Chapitre 6

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Ayant fini de rattraper les cours et ses devoirs, Vitor décida de revêtir son costume de super héros. Assister à un coucher de soleil sur les toits de Paris ne pourrait que lui faire du bien.

Sous le masque de Tropicara, le jeune homme arpenta les toits de Paris et fini par se poser sur le sommet de la Tour Eiffel. La vue sur la ville était magnifique. Une fois installé pour admirer le coucher du soleil, Tropicara sentit ses muscles se détendre. Tout à ses pensées, le héros chantonna un air de Bossa Nova pendant que le soleil disparaissait à l'horizon.

- Les palmiers te manquent?

Le jeune homme sursauta au son de la voix et se tourna vers le second héro de Paris.

- Chat Noir ? s'étonna-t-il ne s'attendant pas à trouver le jeune homme ici. Tu es là depuis longtemps ?

Le blond s'installa à côté de lui.

- Pas vraiment. Je t'ai vu passer dans les rues et je voulais savoir s'il y avait une attaque d'akuma. Je t'ai vu tout seul alors je me suis dit « Et pourquoi pas tenir compagnie à ce drôle d'oiseau ? »

- C'est gentil. Ta journée s'est bien passée ?

- Très bien. Et la tienne ?

- Mieux que je ne m'y attendais. Sourit le porteur du miraculous ailée.

- Tu n'as pas de séquelles de ton premier combat.

Vitor s'empourpra sous le souvenir de ses maladresses.

- Désolé, je vous ai causé quelques ennuis ...

- Pas du tout. Tu sais, avec Ladybug tout se passe pas non plus comme prévu. Ce qui compte c'est de sauver Paris.

- Si tu le dis. Je crois que cette première intervention m'a plus marqué que je le pensais. J'ai pas réussi à voler aujourd'hui.

- Tu veux que je te jette de la Tour pour voir si tu décolles ?

- Ça va pas le tête ! J'ai pas 9 vies moi !

- Je rigole. De toute manière si tu tombes je te rattraperai comme le preux chevalier que je suis !

Une nouvelle fois, Vitor visualisa son sauvetage quelques jours plus tôt.

- Encore merci pour la dernière fois.

- C'est mon rôle.

- Non, t'as pas à me rattraper quand je me casse la figure.

- Qui serais-je si je ne sauvais pas les jeunes damoiseaux en détresse ?

Le sourire éclatant du blond fit s'éveiller les papillons dans le ventre du jeune homme.

- Après, si tu veux prendre en expérience, je peux t'entraîner. Sans me vanter, je suis un excellent professeur !

- Non, te venter n'est pas ton genre évidemment.

- Je sens une pointe de sarcasme dans ta voix.

- Je n'oserais pas, au grand maître de l'entraînement héroïque.

- C'est ça, moque-toi de moi. Tu feras moins le malin que je te battrai à plate couture !

- Oh vraiment ?

Sans lui laisser le temps de réagir, Chat Noir lui sauta dessus. Surpris, Tropicara eu juste le temps de déplier une aile envoyant le chat perdre l'équilibre quelques mètres plus loin. Le porteur d'Arus se stabilisa sur ses deux pieds et attaqua son nouvel adversaire.

Les deux garçons se toisèrent, le sourire aux lèvres. Griffes contre serres, les deux héros prenaient leur affrontement au sérieux.

- D'un point du vu naturel, j'ai l'avantage. Les chats mangent les oiseaux.

- Heureusement que tu es un chat de gouttière et pas une Harpie Huppée, alors.

Un coup de serres percuta le héros en costume noir qui agrandit son bâton et surplomba son adversaire.

- Tu joues à chat perché ? demanda Tropicara en frappant dans la base du bâton.

Doué de réflexe, le blond rétracta son bâton et frappa son adversaire dans le dos qui partit vers l'avant cherchant son équilibre. Il vit le précipice se rapprocher dangereusement. Cherchant vainement à éviter la chute, Tropicara donna des coups d'ailes et enfonça ses serres dans le sol. Il allait basculer quand le bâton de Chat Noir s'étendit devant lui. Les mains en avant, il agrippa le bâton et tomba à genou sur le sol de la Tour Eiffel.

Il sentait ses membres trembler. Super, il était un oiseau qui avait peur de chuter dans le vide. Il avait des ailes, bon sang. Et ils s'en étaient déjà servi !

Il entendit les pas précipités de Chat Noir sur le métal.

- Tropicara ça va ? Tu te sens bien ?

- Ouais. J'ai juste cru que j'allais tomber. Laisse-moi juste trente secondes.

- Pas de problème.

Tropicara se releva et se tourna vers le blond. Ses yeux brillaient d'inquiétude et il sentit un sentiment de culpabilité d'inquiéter le jeune homme et en même temps une certaine joie que le héros s'inquiète pour lui. Il se reprit rapidement. Chat Noir s'inquiétait pour toute la ville de Paris, alors évidemment qu'il allait prendre en considération son bien-être.

Les deux héros se posèrent sur le sommet de la Tour Eiffel et passèrent une bonne partie de la nuit à discuter. Ce ne fut que vers 4 h 00 que les deux héros rentrèrent chacun chez eux.

Ara araraunaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant