Ara ararauna

Chapitre 16

Au plus grand plaisir de Chat Noir sa prédiction fut exacte. Cependant, la demande ne vient pas d'Alya, mais de sa Lady. Alors qu'ils venaient de vaincre un nouvel akumatisé, la jeune fille leur avait demandé de la rejoindre sur les toits de Paris.

Une fois tous trois réunis, elle leur avait parlé de la demande d'Alya. Cette dernière lui avait demandé qu'ils participent tous trois à une interview qu'elle posterait sur le Ladyblog à l'occasion de la journée des héros dans deux jours.

- Tu veux qu'on fasse une interview tous les trois ? Interrogea Tropicara

- Ouais. Ça permettrait de se rapprocher de la population parisienne. Argumenta Ladybug

- Pourquoi le Ladyblog ? Des dizaines de journalistes nous ont demandé et t'étais la première à refuser. Demanda Tropicara en croisant les bras sur son buste d'un air circonspect

- Franchement je préfère être interviewé par Alya que par Nadia. J'ai rien contre elle hein. Mais bon, sa dernière akumatisation m'a suffi !

- Alors t'es d'accord Chaton ?

- Ouais, bien sûr. Alya est une bonne journaliste.

Tropicara se trouva confronté à un regard bleu et l'autre vert attendant sa réponse. Franchement il ne voulait pas. Il savait ce qu'Alya allait lui demander. Elle allait chercher à développer ses sentiments envers Chat Noir et le jeune homme allait être atrocement gêné.

Pour ne rien arranger ses deux camarades n'avaient pas du tout l'air de réaliser les intentions de la journaliste. Après tout, ses partenaires n'avaient pas participé à leur conversation du midi traitant de son comportement vis-à-vis de Ladybug.

Il voulait vraiment refuser, mais il ne put si résoudre. Le regard des deux héros de Paris était rivé sur lui et attendait impatiemment son accord. De plus, Alya était son amie. Si une interview pouvait faire plaisir à la jeune fille, il n'allait pas la priver de ce bonheur.

- Très bien.

- Génial ! Merci les gars. Je vous laisse, je vais la prévenir. On se retrouve demain après-midi à 16 h 00 au Théâtre de Paris.

Elle lança son yoyo et s'envola dans les airs.

- Eh bien ... Ça lui tenait à cœur. Rigola Tropicara

- Ouais. Alya est une bonne journaliste, on a pas à s'inquiéter qu'elle déforme nos propos. Crois moi, il faut mieux que ce soit elle que Nadia Chamack.

- J'te crois, j'te crois. Ça ne te gêne pas toi ?

- Me gêner ?

La tête sur le côté, Chat Noir cherchait à comprendre où voulait en venir Tropicara.

- Ne me dis pas que t'as aucune idée sur quel sujet va nous interroger Alya.

- Oh ça. Souffla Chat Noir le rouge lui montant au joue.

Pourquoi rougissait-il ? Il n'avait pas à être gêné des sentiments de son partenaire. Après tout, il avait lui-même aucune gêne à communiquer ses émotions envers Ladybug.

- Ça ne me gêne pas. Enfin, désolé j'ai pas pensé à toi. Tu veux que je demande à Ladybug de tout annuler. Je suis sûr qu'elle peut comprendre. Je peux ...

- Stop Chat Noir ! Ça ne me gêne pas. Tout le monde sait que je suis amoureux de toi. Si j'ai pas envie de répondre à une question j'y répondrai pas c'est tout.

Amoureux. Tropicara était amoureux de lui. Chat Noir le savait. Evidemment puisqu'il l'avait crié au Sacré Cœur et lui avait répété plusieurs fois. Mais à chaque fois, Chat Noir se faisait surprendre par ses mots. Tropicara le disait d'une façon si désinvolte.

- T'es sûr ?

- Certains. Je dois y aller. À demain.

- À demain

Plus loin dans Paris, Ladybug venait d'entrer dans la chambre de sa meilleur ami.

- Dé-transformation.

- Marinette ! Alors ? T'as pu leur demander ? Demanda Alya excité

- Tu as intérêt à mettre immensément reconnaissante. Avertit Marinette en proposant un macaron à Tikki.

- C'est pas vrai ? Ils sont d'accord ?

- Oui. Rendez-vous demain à 16 h 00 au Théâtre de Paris.

- YEAH !!! GENIAL !!! T'es la meilleure ! S'écria-t-elle en sautant dans les bras de son amie les faisant basculer sur le sol.

- Je sais. Rigola-t-elle

- Faut que je prépare mes questions ! S'enthousiasma Alya en se relevant

Le lendemain, Alya eu la joie de confier son incroyable chance d''interviewer les trois héros de Paris. Evidemment, elle ne se confie qu'à son groupe restreint d'amis. Il ne manquait plus qu'une horde de journalistes lui pique son coup.

En constatant la joie de la jeune fille, Vitor ne put qu'être heureux de son choix.