis-je en lui montrant la petite moto rouge.

Ses yeux se mettent à pétiller, et il accourt vers la bécane.

- C'est pour toi. Dis-je.

Sa tête tourne rapidement vers moi, et il vient me faire un gros câlin.

- Merci, t'es le meilleur papa au monde.

Son compliment me vient droit au cœur.

Qu'est ce que j'aime ce gamin...