J'étais déboussolée, je n'y croyais pas, non. Je ne voulais pas y croire. Mettre un traceur dans mon sac ? Non, impossible, on n'est pas dans esprit criminel ici.
Donc dans la superbe belle journée qu'on a passée, il calculait son coup. Je ne me souvenais même pas l'avoir vu proche de mon sac.
Merde, si !
Dans le parc.
J'ai été stupide.
Je me dirige vers mon sac, je le vide sur le lit à la recherche du GPS. Isaac forçait toujours sur la porte et ça me mettait encore plus la pression.
Je fronce les sourcils en trouvant le traceur, c'était un mini boîtier noir, je ne l'aurais pas remarqué si je ne le cherchais pas, c'est sûr. Je le jette au sol et l'écrase. Plus personne ne me suivra.
- J'ai trouvé ton putain de traceur. J'avais mal à la tête, je réfléchissais à 2 000 à l'heure et il me fallait une solution pour sortir. Merde, j'aurais dû garder le couteau, j'ai l'impression d'être le personnage bête dans les films d'horreur.
Mais bref, je n'avais pas le temps de pleurer.
- Pourquoi tu ne m'ouvres pas ?
Je ricane à sa phrase. Il se moque de moi.
- Bah, peut-être parce qu'il y a un fou furieux en bas de l'hôtel et un autre qui essaye d'enfoncer ma porte ?
- Hein ? Qui ça ? Qu'est-ce que tu racontes ?
- Oh joue pas à ça avec moi Isaac ! Fait pas genre t'es innocent !
- Je te le jure que je ne sais rien sur cette personne.
Je ne pouvais pas rester indéfiniment dans cette chambre, et je ne pouvais pas sauter par la fenêtre, c'était beaucoup trop haut.
Je me rue vers le lit et remets tout dans mon sac, je le mets bien sur mon épaule et le règle pour qu'il ne me dérange pas s'il faut que je coure. J'ouvre l'armoire et prends un cintre en bois. J'allais le casser et l'utiliser comme arme, mais je me ravise, Isaac pourrait entendre que je cassais quelque chose.
Je me dirige dans la salle de bain et ouvre à fond le robinet de la baignoire et du lavabo. Je casse le cintre avec le peu de force que j'ai, ce qui me crée un poignard. J'espérais ne pas avoir à l'utiliser au risque de blesser encore quelqu'un. Je coupe l'eau et m'approche de la porte.
- D'accord... Je te fais confiance. Dis-je doucement en cachant l'arme derrière mon dos. Il souffle, soulagé par mon changement d'avis.
- Merci.
Je déverrouille la porte doucement et ouvre la porte. Isaac se tenait devant moi, seul. Je recule pour le laisser rentrer et ferme vite la porte tout en cachant mon "arme". Je me retourne et Isaac est à 1 m de moi. Il s'avance et dit en murmurant :
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Il était proche, trop proche, il allait lever la main pour toucher mon visage, mais je pris peur et sort mon poignard en le poussant. Nous tombons tous les deux aux sols. Isaac nous fait rouler et c'est lui qui est au-dessus de moi. Il essaye de m'arracher le cintre des mains en me disant d'arrêter de bouger, mais je continue, je me débattais comme une folle. Seulement, je me fige, d'un coup, quand il arrive à me le prendre.
Il tenait mes mains pour que j'arrête de lutter en me disant d'arrêter, mais je n'entendais rien, je ne voyais que la fin, j'allais vraiment mourir ?
Les larmes commençaient à couler. Je secouais la tête des deux côtés, je ne veux pas mourir.
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Au-delà de la haine
RomanceAria MacAllister, journaliste d'investigation se voit envoyer à un autre secteur, le fait divers. Elle va devoir faire un reportage sur la vie d'Isaac Langdon le plus célèbre des footballeurs et de ses coéquipiers. Arrogant, condescendant et fier...