Une once de liberté à peine retrouvée, Yui s'apprête désormais à défendre cette lueur d'espoir de toutes ses forces, piégée entre plusieurs camps que tout oppose : la Mafia, l'Agence, mais également son propre passé, qui ne semble pas vouloir lui ac...
A/N :Bonjour à tous ceux qui répondront présents, et qui auront patiemment attendu la sortie de ce chapitre, qui aura prit son temps, on peut le dire...! Comme mentionné sur mon profil, je suis considérablement malade en ce moment, et les choses ne semblent pas en voie de s'améliorer... Mais, comme je viens en plus de cela de me fouler la cheville, j'en ai profité pour continuer cette histoire, notamment en faisant un bon nombre de recherches nécessaires à côté... C'était long T^T Je ne sais cependant pas quand je serai en mesure d'écrire la suite, car c'est très compliqué pour moi ces derniers temps... Je compte donc sur votre compréhension! Trêve de bavardages, je vous souhaite une excellente lecture, en espérant ne pas avoir fait trop d'étourderies...!
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
-Quand avez-vous appris la triste nouvelle? demanda le journaliste d'une voix forte, afin de couvrir la cacophonie de ses pairs, son micro tendu à bout de bras dans la direction d'une jeune femme aux traits tirés et aux joues couvertes de larmes plus ou moins sèches.
Ladite jeune femme tenta de réfréner ses tremblements autant qu'elle le put, tout particulièrement de sa main droite qui séchait ses larmes incessantes à l'aide d'un mouchoir. Sur son visage amaigri, une peine et un épuisement difficilement répréhensibles, témoins de sa véritable torture intérieure, malgré ses efforts pour rester un minimum digne devant l'œil des caméras.
-Je... A vrai dire, tout est encore flou, comme si je nageais en plein cauchemar... Mais il me semble que la nouvelle est arrivée à mes oreilles le lendemain de leur mort ; c'est un policier qui m'a appelée à mon domicile, à Tokyo. Ils venaient tout juste de retrouver mes deux parents décédés dans leur propre résidence, à quelques kilomètres seulement de la mienne... J'ai tout d'abord cru à une mauvaise blague. Je n'arrivais pas à y croire, et je n'y arrive toujours pas aujourd'hui, plusieurs semaines plus tard. Je...
La jeune femme, coupée par l'un de ses propres sanglots, ferma ses yeux aux pupilles noires gonflées par les larmes, qui dévalèrent de plus belle ses joues rougies, laissant une traînée brûlante sur leur passage. Ses cernes, épaisses et foncées, témoignaient de son incapacité à trouver le repos depuis plusieurs jours.
-Nous n'étions pas en très bons termes, mes parents et moi. Mon frère pourra en attester lui aussi, si seulement il le désire ; notre père a toujours été occupé, et avait toujours comme principe de déléguer notre éducation à d'autres que lui. Notre mère, elle, avait simplement rempli son rôle en nous mettant au monde. Nous savons que nous n'avons peut-être jamais été vraiment aimés par nos parents, mais... Cela veut-il forcément dire que nous ne pouvions pas les aimer de notre côté...?
Un sanglot plus fort que les précédents secoua le corps de la jeune femme aux longs cheveux noirs remontés dans un chignon négligé, en comparaison avec son apparence d'ordinaire impeccable que lui imposaient à la fois son statut et son travail. Elle n'avait cependant pas eu le courage d'accorder autant d'attention à son image qu'en temps ordinaire ; qui pourrait le faire, après tout, dans de telles circonstances ? Ses parents venaient de mourir, assassinés, quelques jours auparavant.
