Thirty

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Chapter Thirty : Avouer 

HOPITAL

LAS VEGAS

Aramis Hartley

Mon regard se perd dans celui d'Aace. 

- Tu m'aimes ? Demandé-je. 

Il prend une grande inspiration. 

- Je sais que je ne te l'ai peut-être jamais montré, et que ce n'est sans doute pas le meilleur endroit pour te le dire, mais oui, tu m'attires. Tu m'attires depuis le premier jour et au départ, être comme un père avec ton fils était pour t'attirer, pour que tu m'aimes, mais j'ai finis par prendre goût à ce rôle que j'attends depuis que je suis petit. Dit-il. 

- Je... Je sais pas quoi te dire à part que tu m'attires aussi. 

Il pose son regard sur mes lèvres. 

- Laisse moi une chance de te montrer ce que je vaux je t'en supplie. Me dit-il.

J'hoche la tête. 

- D'accord. 

- Et pour Jasiah ? Demande Aace. 

Je réfléchis. 

- Fait comme tu le sens. Laisse lui le plaisir de t'appeler papa si tu le veux. Je ne peux pas savoir à quel point tu l'aimes car je ne suis pas toi. 

Il me sourit. 

- Et je te promets de bien prendre soin de lui pendant cette semaine. 

Je le remercie. 

Aace Mayfield

Cela fait maintenant depuis hier qu'Aramis est confinée à l'hôpital. Et ça fait depuis hier que nous nous sommes mis ensemble. 

- Là ! S'écrit Jasiah en pointant un magasin de jouet. 

Je pose mon regard sur le magasin, et sourit. 

- T'es sûr ? Demandé-je. 

Il hoche la tête en me souriant, alors je l'emporte avec moi. 

Une fois à l'intérieur, il me lâche la main pour aller courir vers les rayons qui l'intéresse. 

- Eh, Jasiah, attend-moi ! Le réprimandé-je. 

Jasiah ne m'écoute pas et préfère slalomer entre les gens pour regarder les jouets à une vitesse hallucinante. Il finit même par mettre un coup à une vieille femme sans lui dire pardon. 

Le magasin étant bondé, et ne voulant le perdre, j'accélère le pas pour lui attraper le bras, tandis que les parents, tous plutôt âgés, ont désormais le regard sur nous, ou plus précisément sur moi. 

Je bloque son petit corps en lui tenant ses deux poignets de mes deux mains, mais sa tête tourne de droite à gauche pour regarder les jouets qui l'entoure. Les yeux des inconnus me brulent le dos tandis que leurs paroles résonnent jusqu'à mes oreilles. 

- C'est son fils ou son frère ? 

- Encore un gamin qui a fait un gamin sans lui donner une seule goutte d'éducation. 

- Encore un gamin pourri-gâté. 

- Il y a certains à qui on devrait leur prendre leurs enfants ! 

- Encore un gamin sur qui on a jamais haussé la voix. 

Je leur montré si Jasiah n'a pas d'éducation. 

- Jasiah, regarde-moi. Dis-je. 

Il ne m'écoute pas pendant que les gens autour de moi rigolent. 

Un homme arrive à mes côtés. 

- Besoin d'aide petit, avec ton petit-frère ? Me demande-t-il. 

Je pose mon regard sur lui. 

- Non, merci. Répondis-je. 

- C'est mon papa, pas mon grand-frère. S'exclame Jasiah. 

Ah, il m'a déclaré papa sans qu'on se concerte alors ? 

L'homme lève les mains en l'air et se recule. 

- Jasiah. Redis-je d'une voix plus stricte. 

Il pose enfin son petit regard bleu sur moi. 

- Qu'est-ce qu'on a dit à la maison avant de partir ? Lui demandé-je. 

- Que je dois rester près de toi parce qu'il y a pleins de gens. Chuchote-t-il en baissant son regard. 

Je lâche son poignet droit et me sert de ma main pour lever sa tête pour qu'il repose ses yeux dans mes miens. 

- Et est-ce que tu l'as fait ? Continué-je. 

- Non. 

- Qu'est-ce que tu dois me dire alors ? 

- Pardon. Je suis désolé. 

- Et tu sais à qui tu dois dire pardon aussi ? Lui demandé-je. 

Il fronce ses petits sourcils bruns. 

- Tu as bousculer une dame, Jasiah. Lui rappelé-je. 

Son regard trouve la femme derrière moi. Je lui lâche son deuxième poignet et il marche vers la vieille femme. 

Il entoure ses jambes de les bras pour lui faire un câlin, et s'exclame. 

- Je suis désolé, dame. Chuchote-t-il. 

La femme pose sa main sur sa tête et passe ses doigts dans ses longueurs brunes. 

- Tu es pardonné, mon petit. Sourit-elle. 

Jasiah se décolle et court vers moi pour prendre mon majeur et mon annulaire dans sa petite main. 

- On peut aller voir les jeux de voiture, maintenant ? Demande-t-il. 

J'hoche la tête et nous allons vers le rayon des automobiles. 

- Tu préfères les voitures ou les motos ? Demandé-je. 

- Les deux. J'aime bien les motos parce que c'est beau, et j'aime bien les voitures parce que Maman elle aime bien. 

Je souris. 

- Tu sais que j'ai une moto, moi ?

Sa tête tourne rapidement vers moi, et ses yeux se mettent à briller. 

- C'est vrai ? 

- Oui, c'est vrai. Tu pourras même monter dessus si tu veux. 

Il me sourit fortement. 

Une idée grandit alors dans mon cerveau. 

- Eh, mon bébé, ça te dit d'avoir une vraie moto pour ton anniversaire ? 

AVANT TOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant