9/ New York to California

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15 ans auparavant

- Aaron ! En le voyant, je saute dans ses bras, il revenait de son voyage à Paris. J'espère qu'il m'a ramené plein de cadeaux.

- Ma princesse ! Il me serra encore plus fort. Je ris à face à ce surnom, car il me le donnait rarement.

- J'ai 8 ans, je suis grande maintenant, hein !

- Oui, oui. Il me sourit et m'ébouriffe la tête.

- Tu m'as ramené un cadeau ? Il rit à ma phrase.

Nos parents derrière s'approchent d'Aaron et le caline aussi.

- Aaron, est-ce que j'ai un cadeau ?

- Aria, stop laisse le rentrer d'abord. Dit maman. Je boude à sa phrase et elle me tire la  joue et me prend par le bras pour me forcer à avancer.

Aaron prend ses affaires du coffre du taxi et on rentre tous à la maison.

15 ans plus tard.

J'explique à Audrey ce qu'on vient de découvrir. De New york à la Californie il y avait 4 heures de route. Comment aurait-il pu avoir un vol aussi vite ? Et comment il aurait pu y aller, il n'a pas de voiture. Dans sa chambre, il ne manquait rien, ni valise, ni habit, ni brosse à dents. Il devait avoir tout ça sur place. Je m'adresse encore une fois a Audrey qui était désemparée.

- Est-ce que le chauffeur est encore là ?

Elle hocha la tête de haut en bas, je sors de la chambre d'hôtel en courant, si Isaac s'était fait kidnappé, j'allais être fixé. Je passe par l'accueil et le réceptionniste me salue. Je m'arrête et lui pose une question.

- Bonjour, est ce que dans la journée vous auriez vu Isaac Langdon revenir, mais seul ? Sans son équipe ? Il réfléchit un instant et me répond.

- Non, je ne crois pas l'avoir vu désolée. Je le remercie et pars dehors à la recherche du chauffeur. Je le vois en face, installé sur le capot, un café à la main. Je traverse la rue et il me voit.

- Mlle MacAllister, des nouvelles de M. Langdon ? Il paraissait inquiet, un peu trop inquiet.

- Non, malheureusement. Lui mentis-je. C'est pour ça que je viens vous voir, vous ne l'auriez pas vu prendre une voiture, ou sortir avant tout le monde ?

- Non, non rien de tout ça. Sa voix n'était pas comme d'habitude et il ne me regardait pas dans les yeux. Je le regarde perplexe et me rapproche de lui.

- Vous êtes rouge, vous allez bien ? Il était perturbé de mon rapprochement et commençait à bégayer.

- Ou... Oui, tout va très bien Mlle MacAllister. Il se recule à la fin de sa phrase. Je m'appuie sur le capot.

- Bien, alors commencer par arrêter de mentir et dite moi toute la vérité. J'allais pas passer par 4 chemins, j'ai quelqu'un à retrouver moi. Il était surpris par mon ton rude, mais il ne fait aucun commentaire dessus.

- Monsieur Langdon m'a payé pour que je l'emmène à l'aéroport et que je ne le dise à personne. Je culpabilisais de devoir mentir à Mlle Collins, mais M. Langdon est aussi mon patron, je ne pouvais pas le trahir, et j'ai vraiment besoin de ce travail. Me confia-t-il.

Il avait l'air de dire vrai. Alors je le crois.

- Est-ce qu'il agissait bizarrement ?

- Oui, il était stressé à vrai dire. J'étais étonné que son jet privé fût déjà là et en descendant de la voiture, il a soupiré comme s'il allait rentrer sur le terrain.

Au-delà de la haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant