Seventeen

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Chapter seventeen : Musculation







































UNIVERSITY OF NEVADA
LAS VEGAS









Aramis Hartley

- Si vous voulez vous rapprocher d'eux, il faut faire quelque chose que vous aurez en commun ! S'écrit Eden.

- Ils font de la musculation et de la boxe avec moi. Dis-je.

- Voilà, est-ce que ça vous dit ? Demande Eden.

- Je veux bien faire de la muscu. Répond Jonah.

- Mouais... Bof... Ok moi aussi. Répond Maywen.

- Bien ! Allons voir le prof !

Nous partons en direction du gymnase, et trouvons le professeur en train de parler au groupe que nous essayons d'approcher.

Ils finissent de parler, et mes amis s'avancent tandis que je suis retenue par le bras d'Aace.

- Rejoins moi dans le vestiaire des mecs après. Chuchote-t-il.

J'hoche la tête avant de m'avancer vers mon professeur.

- Vous voulez entrer dans l'équipe de musculation ? C'est ça ? Demande le prof.

Mes amis hochent la tête.

- Je prends pas d'élève en cours d'année comme ça moi. Ronchonne le prof.

- Monsieur, ce sont mes amis et ils aimeraient vraiment s'inscrire. Je vous promets qu'ils ne sont pas là pour faire le bazard. Dis-je.

Le prof me regarde, soupire, avant de sassoir devant son cahier.

- Vos noms ? Demande-t-il.

Ils donnent leur nom et leur prénom.

- Bien. Aramis vous expliquera tout, fichez le camp d'ici maintenant.

- Eden, j'arrive, attendez moi dehors. Dis-je.

Elle hoche la tête tandis que je pars vers les vestiaires des garçons.

J'y entre et trouve Aace, assit sur un banc, torse nu, à côté d'affaires de sport.

Il me remarque et se lève en rangeant son téléphone dans sa poche de short.

Il s'approche de moi et lève sa main pour venir toucher mon arcade sourcilière qui a cicatrisé depuis notre combat il y a une semaine et demi.

- Ça s'est refermé. Chuchote-t-il en refaisant la forme de mon sourcil avec son pouce.

Il attrape soudainement mon tee-shirt et mon pull pour les soulever jusqu'à mon cou pour avoir une vision périphérique de mon torse, allant de mon torse à la ceinture de mon pantalon, tout en passant par mon soutien gorge.

Il carresse la ligne de peau sur mes côtes, sous mon soutien-gorge.

- Pas de marques. Chuchote-t-il.

Il les rebaisse et pose son regard dans le mien.

- Si je t'ai demandé de venir là, c'est que j'ai un truc à te demander. Dit-il.

J'hoche la tête, buvant ses paroles comme un bon café sucré sans lait.

- J'ai besoin de ton aide. Me lance-t-il.

- Mais encore ? Demandé-je.

- Le vingt-deux décembre, j'ai un repas de famille, avec toute ma famille, et j'ai besoin que tu viennes.

- Pourquoi ? Et puis le vingt-deux je peux pas. Je suis chez moi. Dis-je.

- Mais t'habites juste à côté non ?

- Oui mais je dois voir ma famille moi aussi.

- Juste un soir s'il te plaît Aramis.

Je soupire.

- Je dois faire quoi dans ton repas ? Cuisto ? Serveuse ?

- Fausse fiancée. Lance-t-il.

J'écarquille les yeux.

- Tu rêves. Demande à Sharon.

- Ma famille l'aime pas. J'ai vraiment besoin de toi.

- Ou à Maywen !

- Elle est pas assez bien pour ma famille. Il n'y a que toi, Aramis.

Je souffle.

- Et je devrais faire quoi ?

- On doit faire semblant d'être en couple. Le mieux serait qu'on soit fiancé, et toi enceinte. Pour faire genre qu'on sera ensemble pour toute la vie.

- Pourquoi ?

- Hein ?

- Pourquoi je dois faire ça Aace ?

- Il y aura mon oncle qui a presque mon âge à ce dîné. Il a vingt-trois ans, il a déjà une femme, un fils d'un an et demi, et sa femme est encore enceinte. Ça fait plusieurs années qu'il m'harcèle avec ça, qu'il me dit incapable d'aimer et de construire une famille. Je veux lui prouver que c'est possible, même si entre nous c'est pour de faux.

- D'accord. Et comment veux tu faire croire que soit ta fiancée et que je sois enceinte si on se connaît que depuis quelques temps ?

- La seule au courant pour Sharon était ma mère. Tous les autres ne sont au courant de rien. Je peux leur faire croire qu'on se connaît et s'aime depuis le collège mais que je voulais leur parler de toi en te présentant.

- D'accord. Donc on se connaît depuis le collège mais on est fou amoureux depuis le lycée, ça marche mieux comme ça.

Il hoche la tête.

- Pour la grossesse ru veux faire croire ça comment ? J'ai pas de ventre. Dis-je.

Il réfléchit.

- Si tu veux, Aace, je peux te proposer de leur faire croire qu'on a déjà un enfant. Dis-je.

- Comment ?

- J'ai des neveux et une filleule : un garçon de quatre ans, une fille de trois ans, et un garçon qui aura un mois quand on sera le 22 décembre.

- Euh, le garçon ça voudrait dire que tu es tombée enceinte de moi à tes 14 ans, ça va pas, la fille a tes 15 ans, c'est mort aussi, mais pour le petit, ça peut marcher.

- On peut dire que j'ai fais un déni de grossesse et que tu voulais attendre le repas de famille pour annoncer que tu es père.

Il hoche la tête.

- Merci Aramis, vraiment. Me dit-il avant de m'enlacer.

Je lui rends son étreinte.

Il finit par se retourner pour gribouiller un truc sur un bout de papier avant de me le tendre.

- Mon numéro. Envoie moi un message et je te dirai tout pour le dîné.

J'hoche la tête en fourant le bout de papier dans ma poche.

AVANT TOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant